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Une petite suite des photos?
Pour rigoler un bon coup en buvant un coup,voili voilou ce qu'on trouve à St Malo
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10 participants
TOUR DE FRANCE 2013
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
JOUR 18
Jeudi 22 Août 2013 à 8h48, coefficient de marée 109 au point 48°38’05 ‘’N 1°30’34’’O. Cela fait déjà plus de 20 minutes que je suis perché presqu’en haut du Mont Saint Michel pour observer ce qui fut pendant plus de 134 ans un phénomène rarissime : la découverte du site complètement insulaire ! Pour la deuxième fois depuis 1879, grâce à la nouvelle passerelle qui relie le mont au continent, les eaux recouvrent totalement la baie pour donner à l’îlot rocheux une allure de vaisseau flottant sur la mer. L’idéal, cela aurait été plus intéressant de se trouver sur le toit de l’abbaye pour percevoir toute la vue d’ensemble car malheureusement, là où je me trouve, mon angle d’observation n’est que de 200°, 230° tout au plus. Mais c’est pas grave, l’émotion est là pour seulement une douzaine de minutes. A peine l’océan a frôlé le Mont que déjà la marée redescend. J’attends mon rendez-vous.
Bien avant mon départ j’avais fait part de mon projet de voyage (ce tour de France) à des amis alsaciens. Sans qu’ils en aient la connaissance, ils avaient loués, 2 mois auparavant, un gîte en Normandie une douzaine de jours pour passer leur vacances en août. Je m’étais arrangés avec eux pour faire coïncider une date de rencontre à un lieu précis afin de faire un petit parcours ensemble. Ainsi donc, je scrute le rivage depuis la visée de mon objectif 560 mm de mon appareil à photo pour les apercevoir de loin. Mon portable sonne et me certifie qu’ils sont à 2 km de moi. Enfin, je les salue avec de longues étreintes, leur fais part de mon trajet parcouru, prends de leur nouvelle et grimpe les escaliers pour se diriger ensemble à l’abbaye du mont.
Pour la deuxième fois je vais bénéficier de mon statut d’intérim. Avec ma carte de demandeur d’emploi, j’ai la gratuité de l’entrée alors que mes compagnons s’acquittent de 9 € par personne. Sans plus de détail, le monument religieux est attrayant, pittoresque et suffisamment vaste pour que des ascètes puissent passer leur vie sans pratiquement en sortir. Je note au passage un anachronisme quant à la décoration d’un chandelier silhouette de lustre moyenâgeux aux ampoules de basse consommation.
Jeudi 22 Août 2013 à 8h48, coefficient de marée 109 au point 48°38’05 ‘’N 1°30’34’’O. Cela fait déjà plus de 20 minutes que je suis perché presqu’en haut du Mont Saint Michel pour observer ce qui fut pendant plus de 134 ans un phénomène rarissime : la découverte du site complètement insulaire ! Pour la deuxième fois depuis 1879, grâce à la nouvelle passerelle qui relie le mont au continent, les eaux recouvrent totalement la baie pour donner à l’îlot rocheux une allure de vaisseau flottant sur la mer. L’idéal, cela aurait été plus intéressant de se trouver sur le toit de l’abbaye pour percevoir toute la vue d’ensemble car malheureusement, là où je me trouve, mon angle d’observation n’est que de 200°, 230° tout au plus. Mais c’est pas grave, l’émotion est là pour seulement une douzaine de minutes. A peine l’océan a frôlé le Mont que déjà la marée redescend. J’attends mon rendez-vous.
Bien avant mon départ j’avais fait part de mon projet de voyage (ce tour de France) à des amis alsaciens. Sans qu’ils en aient la connaissance, ils avaient loués, 2 mois auparavant, un gîte en Normandie une douzaine de jours pour passer leur vacances en août. Je m’étais arrangés avec eux pour faire coïncider une date de rencontre à un lieu précis afin de faire un petit parcours ensemble. Ainsi donc, je scrute le rivage depuis la visée de mon objectif 560 mm de mon appareil à photo pour les apercevoir de loin. Mon portable sonne et me certifie qu’ils sont à 2 km de moi. Enfin, je les salue avec de longues étreintes, leur fais part de mon trajet parcouru, prends de leur nouvelle et grimpe les escaliers pour se diriger ensemble à l’abbaye du mont.
Pour la deuxième fois je vais bénéficier de mon statut d’intérim. Avec ma carte de demandeur d’emploi, j’ai la gratuité de l’entrée alors que mes compagnons s’acquittent de 9 € par personne. Sans plus de détail, le monument religieux est attrayant, pittoresque et suffisamment vaste pour que des ascètes puissent passer leur vie sans pratiquement en sortir. Je note au passage un anachronisme quant à la décoration d’un chandelier silhouette de lustre moyenâgeux aux ampoules de basse consommation.
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Bien vite nous faisons le tour du mont, il faut avouer qu’il ne faut pas plus d’une demi-journée pour le visiter car pour la majeure partie du site, il est constitué de sempiternelles échoppes de souvenirs, de restaurants et de bistrots. Il n’y a donc pas grand-chose à voir si ce n’est l’abbaye et le panorama qu’offre le Mont Saint Michel.
Dans un commun accord, après avoir mangé quelques sandwichs proposés par mes amis, nous décidons de longer la côte en voiture jusqu’à Granville. Au départ nous voulions nous arrêter à un cimetière allemand de la seconde guerre mondiale car dit-on, ceux-ci sont beaucoup plus étoffés et austères que tous les autres cimetières militaires. Cependant, nous loupons la route qui tournait à droite pour y aller et fonçons jusqu’à un autre coin de la nature, près d’un site-musée. Quand je dis « nous », en fait c’est plus mon compatriote de devant qui a manqué la direction ; moi, je me contentais de le suivre avec ma voiture.
Sous une après-midi chaude, nous nous retrouvons sur le rivage de la Manche avec un autre point de vue sur le Mont St Michel. En début de soirée, nous atteignons Granville pour nous dégourdir les pattes, attendu que le port n’est pas bien grand et surtout trop peuplé par ce temps estival.
--- Km 3460 : C’est bien fatigués que nous rentrons au nord de Caen, là où mes connaissances ont loué le gîte. En guise de remerciement pour leur offre de gîte pour quelques jours, je décide alors de leur faire la popotte du soir à mes frais. Revenu de l’hypermarché quelques km plus loin, je leur prépare une soirée crêpes et galettes bretonnes. Facile à faire, vite mangé et universellement apprécié avec un bon petit cidre fait maison par les proprios du gîte. Avant de me coucher, je déguste ma première douche chaude de mon voyage.
Dans un commun accord, après avoir mangé quelques sandwichs proposés par mes amis, nous décidons de longer la côte en voiture jusqu’à Granville. Au départ nous voulions nous arrêter à un cimetière allemand de la seconde guerre mondiale car dit-on, ceux-ci sont beaucoup plus étoffés et austères que tous les autres cimetières militaires. Cependant, nous loupons la route qui tournait à droite pour y aller et fonçons jusqu’à un autre coin de la nature, près d’un site-musée. Quand je dis « nous », en fait c’est plus mon compatriote de devant qui a manqué la direction ; moi, je me contentais de le suivre avec ma voiture.
Sous une après-midi chaude, nous nous retrouvons sur le rivage de la Manche avec un autre point de vue sur le Mont St Michel. En début de soirée, nous atteignons Granville pour nous dégourdir les pattes, attendu que le port n’est pas bien grand et surtout trop peuplé par ce temps estival.
--- Km 3460 : C’est bien fatigués que nous rentrons au nord de Caen, là où mes connaissances ont loué le gîte. En guise de remerciement pour leur offre de gîte pour quelques jours, je décide alors de leur faire la popotte du soir à mes frais. Revenu de l’hypermarché quelques km plus loin, je leur prépare une soirée crêpes et galettes bretonnes. Facile à faire, vite mangé et universellement apprécié avec un bon petit cidre fait maison par les proprios du gîte. Avant de me coucher, je déguste ma première douche chaude de mon voyage.
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
fabizan- Localisation : Sainte Enimie Lozère
imanachnuelohim a écrit: Avant de me coucher , je déguste ma première douche chaude de mon voyage.
Depuis le temps que tu es parti, ça ne devait pas être du luxe !
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Fabienne
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
J'en portais une couche ! 
En tout cela faisait du bien
.....
En tout cela faisait du bien
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Wapata- Localisation : les pieds dans mon lac, la tête dans mes montagnes
imanachnuelohim a écrit: Avant de me coucher , je déguste ma première douche chaude de mon voyage.
ah c'était ça l'odeur ??? une couche ça se change régulièrement
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Patrick / Pádraic
"Veux tu vivre heureux ??? Alors voyages avec 2 sacs : l'un pour donner, l'autre pour recevoir." [Johann Wolfgang Von Goethe]
http://wapata74.wordpress.com/
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Ehhh oui !
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imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
LE MONT SAINT MICHEL
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
lahaut
elle est de travers ta première photo du mont !! 
et pas nette nette ta dernière photo du mont ! 
et pas nette nette ta dernière photo du mont !
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Faut arrêter de picoler la bière et revoir ton ophtalmologue pour te prescrire de meilleurs verres 
!
A moins que ce soit le Portugal qui ne t'a pas réussi et que tu as essayé le Porto que tu n'as pas digéré ....
!A moins que ce soit le Portugal qui ne t'a pas réussi et que tu as essayé le Porto que tu n'as pas digéré
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imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
JOUR 19
Pour les 2 prochains jours, ma turlure se reposera, et à 5 nous prendrons la Citroën de mes amis pour continuer à faire les sorties ensemble.
Durant cette journée, c’est 3 lieux de renom que nous allons découvrir. En premier, nous apercevons l’une des plages du débarquement, Omaha Beach. 70 ans plus tard, le terrain porte encore lourdement des traces, des séquelles, de l’enfer qui eu lieu entre les belligérants. Trouée de partout, la verdure qui recouvre les cicatrices dues aux bombardements allemands contraste avec la blancheur des hautes falaises gravies, on ne sait comment, par les alliés.
Non loin, nous visitons ensuite le cimetière militaire américain le plus visité : celui de Colleville-sur-mer avec près d’1 million de visiteurs par an !! Ce sanctuaire est tout aussi strict que la rigueur soldatesque : des tombes rangées au millimètre près, des pelouses tondues au raz des pâquerettes, une propreté exemplaire, une église tenue « nickel » et un immense mémorial très illustratif.
A l’heure de midi, nous voici assis dans un champ de maïs pour savourer notre pique-nique à l’abri des regards indiscrets.
Repus, la C4 prend ensuite la direction de Sainte-Mère-l'Eglise et nous débarque dans cette municipalité où un parachutiste fut resté accroché au clocher qui sonna le tocsin durant 1 heure en 1944 ! Moi, je pars avec les deux femmes visiter le village tandis que les deux amis décident de visiter un musée guerroyant. Hélas la commune n’est guère attrayante, si ce n’est que pour les Yankees qui s’affairent dans les boutiques bariolées de vert kaki, brun et noir et achetent des gadgets, des vêtements et souvenirs sans doute « made in China ».
Pour la deuxième soirée, revenu déjà à Biéville-Beuville, lieu-dit de notre retraite, je leur prépare des darnes d’espadons aux tortellinis. Bien que mangeurs de viandes mes compagnons sont surpris que je leur fasse aimer (pour ne pas dire adorer) ce poisson succulent, plat qui d’habitude ne leur fait pas envie. J’en suis pas peu flatté. Avant de m’endormir, il n’est pas inutile de mentionner la prise de ma DEUXIÈME DOUCHE de mon tour de France, savourée comme il se doit !
Pour les 2 prochains jours, ma turlure se reposera, et à 5 nous prendrons la Citroën de mes amis pour continuer à faire les sorties ensemble.
Durant cette journée, c’est 3 lieux de renom que nous allons découvrir. En premier, nous apercevons l’une des plages du débarquement, Omaha Beach. 70 ans plus tard, le terrain porte encore lourdement des traces, des séquelles, de l’enfer qui eu lieu entre les belligérants. Trouée de partout, la verdure qui recouvre les cicatrices dues aux bombardements allemands contraste avec la blancheur des hautes falaises gravies, on ne sait comment, par les alliés.
Non loin, nous visitons ensuite le cimetière militaire américain le plus visité : celui de Colleville-sur-mer avec près d’1 million de visiteurs par an !! Ce sanctuaire est tout aussi strict que la rigueur soldatesque : des tombes rangées au millimètre près, des pelouses tondues au raz des pâquerettes, une propreté exemplaire, une église tenue « nickel » et un immense mémorial très illustratif.
A l’heure de midi, nous voici assis dans un champ de maïs pour savourer notre pique-nique à l’abri des regards indiscrets.
Repus, la C4 prend ensuite la direction de Sainte-Mère-l'Eglise et nous débarque dans cette municipalité où un parachutiste fut resté accroché au clocher qui sonna le tocsin durant 1 heure en 1944 ! Moi, je pars avec les deux femmes visiter le village tandis que les deux amis décident de visiter un musée guerroyant. Hélas la commune n’est guère attrayante, si ce n’est que pour les Yankees qui s’affairent dans les boutiques bariolées de vert kaki, brun et noir et achetent des gadgets, des vêtements et souvenirs sans doute « made in China ».
Pour la deuxième soirée, revenu déjà à Biéville-Beuville, lieu-dit de notre retraite, je leur prépare des darnes d’espadons aux tortellinis. Bien que mangeurs de viandes mes compagnons sont surpris que je leur fasse aimer (pour ne pas dire adorer) ce poisson succulent, plat qui d’habitude ne leur fait pas envie. J’en suis pas peu flatté. Avant de m’endormir, il n’est pas inutile de mentionner la prise de ma DEUXIÈME DOUCHE de mon tour de France, savourée comme il se doit !
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imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
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imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
SAINTE MERE L'EGLISE :
Rassurez vous, ce n'est pas le soldat qui est là depuis 70 ans, c'est seulement un mannequin
!!
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Skyrgamur- Localisation : Normandie
Tu aurais dû attendre le 6 juin pour poster ta photo de Ste Mère l'Eglise.
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Skyrgamur, le lutin Islandais
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
C'est vrai,j'y avais pas pensé 
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imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
JOUR 20
Au petit matin, pour changer un peu, le temps est complètement couvert. Mais il ne pleut pas. Mes compagnons de voyage restent pour la matinée dans leur gîte, tandis que moi, sous leur conseil, je pars à 25 km plus au nord-ouest pour aller visiter le cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer et le musée du Radar, 4km plus en aval de Caen.
A la bonne fraîche, je prends ma voiture au premier lieu, non sans chercher un peu son emplacement car bien que situé sur la commune de Reviers, il porte le nom de Bény-sur-mer, ce qui n’a pas mal compliqué sa localisation. Je fini par m’arrêter sur son parking… vide, sans âme qui vive ! Le contraire m’aurait étonné.
La nécropole canadienne révèle un caractère plus charmant, plus intime (car nettement moins grand) et plus décoratif, que son immense voisin situé à Colleville-sur-Mer. Je me surprends, dans un silence religieux, à visiter les 2049 pierres tombales chacune ornée d’un rosier où d’une plante florale. Comme un signe d’appartenance confessionnelle, des croix de Christ ou des étoiles de David sont gravées sur les tombes. Mais je n’ai vu aucun croissant d’inscrit : n’y aurait-il jamais eu de soldat musulman « mort pour la France » ? J’en doute fort… Seraient-ils devenus des anonymes qui ont pourtant donné leur sang pour ma patrie ? De temps en temps, comme un signe de passage ou de visite, les pieds de plusieurs stèles sont piqués d’un unifolié ou accompagné d’un souvenir familial posé à terre.
Au petit matin, pour changer un peu, le temps est complètement couvert. Mais il ne pleut pas. Mes compagnons de voyage restent pour la matinée dans leur gîte, tandis que moi, sous leur conseil, je pars à 25 km plus au nord-ouest pour aller visiter le cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer et le musée du Radar, 4km plus en aval de Caen.
A la bonne fraîche, je prends ma voiture au premier lieu, non sans chercher un peu son emplacement car bien que situé sur la commune de Reviers, il porte le nom de Bény-sur-mer, ce qui n’a pas mal compliqué sa localisation. Je fini par m’arrêter sur son parking… vide, sans âme qui vive ! Le contraire m’aurait étonné.
La nécropole canadienne révèle un caractère plus charmant, plus intime (car nettement moins grand) et plus décoratif, que son immense voisin situé à Colleville-sur-Mer. Je me surprends, dans un silence religieux, à visiter les 2049 pierres tombales chacune ornée d’un rosier où d’une plante florale. Comme un signe d’appartenance confessionnelle, des croix de Christ ou des étoiles de David sont gravées sur les tombes. Mais je n’ai vu aucun croissant d’inscrit : n’y aurait-il jamais eu de soldat musulman « mort pour la France » ? J’en doute fort… Seraient-ils devenus des anonymes qui ont pourtant donné leur sang pour ma patrie ? De temps en temps, comme un signe de passage ou de visite, les pieds de plusieurs stèles sont piqués d’un unifolié ou accompagné d’un souvenir familial posé à terre.
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Il est à peine 9h30 que je redescends (en voiture, bien sûr) à Douvres-La-Délivrande. A côté de cette cité se trouvait une place forte et stratégique de l’armée allemande car elle était dotée d’un instrument de précision des plus redoutables du mur de l’Atlantique : le Radar Würzburg ! D’une portée de 70 km, il avait une précision de +/- 15 m, ce qui à l’époque fut une performance remarquable, car ramené à une échelle humaine, c’est détecter sur une distance de 7 m, un point d’un dixième de millimètre avec une marge d’erreur de 1,5 millimètre ! L’histoire raconte qu’après une offensive massive britannique, la garnison allemande capitula le 17 juin 1944 . Aujourd’hui, le Radar est toujours présent, vestige d’un passé et qui est sans doute le symbole du lieu, devenu « le musée du radar ». Belle fin pour ce terrifiant gyroscope.
Sous terre, je visite les galeries anti-atomiques et me passionne pour cette chronique mondiale que je n’ai jamais connue, dévoilée à travers du multiples supports pédagogiques et des projections en noir et blanc. C’est à voir absolument si vous passez dans la région.
Il est temps de retrouver mes camarades de voyage à l’heure de midi chez eux (enfin, dans leur nid estival), prendre quelques forces et repartir pour l’après-midi, ensemble, au Mémorial de Caen ( 0€ pour moi ). Je les accompagne plus pour être avec eux que pour porter un intérêt à ce centre qui commémore notamment la barbarie antisémite de 1939-1944. Non que je sois insensible à la tragédie historique, mais il me semble que ce centre avait un impact moins marquant, moins touchant et moins troublant, qu’un certain « Yad Vashem » que j’avais vu à Jérusalem, 5 mois plus tôt.
En fin de soirée, à la maison bien au chaud, pour la dernière fois, je mijote un goulasch pour la tablée que nous sommes avant de leur servir, comme dessert, un magnifique framboisier de chez Auchan. Cela méritait bien pour l’ultime fois, le prix d’une douche vivifiante ! Car après cela sera seulement dans 6 jours.
Sous terre, je visite les galeries anti-atomiques et me passionne pour cette chronique mondiale que je n’ai jamais connue, dévoilée à travers du multiples supports pédagogiques et des projections en noir et blanc. C’est à voir absolument si vous passez dans la région.
Il est temps de retrouver mes camarades de voyage à l’heure de midi chez eux (enfin, dans leur nid estival), prendre quelques forces et repartir pour l’après-midi, ensemble, au Mémorial de Caen ( 0€ pour moi ). Je les accompagne plus pour être avec eux que pour porter un intérêt à ce centre qui commémore notamment la barbarie antisémite de 1939-1944. Non que je sois insensible à la tragédie historique, mais il me semble que ce centre avait un impact moins marquant, moins touchant et moins troublant, qu’un certain « Yad Vashem » que j’avais vu à Jérusalem, 5 mois plus tôt.
En fin de soirée, à la maison bien au chaud, pour la dernière fois, je mijote un goulasch pour la tablée que nous sommes avant de leur servir, comme dessert, un magnifique framboisier de chez Auchan. Cela méritait bien pour l’ultime fois, le prix d’une douche vivifiante ! Car après cela sera seulement dans 6 jours.
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imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Le cimetière canadien
Un intrus sur la liste des morts !!
Enfin, voilà notre gîte:
Un intrus sur la liste des morts !!Enfin, voilà notre gîte:
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Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
... et depuis, tu dors ? 
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
fabizan- Localisation : Sainte Enimie Lozère
Il s'est peut-être fait embaucher à la charcuterie locale
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Fabienne
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Rhôôôô !!!!
Non, je soupçonne plutôt un excès de travail qui l'emporte sur des routes loin du clavier.
(à moins que quelque chose m'ait échappé précédemment...)
Non, je soupçonne plutôt un excès de travail qui l'emporte sur des routes loin du clavier.
(à moins que quelque chose m'ait échappé précédemment...)
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Wap' Wap' a hélas bien déduit ma situation.(sur-booké , le patron en profite)
Mais promis, je ne vais pas vous abandonner.....laisser moi seulement faire encore quelques milliers de kilomètres en camion pour vous raconter la suite
Mais promis, je ne vais pas vous abandonner.....laisser moi seulement faire encore quelques milliers de kilomètres en camion pour vous raconter la suite
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Allez,je vais essayer de continuer mon récit.....
JOUR 20
Au petit matin, pour changer un peu, le temps est complètement couvert. Mais il ne pleut pas. Mes compagnons de voyage reste pour la matinée dans leur gîte , tandis que moi, sous leur conseil, je pars à 25 km plus au nord-ouest pour aller visiter le cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer et le musée du Radar ,4km plus en aval de Caen.
A la bonne fraîche, je prends ma voiture au premier lieu, non sans chercher un peu son emplacement car bien que situé sur la commune de Reviers, il porte le nom de Bény-sur-mer, ce qui n’a pas mal compliqué sa localisation. Je fini par m’arrêter sur son parking…..vide sans âme qui vive ! Le contraire m’aurait étonné. La nécropole canadienne révèle un caractère plus charmant , plus intime (car nettement moins grand) et plus décoratif que son immense voisin situé à Colleville-sur-Mer . Je me surprends, dans un silence religieux, à visiter les 2049 pierres tombales chacune ornées d’un rosier où d’une plante florale. Comme un signe d’appartenance confessionnelle, des croix de Christ ou des étoiles de David sont gravées sur les tombes. Mais je n’ai vu aucun croissant d’inscrit : n’y aurait-il jamais eu de soldat musulman « mort pour la France » ? J’en doute fort….. Serait-ils devenus des anonymes qui ont pourtant donné leur sang pour ma patrie ? De temps en temps, comme un signe de passage ou de visite, le pied de plusieurs stèles sont piqués d’un unifolié ou accompagné d’un souvenir familial posé à terre.
Il est à peine 9h30 que je redescends (en voiture ,bien sûr) à Douvres-La-Délivrande. A côté de cette cité ,se trouvait une place forte et stratégique de l’armée allemande car elle était dotée d’un instrument de précision des plus redoutables du mur de l’Atlantique : le Radar Würzburg ! D’une portée de 70 km, il avait une précision de +/- 15m ce qui à l’époque fut une performance remarquable ,car ramené à une échelle humaine, c’est détecter sur une distance de 7m, un point d’un dixième de millimètre avec une marge d’erreur de 1.5 millimètre ! L’histoire raconte qu’après une offensive massive britannique, la garnison allemande capitula le 17juin 1944 . Aujourd’hui, le Radar est toujours présent, vestige d’un passé et qui est sans doute le symbole du lieu, devenu « le musée du radar ». Belle fin pour ce terrifiant gyroscope . Sous terre, je visite les galeries anti-atomiques et me passionne pour cette chronique mondiale que je n’ai jamais connue ,dévoilée à travers du multiples support pédagogiques et des projections en noir et blanc. C’est à voir absolument si vous passez dans la région.
Il est temps de retrouver mes camarades de voyage à l’heure de midi chez eux (enfin,dans leur nid estival),prendre quelques forces et repartir pour l’après-midi ,ensemble au Mémorial de Caen ( 0€,pour moi ) . Je les accompagne plus pour être avec eux que pour porter un intérêt à ce centre qui commémore notamment la barbarie antisémite en 1939-1944. Non que je sois insensible à la tragédie historique, mais il me semble que ce centre avait un impact moins marquant, moins touchant et moins troublant qu’un certain « Yad Vashem » que j’avais vu à Jérusalem, 5 mois plus tôt.
En fin de soirée ,à la maison bien au chaud, pour la dernière fois , je mijote un goulash pour la tablée que nous sommes avant de leur avoir servi ,comme dessert, un magnifique framboisier de chez Auchan. Cela méritait bien pour l’ultime fois, le prix d’une douche vivifiante ! Car après cela sera seulement dans 6 jours.
JOUR 20
Au petit matin, pour changer un peu, le temps est complètement couvert. Mais il ne pleut pas. Mes compagnons de voyage reste pour la matinée dans leur gîte , tandis que moi, sous leur conseil, je pars à 25 km plus au nord-ouest pour aller visiter le cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer et le musée du Radar ,4km plus en aval de Caen.
A la bonne fraîche, je prends ma voiture au premier lieu, non sans chercher un peu son emplacement car bien que situé sur la commune de Reviers, il porte le nom de Bény-sur-mer, ce qui n’a pas mal compliqué sa localisation. Je fini par m’arrêter sur son parking…..vide sans âme qui vive ! Le contraire m’aurait étonné. La nécropole canadienne révèle un caractère plus charmant , plus intime (car nettement moins grand) et plus décoratif que son immense voisin situé à Colleville-sur-Mer . Je me surprends, dans un silence religieux, à visiter les 2049 pierres tombales chacune ornées d’un rosier où d’une plante florale. Comme un signe d’appartenance confessionnelle, des croix de Christ ou des étoiles de David sont gravées sur les tombes. Mais je n’ai vu aucun croissant d’inscrit : n’y aurait-il jamais eu de soldat musulman « mort pour la France » ? J’en doute fort….. Serait-ils devenus des anonymes qui ont pourtant donné leur sang pour ma patrie ? De temps en temps, comme un signe de passage ou de visite, le pied de plusieurs stèles sont piqués d’un unifolié ou accompagné d’un souvenir familial posé à terre.
Il est à peine 9h30 que je redescends (en voiture ,bien sûr) à Douvres-La-Délivrande. A côté de cette cité ,se trouvait une place forte et stratégique de l’armée allemande car elle était dotée d’un instrument de précision des plus redoutables du mur de l’Atlantique : le Radar Würzburg ! D’une portée de 70 km, il avait une précision de +/- 15m ce qui à l’époque fut une performance remarquable ,car ramené à une échelle humaine, c’est détecter sur une distance de 7m, un point d’un dixième de millimètre avec une marge d’erreur de 1.5 millimètre ! L’histoire raconte qu’après une offensive massive britannique, la garnison allemande capitula le 17juin 1944 . Aujourd’hui, le Radar est toujours présent, vestige d’un passé et qui est sans doute le symbole du lieu, devenu « le musée du radar ». Belle fin pour ce terrifiant gyroscope . Sous terre, je visite les galeries anti-atomiques et me passionne pour cette chronique mondiale que je n’ai jamais connue ,dévoilée à travers du multiples support pédagogiques et des projections en noir et blanc. C’est à voir absolument si vous passez dans la région.
Il est temps de retrouver mes camarades de voyage à l’heure de midi chez eux (enfin,dans leur nid estival),prendre quelques forces et repartir pour l’après-midi ,ensemble au Mémorial de Caen ( 0€,pour moi ) . Je les accompagne plus pour être avec eux que pour porter un intérêt à ce centre qui commémore notamment la barbarie antisémite en 1939-1944. Non que je sois insensible à la tragédie historique, mais il me semble que ce centre avait un impact moins marquant, moins touchant et moins troublant qu’un certain « Yad Vashem » que j’avais vu à Jérusalem, 5 mois plus tôt.
En fin de soirée ,à la maison bien au chaud, pour la dernière fois , je mijote un goulash pour la tablée que nous sommes avant de leur avoir servi ,comme dessert, un magnifique framboisier de chez Auchan. Cela méritait bien pour l’ultime fois, le prix d’une douche vivifiante ! Car après cela sera seulement dans 6 jours.
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
fabizan- Localisation : Sainte Enimie Lozère
Euh... Imana, tu nous l'as déjà raconté le jour 20 
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Fabienne
Skyrgamur- Localisation : Normandie
Ça commence comme ça Alzheimer.
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Skyrgamur, le lutin Islandais