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7 participants
Perdus dans les couloirs du temps !
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°76
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Voilà une belle pause intemporelle que tu nous as offerte là, Albatros.
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Invité- Invité
- Message n°77
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Merci du compliment !Wapiti a écrit:Voilà une belle pause intemporelle que tu nous as offerte là, Albatros.
Invité- Invité
- Message n°79
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Chouette alors !pataugas a écrit:Je me régale toujours autant !
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°80
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
... et presque instantanément : Tchiii... Boum... badaboum, boum ! La Machine s'immobilise.Albatros a écrit:La Machine : Roooooooo... Vroooooooum... Tchoooooou...
Lahaut : Oulà ! Rapide ce vol !!
Albatros, soudainement très inquiet : C'est quoi ce bazar ?!
Fabizan, fidèle à son poste : Année 1500, 21h10.
Tous regardent par les hublots... et restent stupéfaits par le spectacle. Grandiose, magique... inquiétant.
Wapiti : Mais ?! Mais ?! Mais...
Solcha : On dirait que...
Lilie : ... on n'a pas bougé !
Albatros : Si. Un tout petit peu. Regardez au sol : voici les traces de notre Machine laissées huit ans plus tôt. Impeccables ! Inchangées ! Qu'est-ce que je vous disais...
Wapata : Dis donc, Albatros ! Tu l'as fait exprès, là ?!
Pataugas : Si t'as envie d'une farniente dré dans l'pentu du salar, faut le dire simplement plutôt que de nous balader ! Tu nous prends pour des piafs nés de la dernière pluie peut-être ?!
Albatros : Mais... Mais non ! Je vous promets ! Ce n'est pas moi qui ai volontairement arrêté la machine ici à nouveau !...
Skyrgamur : C'est ça, c'est ça. A d'autres, l'Oisix !
Fabizan : Allez, on redécolle !
Lilie :... On pourrait pas rester profiter de la nuit quand-même ?
Albatros : Je n'osais pas le demander...
Les autres : NOOONNNN !
Albatros, docile, remet donc les gaz...
La Machine : Roooooooo... Vroooooooum... Tchoooooou...
... et presque instantanément : Tchiii... Boum... badaboum, boum ! La Machine s'immobilise à nouveau.
Albatros : Mais c'est pas vrai ! Que se passe-t-il ?!
Fabizan, fidèle à son poste : Année 2030, 21h15.
Les autres, un fond énervés après des rapides regards vers l'extérieur : Tu le fais exprès, là ??!!!!!
Albatros : Non, non. On a un vrai problème.
Solcha, qui scrutait attentivement l'extérieur : Regardez les traces au sol ! Il y en a dans tous les sens !!
Wapata, fin connaisseur en la matière : Traces de motos. Traces de 4x4. Là, des quads. Ici les gros trucks de course... Sans aucun doute, le Paris-Dakkar est passé plus d'une fois ici...
Albatros : Sacrilège !!
Lilie, les yeux au ciel : Et regardez, on nous a volé les étoiles !
Albatros : Saleté de futur !!
Wapiti, revenant à des questionnements plus terre à terre (ou plutôt espace-temps à espace-temps) : Bon, c'est quoi qui nous bloque ici, Albatros ? Tu veux qu'on fasse une pause de quelques heures ? Il n'y a qu'à demander... On profite des lieux et après, on redécolle VRAIMENT.
Albatros : Mais puisque je vous dis que je n'y suis pour rien ! Je conduis comme d'habitude, mais ça bloque...
Lahaut : Je peux essayer de prendre les manettes si vous voulez...
Albatros, ne souhaitant absolument pas s'éterniser dans cette saleté de futur, et sûr de prouver ainsi son innocence, les cède de bonne grâce.
Lahaut met doucement les gaz...
La Machine : Roooooooo... Vroooooooum... Tchoooooou...
Dernière édition par Wapiti le Sam 17 Aoû - 11:20, édité 1 fois
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°81
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
... et presque instantanément : Tchiii... Boum... badaboum, boum ! La Machine s'immobilise à nouveau.
Fabizan, fidèle à son poste : Année clignotante, 2000, 21h20.
Solcha : Année clignotante, donc MOINS 2000, c'est ça ?
Les autres, après un rapide coup d'oeil à l'extérieur où le spectacle grandiose, magique, ensorcelant... n'a toujours pas changé : ENCOOORRRE ???!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Albatros, à la fois rassuré et de plus en plus inquiet : Vous voyez que je n'y suis pour rien !
Wapiti, suspicieuse : Mouai... c'est Lahaut qui joue le rôle du pote soi-disant innocent, c'est ça ? Je le connais ce garnement là...
Skyrgamur : Ha ça, oui, des Garnements ! On se croirait dans une cours de récréation de Maternelle ! Vous ne pouvez pas être sérieux un peu, non ?
Albatros : Mais puisque je te promets que je ne complote pas !
Lahaut : Je ne complote pas non plus ! J'ai tout fait comme il faut, mais c'est la machine qui s'est arrêtée toute seule !
Skyrgamur : Paroles de piaf et de garnement, tu parles !
Lilie, toute occupée à d'autres réflexions, les yeux plongés dans l'immensité du ciel : ... C'que c'est beau !!! ...
Wapata, revenu à des observations plus terrestres : Et plus aucune trace au sol ! On est vraiment les premiers, là...
Pataugas, soudain percutée d'une idée : Aïe !... Et si c'était à cause de Miss Chile ?
Les autres : ??? ???
Pataugas : Et si c'était l'esprit de ToutenKharton qui voulait rencontrer Miss Chile ?
Lahaut : Idée pas bête.
Solcha : Héééé ! Tu rechutes pas, toi, hein ??!!
Albatros : Il a raison : idée pas bête...
Fabizan : C'est contagieux ?
Wapiti : Ouai, bon, soit. Et balayant la capsule du regard : ToutenKhart... heu... Toutânkhamon, si tu m'entends, j'aime autant te dire que ta quête est vaine ! Ce n'est pas ICI ni MAINTENANT que tu vas rencontrer la Miss Chile, aussi belle soit-elle...
Lahaut : Une Miss...
Albatros : Attends, Wapiti ! Ce n'est pas comme ça que tu vas communiquer avec mon Ami Pharaon. Attends, je me concentre...
Et de fermer les yeux, pincer le bec, serrer les poings et croiser les palmes, le tout aussi fort que possible, en apnée...
BOUM !
Fabizan : Tu crois qu'il s'est fait mal ?
Solcha : Ho, un grand piaf de ce genre, c'est résistant !
Wapiti : L'est pas tombé de bien haut...
Pataugas : Les plumes et les palmes, ça amortit toujours...
Wapata et Lahaut se tapant les cuisses :
Lilie, imperturbable, les yeux toujours perdus dans l'infini de l'espace et du désert : ... C'que c'est bôôôô !!...
Skyrgamur, hochant la tête d'un air désespéré devant tant de gamineries : Mondieumondieumondieu...
Fabizan, fidèle à son poste : Année clignotante, 2000, 21h20.
Solcha : Année clignotante, donc MOINS 2000, c'est ça ?
Les autres, après un rapide coup d'oeil à l'extérieur où le spectacle grandiose, magique, ensorcelant... n'a toujours pas changé : ENCOOORRRE ???!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Albatros, à la fois rassuré et de plus en plus inquiet : Vous voyez que je n'y suis pour rien !
Wapiti, suspicieuse : Mouai... c'est Lahaut qui joue le rôle du pote soi-disant innocent, c'est ça ? Je le connais ce garnement là...
Skyrgamur : Ha ça, oui, des Garnements ! On se croirait dans une cours de récréation de Maternelle ! Vous ne pouvez pas être sérieux un peu, non ?
Albatros : Mais puisque je te promets que je ne complote pas !
Lahaut : Je ne complote pas non plus ! J'ai tout fait comme il faut, mais c'est la machine qui s'est arrêtée toute seule !
Skyrgamur : Paroles de piaf et de garnement, tu parles !
Lilie, toute occupée à d'autres réflexions, les yeux plongés dans l'immensité du ciel : ... C'que c'est beau !!! ...
Wapata, revenu à des observations plus terrestres : Et plus aucune trace au sol ! On est vraiment les premiers, là...
Pataugas, soudain percutée d'une idée : Aïe !... Et si c'était à cause de Miss Chile ?
Les autres : ??? ???
Pataugas : Et si c'était l'esprit de ToutenKharton qui voulait rencontrer Miss Chile ?
Lahaut : Idée pas bête.
Solcha : Héééé ! Tu rechutes pas, toi, hein ??!!
Albatros : Il a raison : idée pas bête...
Fabizan : C'est contagieux ?
Wapiti : Ouai, bon, soit. Et balayant la capsule du regard : ToutenKhart... heu... Toutânkhamon, si tu m'entends, j'aime autant te dire que ta quête est vaine ! Ce n'est pas ICI ni MAINTENANT que tu vas rencontrer la Miss Chile, aussi belle soit-elle...
Lahaut : Une Miss...
Albatros : Attends, Wapiti ! Ce n'est pas comme ça que tu vas communiquer avec mon Ami Pharaon. Attends, je me concentre...
Et de fermer les yeux, pincer le bec, serrer les poings et croiser les palmes, le tout aussi fort que possible, en apnée...
BOUM !
Fabizan : Tu crois qu'il s'est fait mal ?
Solcha : Ho, un grand piaf de ce genre, c'est résistant !
Wapiti : L'est pas tombé de bien haut...
Pataugas : Les plumes et les palmes, ça amortit toujours...
Wapata et Lahaut se tapant les cuisses :
Lilie, imperturbable, les yeux toujours perdus dans l'infini de l'espace et du désert : ... C'que c'est bôôôô !!...
Skyrgamur, hochant la tête d'un air désespéré devant tant de gamineries : Mondieumondieumondieu...
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Invité- Invité
- Message n°82
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Albatros : Coquin de sort ! Qui c'est qui a ramené la momie à bord ? J'avions pourtant dit que ça nous porterait la scoumoune !
Tous : .........
Lilie : Je peux jouer avec le buzzer ?
Wapiti : Au point où nous en sommes...
(ndlr: remarque non crédible avec le personnage, à revoir avant impression)
Lahaut : Non je ne rougis pas, non y'a pas que mon nez qui s'allonge, non je n'aurais pas l'idée d'embarquer une géraldine clandestine à bord !
Fabizan : Dire que j'ai payé mon billet alors qu'il aurait suffi que je ressemble à une échevelée pour...
Mamina : C'est qui, ton coiffeur ?
Fabricia : Chut ! Regardez... y'a une comète qui arrive sur l'écran...
Albatros : Un, deux, six, huit, douze, treize à bord,... y'a comme qui dirait, une erreur !
Skyrgamur : Y'en a qui se sont reproduits en route ?
Wapata: M'en faut QUARANTE pour l'angélique !
Lahaut : L'Angélique, l'Angélique, parle pour toi ! Moi, une diablesse du genre de Miss Chile suffit amplement à mon esprit poétique.
Solcha : Un peu de calme s'il vous plait ! Calculs en cours, n°1 bouclé. N°2 bouclé. N°3 bouclé. N°4...
Tous : Tu veux pas la boucler ?
Solcha : Bah faudrait savoir si vous voulez vous attarder en 2000 ou quoi.
Pataugas : Ou quoi.
Les autres : Quoi ou quoi ?
Pataugas : Moi, je réponds "ou quoi".
Lilie : Laisse béton.
Lahaut : On me sonne ?
Lilie : En 2000, Dorothée elle tricotait déjà des CDs pour les bébés de ses fans, alors si vous ne vous débrouillez pas pour renvoyer ILLICO c'tte p***** de Machine dans les années quatre-vins, sur la téloche en plein dedans en direct et en vrai s'il vous plait, avec le nutella et caetera... je vais... cesser de respirer jusqu'à... à...
Wapiti : tchoum ?
... et presque instantanément : Tchiii... Boum... badaboum, boum !
Tous : .........
Lilie : Je peux jouer avec le buzzer ?
Wapiti : Au point où nous en sommes...
(ndlr: remarque non crédible avec le personnage, à revoir avant impression)
Lahaut : Non je ne rougis pas, non y'a pas que mon nez qui s'allonge, non je n'aurais pas l'idée d'embarquer une géraldine clandestine à bord !
Fabizan : Dire que j'ai payé mon billet alors qu'il aurait suffi que je ressemble à une échevelée pour...
Mamina : C'est qui, ton coiffeur ?
Fabricia : Chut ! Regardez... y'a une comète qui arrive sur l'écran...
Albatros : Un, deux, six, huit, douze, treize à bord,... y'a comme qui dirait, une erreur !
Skyrgamur : Y'en a qui se sont reproduits en route ?
Wapata: M'en faut QUARANTE pour l'angélique !
Lahaut : L'Angélique, l'Angélique, parle pour toi ! Moi, une diablesse du genre de Miss Chile suffit amplement à mon esprit poétique.
Solcha : Un peu de calme s'il vous plait ! Calculs en cours, n°1 bouclé. N°2 bouclé. N°3 bouclé. N°4...
Tous : Tu veux pas la boucler ?
Solcha : Bah faudrait savoir si vous voulez vous attarder en 2000 ou quoi.
Pataugas : Ou quoi.
Les autres : Quoi ou quoi ?
Pataugas : Moi, je réponds "ou quoi".
Lilie : Laisse béton.
Lahaut : On me sonne ?
Lilie : En 2000, Dorothée elle tricotait déjà des CDs pour les bébés de ses fans, alors si vous ne vous débrouillez pas pour renvoyer ILLICO c'tte p***** de Machine dans les années quatre-vins, sur la téloche en plein dedans en direct et en vrai s'il vous plait, avec le nutella et caetera... je vais... cesser de respirer jusqu'à... à...
Wapiti : tchoum ?
... et presque instantanément : Tchiii... Boum... badaboum, boum !
Skyrgamur- Localisation : Normandie
- Message n°84
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Crac crac badaboum splasch........
Fabizan : C'est quoi ce paysage désertique, on se croirait sur la lune. Albatros, dans quel guêpier nous as-tu encore fourrés ?
Pataugas : Fais voir la date.
Lahaut : 18 mars 1146
Albatros : Ça ne me dit rien cette date, et toi Wapiti ?
Wapiti : Moi non plus.
Wapata : moi j'ai peur, le tout noir, il n'y a rien qui pousse, ça fume partout.
Skyrgámur : Regardez les gars ce beau bébé là-bas avec ses frères et ses parents.
Lahaut : Vous avez vu, il n'y a que des nains.
Wapiti : Pas des nains, des personnes de petite taille.
Chut, écoutons ce qu'ils disent.
Les parents : Regardez, c'est votre nouveau petit frère.
Les enfants : Chouette, on va pouvoir faire des farces en décembre. Nous sommes au complet maintenant.
La mère : Stekkjarstaur, Giljagaur, Stúfur, Thvörusleikir, Pottasleikir, Askasleikir, Hurðaskellir, Gluggagægir, Gáttaþefur, Ketkrókur, Kertasníkir ; vous ne pensez qu'aux bêtises. Venez donc aider votre père ce gros paresseux de Leppalúði à terminer le berceau.
Leppalúði : Ça va la Grýla, occupe toi donc de ton chat, le Jólaköttur a bu tout le lait du petit.
Fabizan : Pas des nains, des lutins !!!!
Skyrgámur tout excité : Les Villageois, vous n'avez pas reconnu le bébé ? C'est moi et le 18 mars 1146, c'est le jour de ma naissance.
Wapiti : Mais oui, ce paysage me disait quelque chose. Nous sommes à Dimmuborgir, c'est une formation volcanique située dans la région du lac Mývatn. Son nom, signifiant « châteaux sombres », est dû aux formations de lave en forme de colonnes. Ces formations sont dues à l'érosion d'un lac de lave situé à l'origine sur des terrains humides. Les échappements de vapeur d'eau du terrain ont refroidi la lave lors de leur remontée dans le lac, provoquant des formations en colonnes. Ces colonnes étant moins sensibles à l'érosion que la lave environnante, elles ont émergé au cours du temps.
Albatros : Tu parles bien Wapiti, on dirait du Wikipédia.
Wapiti : Cas de conscience. On le laisse avec ses parents ou on le ramène avec nous ?
Lahaut : La face du Village va être changée si nous n'intervenons pas.
Albatros : Et qui va nous bassiner avec son Islande et son skyr ?
Solcha : Il faut voter
Lilie : Et à main levée.
Tous les Villageois en même temps : Alors Wapiti, tu les organises ou pas ces élections ?
Wapiti la sage : Si nous le laissons dans son temps, il connaîtra le skyr et fera des blagues à Noël, mais si nous le ramenons avec nous, il n'aura plus de mémoire et il ne pourra plus nous bassiner avec son Islande et son skyr comme le dit si bien le zoiseau.
Lilie : C'est compliqué cette histoire. Skyrgámur est déjà un(e) Villageois(e). Si nous l'enlevons à ces parents, il ne pourra jamais atteindre l'âge de 867 ans et ne pourra pas faire partie de notre communauté.
Solcha : Remets la machine en route Albatros et n'intervenons pas dans le cours de l'histoire.
Albatros : C'est pas fini tout ce bazar, on se croirait dans une cour de récréation.
Skyrgámur : Grouillez-vous, je veux connaître mon avenir, ou mon passé.
La suite, c'est à vous de la décider M'sieurs Dames.
Fabizan : C'est quoi ce paysage désertique, on se croirait sur la lune. Albatros, dans quel guêpier nous as-tu encore fourrés ?
Pataugas : Fais voir la date.
Lahaut : 18 mars 1146
Albatros : Ça ne me dit rien cette date, et toi Wapiti ?
Wapiti : Moi non plus.
Wapata : moi j'ai peur, le tout noir, il n'y a rien qui pousse, ça fume partout.
Skyrgámur : Regardez les gars ce beau bébé là-bas avec ses frères et ses parents.
Lahaut : Vous avez vu, il n'y a que des nains.
Wapiti : Pas des nains, des personnes de petite taille.
Chut, écoutons ce qu'ils disent.
Les parents : Regardez, c'est votre nouveau petit frère.
Les enfants : Chouette, on va pouvoir faire des farces en décembre. Nous sommes au complet maintenant.
La mère : Stekkjarstaur, Giljagaur, Stúfur, Thvörusleikir, Pottasleikir, Askasleikir, Hurðaskellir, Gluggagægir, Gáttaþefur, Ketkrókur, Kertasníkir ; vous ne pensez qu'aux bêtises. Venez donc aider votre père ce gros paresseux de Leppalúði à terminer le berceau.
Leppalúði : Ça va la Grýla, occupe toi donc de ton chat, le Jólaköttur a bu tout le lait du petit.
Fabizan : Pas des nains, des lutins !!!!
Skyrgámur tout excité : Les Villageois, vous n'avez pas reconnu le bébé ? C'est moi et le 18 mars 1146, c'est le jour de ma naissance.
Wapiti : Mais oui, ce paysage me disait quelque chose. Nous sommes à Dimmuborgir, c'est une formation volcanique située dans la région du lac Mývatn. Son nom, signifiant « châteaux sombres », est dû aux formations de lave en forme de colonnes. Ces formations sont dues à l'érosion d'un lac de lave situé à l'origine sur des terrains humides. Les échappements de vapeur d'eau du terrain ont refroidi la lave lors de leur remontée dans le lac, provoquant des formations en colonnes. Ces colonnes étant moins sensibles à l'érosion que la lave environnante, elles ont émergé au cours du temps.
Albatros : Tu parles bien Wapiti, on dirait du Wikipédia.
Wapiti : Cas de conscience. On le laisse avec ses parents ou on le ramène avec nous ?
Lahaut : La face du Village va être changée si nous n'intervenons pas.
Albatros : Et qui va nous bassiner avec son Islande et son skyr ?
Solcha : Il faut voter
Lilie : Et à main levée.
Tous les Villageois en même temps : Alors Wapiti, tu les organises ou pas ces élections ?
Wapiti la sage : Si nous le laissons dans son temps, il connaîtra le skyr et fera des blagues à Noël, mais si nous le ramenons avec nous, il n'aura plus de mémoire et il ne pourra plus nous bassiner avec son Islande et son skyr comme le dit si bien le zoiseau.
Lilie : C'est compliqué cette histoire. Skyrgámur est déjà un(e) Villageois(e). Si nous l'enlevons à ces parents, il ne pourra jamais atteindre l'âge de 867 ans et ne pourra pas faire partie de notre communauté.
Solcha : Remets la machine en route Albatros et n'intervenons pas dans le cours de l'histoire.
Albatros : C'est pas fini tout ce bazar, on se croirait dans une cour de récréation.
Skyrgámur : Grouillez-vous, je veux connaître mon avenir, ou mon passé.
La suite, c'est à vous de la décider M'sieurs Dames.
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Skyrgamur, le lutin Islandais
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°85
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Excellent !
Merci Lutine.
Je propose VRAIMENT de le laisser dans son temps, ce bébé lutin(e) : sinon, sa moustache me manquerait trop !
Merci Lutine.
Je propose VRAIMENT de le laisser dans son temps, ce bébé lutin(e) : sinon, sa moustache me manquerait trop !
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Invité- Invité
- Message n°86
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Skyrgamur
(Et en plus, j'ai appris plein de choses ! )
(Et en plus, j'ai appris plein de choses ! )
fabizan- Localisation : Sainte Enimie Lozère
- Message n°87
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Vous êtes sacrément productifs tous, on reconnait les vrais voyageurs, j'en ai le tournis !
_________________
Fabienne
Albatros*- Invité
- Message n°88
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Révélation !
Boum... Tchiii... Boum, boum ! Tchiii... Boum... badaboum, boum !
Dans un dernier sursaut la machine s’immobilise.
Fabizan : Je vous lis la date... 1967
Pataugas : Eh l’Oisix, c’est quoi ce bazar ? Nous sommes en 1967 certes, mais regarde le paysage... Nous voici revenus exactement au même endroit !
Dans la "Vallée de la Lune" du désert d’Atacama ?!
Avant même de pouvoir répondre, Albatros tombe alors subitement dans un étrange et profond sommeil...
Solcha : Le v’là reparti pour le pays des songes !
Wapiti : Le plumeux nous ferait-il un petit surmenage ?
Fabizan : Qui sait combien de temps, son état léthargique va durer ?
Wapata : Qui va piloter cette satanée Machine maintenant, hein ?!
Si encore il s’agissait d’une "Delorean", il n’y aurait pas eu de lézard, mais... cette espèce d’engin à la noix qui ne ressemble à rien de...
Skyrgamur : connu sur Terre...
Wapiti : Seul un drôle de Piaf peut le piloter, je sais !
Lahaut : Rien de grave les amis ! Il finira bien par revenir à lui !
Pataugas : M’en vais lui mettre une sardine fraîche sous le pif, moi ! Z’allez voir comme il va vite se réveiller le Piaf !
Lilie : Z’êtes pas bien ici... à admirer ce magnifique paysage ?!
Pendant ce temps, Albatros : Holà les amis... vous m’entendez ? Je suis là, réveillez-vous...
Une Voix sortie d’on ne sait où, l’interrompt brusquement : Te fatigue pas l’ami, car ils ne peuvent t’entendre !
Albatros (surpris par cette voix semblant venir d’outre-tombe) : C’est toi Toutânkhamon ???
La Voix : Enfin voyons l’Oiseau, concentre-toi un petit peu plus, que diable ! Et dis-moi franchement si ma voix est... celle d’un homme ?!
Albatros (d’une voix confuse) : Oh non, alors ! Suis-je vraiment bête !
Qui que tu sois, je te prie de bien vouloir m’excuser, car cette si douce et belle voix est effectivement celle d’une femme !
Je dirais même plus... celle d’une jeune fille !
La voix : Ah, tout de même !
Albatros : Suis-je dans un songe, ou bien... suis-je mort ?!
La Voix : Mort ? Quelle drôle d’idée ! Bien sûr que non, grand bêta ! Tu es bien vivant !
Albatros : Ouf, tu me rassures, alors ! Car comme disait Coluche... Si j’ai l’occasion, j’aimerais mieux mourir de mon vivant, vois-tu !
Euh... sans faire un vilain jeu de mots !
La Voix : ???
Albatros : "vois-tu"... "voix-tu" !
La Voix (passant outre le puéril jeu de mots) : Coluche ? Qui est ce Coluche ???
Albatros (ne se rendant pas encore réellement compte de l’étrangeté de la situation) : Tu ne connais pas Coluche ?
Mais enfin... qui es-tu donc, belle inconnue ?
La Voix : Voyons mon jeune ami... tu ne t’en doutes pas un petit peu ?!
A ces mots énoncés, Albatros percute immédiatement : Ah ça alors ! "Mon jeune ami"...
Une "autre ""Voix" m’a récemment appelé ainsi ! Ne me dis pas que tu es... "Miss Chile" ??!!
La Voix : Eh bien l’Oisix, t’as mis un temps fou à comprendre !
Oui, je suis bien celle que les habitants du coin m’ont, bien plus tard, appelée du drôle de nom de... "Miss Chile" !
Albatros :......
Miss Chile : Tu ne dis plus rien ?
Albatros quelque peu gêné : C’est que... comment dire... cela fait en peu de temps, beaucoup de voix...
Miss Chile : ...entendues d’outre-tombe, oui je sais ! Mais ne sois pas inquiet l’Oiseau...
Albatros l’interrompant tout net : Oh mais... je ne suis pas du tout inquiet, bien au contraire !
Miss Chile : Alors... où est donc le problème, bel Oiseau ?
Albatros se sentant drôlement flatté d’être appelé ainsi : C’est que... c’est que...
Miss Chile : Eh bien l’Oisix... tu te décides à le pondre, ton oeuf ??
Albatros : C’est que... je ne comprends pas pourquoi c’est tout spécialement à moi que les Momies choisissent de parler ? D’abord Toutânkhamon et maintenant toi ?
Avoue que cela a de quoi me surprendre ?
Miss Chile : N’as-tu rien appris de tes nombreux voyages, l’Oiseau ?
Albatros : ???
Miss Chile : Ne comprends-tu pas le lien qui nous unit à travers les âges ?
Albatros (de plus en plus circonspect) : ??????
Miss Chile : Voyons l’Oisix, fouille un peu dans ta déjà longue mémoire d’oiseau voyageur...
Albatros sentant bien que Miss Chile avait quelque chose d’important à lui dire, se mit alors à gamberger à la vitesse grand V... mais sans vraiment comprendre encore, le sens réel de ses paroles !
Miss Chile voulant l’aider un petit peu : Quel lien peut bien t’unir à une civilisation Égyptienne, et à une autre issue du continent Sud-Américain bien avant que les Conquistadors Espagnols n’arrivent ?
Albatros commençant à entrevoir un début d’explication :......
Miss Chile : Te souviens-tu également de cette étrange et récente rencontre en Terres Navajos, mon jeune ami ?
Albatros soudainement pris d’un étrange frisson lui hérissant les plumes : Comment sais-tu cela, Miss Chile ? Je n’en ai encore jamais parlé à personne ??!!
Miss Chile se fendant d’un énigmatique sourire : Je vois à l’expression de ton visage que tu commences à comprendre...
Albatros : Bien étrange rencontre en effet avec cette jeune femme Navajo qui, alors que nous étions ce jour-là plusieurs autour d’elle, m’a choisi... moi et moi-seul !
Pour me parler de... L’esprit du vent !?
Miss Chile : Continue l’Oiseau, tu m’intéresses...
Albatros : Durant un court instant qui m’a semblé durer des heures... une singulière connexion s’est effectuée entre nos deux mondes, si différents l’un de l’autre...
Celui de son peuple, préoccupé par l’Esprit de la Forêt, de l’Eau, des Montagnes, ou du... Vent ! Et le nôtre... cartésien et bien plus matérialiste !
Cette jeune femme m’a, durant un court laps de temps, "ouvert une porte" donnant dans son monde pour me parler de cet "Esprit du Vent" si cher au cœur des Navajos, puis l’a aussitôt refermée ! Me faisant ainsi comprendre que l’étrange connexion était terminée, elle s’en est alors allée pour vaquer à ses occupations quotidiennes, m’ignorant subitement comme si rien ne s’était passé !!??
Miss Chile : Saisis-tu à présent le lien, l’Oiseau ?
Albatros (des étoiles plein les yeux) : Oh oui, Miss Chile... je crois que OUI !
Le pseudo que j’ai choisi y est pour quelque chose, n’est-ce pas ?
Miss Chile : A la bonne heure, Albatros ! Je vois que tu viens de comprendre quel lien nous unissait tous... les uns, les autres !
Pourquoi avoir choisi un tel pseudonyme, l’Oisix ?
Albatros : Oh ! C’est une très, très longue histoire...
Miss Chile : Oui Albatros... Avoir choisi un tel pseudo t’a irrémédiablement rapproché des Peuples Egyptien, Atacama, Aymara, Inca, Amérindien et tant d’autres pour qui l’Oiseau représente un symbole très fort !
Albatros songeur :...
Faisant subitement virer la conversation comme seules savent le faire les Femmes, Miss Chile : Me trouves-tu belle, l’Oisix ?
Albatros (un peu interloqué par ce brutal revirement) : Oh oui, alors ! Je t’ai trouvé admirablement belle quand je t’ai vue pour la première fois, lors de mon voyage dans le désert d’Atacama !
Miss Chile : Alors pourquoi Diable ne m’as-tu pas prise en photo ce jour-là ?
Albatros : Je n’aime déjà pas, par mes photos, déranger l’esprit des vivants ! Alors celui des morts...
Miss Chile : 3 000 ans Albatros ! Il doit bien avoir prescription après plus de 3 000 ans, non ?!
Albatros : Aucune prescription possible pour moi, quand il s’agit de respecter l’esprit des morts !
Miss Chile d’un air attristé : J'ai beaucoup apprécié notre rencontre Albatros, mais il est grand temps à présent pour toi... de rejoindre tes amis !
Va... va rejoindre tes amis dans le monde des vivants, et ne pense plus du tout à moi, bel Oiseau...
Albatros : Comment peux-tu me demander de t’oublier ? Oui... à contre cœur... je vais donc m’en aller !
Mais n’aimerais-tu pas cependant, qu’un jour ou l’autre... je te présente l’un de mes amis, qui doit avoir à peu près le même âge que le tien ?
Avec une voix semblant être altérée par une vive émotion, Miss Chile : Je n'osais pas te le demander, l’Oiseau !
Albatros : Mouais... tu n'osais pas me le demander, mais pourtant... c'est bien toi, n'est-ce pas ? qui nous a fait revenir "X" fois au même endroit !?
Miss Chile jouant à celle qui n'avait rien entendu : Va à présent, va... et n’oublie jamais... l’Esprit du vent qui nous unit !
Albatros : Aucun risque ma Belle ! Non, crois-moi... aucun risque !
Albatros reprend alors connaissance au milieu des Villageois, en se frottant les yeux : Une chose incroyable vient de m’arriver, les amis...
Wapata : Tu nous raconteras plus tard, Albatros, car nous avons assez perdu de temps comme ça ! Alors maintenant, c’est-à-dire pour dans "Tout de Suite"...
Les autres à l’unisson : Décollage IMMEDIAT !!!
Albatros s’exécutant tout en maugréant : Nom d’un petit rhombicuboctaèdre... Vous n’êtes tous, qu’une bande d’affreux Cartésiens !
Puis se parlant à lui-même à voix basse : Elle avait de si longs et si jolis cheveux...
Lahaut et Wapata (tendant l’oreille) : Qui ça ?!
Albatros : Trop tard, vous n’en saurez rien !
La Machine : Roooooooo... Vroooooooum... Tchoooooou...
Invité- Invité
- Message n°89
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
mondieumondieumondieu...
Nous v'là-t-y bien, le pilote a tourné brindezingue. Et on a oublié d'emporter la camisole de secours !
Nous v'là-t-y bien, le pilote a tourné brindezingue. Et on a oublié d'emporter la camisole de secours !
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°90
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Inspirons !
(à lire dans tous les sens du terme…)
(à lire dans tous les sens du terme…)
Boum… Tchiii… Boum, boum ! Tchiii… Boum… Tchiiiiiiiiiiiiiii… Tchchchchchchchchchchch…..
La machine s’immobilise…
… pour une fois en douceur, au cœur d’une jolie petite clairière baignée de soleil et au tapis moelleux d’herbes sauvages. Les alentours ne semblent être que douces collines et nature tranquille à la tendre luminosité florentine du matin… Rien à voir avec le désert lunaire des derniers atterrissages !
Les Voyageurs s’extirpent de la Machine, s’étirent avec plaisir, se dégourdissent les gambettes (c’est qu’elle est petite et peu confortable la Machine à l’intérieur, pas vraiment prévue pour les longs voyages et pour 9 personnes !).
Wapiti, avisant un tilleul : Haaa, je sens que je vais bien me sentir ici !
Solcha : On est arrivés à quelle date, déjà ?
Fabizan : « 1463 - 9h00 » affichés au compteur.
Lilie : Je ne sais pas si on est en France, mais cela a l’air vraiment tranquille et joli, par ici.
Pataugas, la truffe en alerte : Des chênes, des châtaigniers, du soleil et ce fond d’air humide… Hmmm, ça sent bon le cèpe par-là !
Alors que les unes partent en chasse de champignons et autres régals de la nature, les autres siestent ou parfont leur bronzage… et Albatros, encore tout chose de sa dernière rencontre momifère, en profite pour faire le tour de la Machine pour en vérifier le (piteux) état (depuis Roswell et les collisions spatiales subies)…
Un couplet d’heures de maraude plus tard, sans avoir vu âme qui vive ou proche habitation sur ces collines de clairières herbeuses et bois en friche semblent-ils, et au plus loin quelques parcelles de vignes, de blés ou oliveraies désertes, le groupe est réuni sous le tilleul pour un pique-nique-découverte des saveurs végétales locales savamment apprêtées par Pataugas.
C’est alors qu’un garçonnet d’une dizaine d’années s’approche, à la fois timide et très curieux…
Albatros, qui l’aperçoit en premier : Bonjour mon garçon !
Le garçonnet : Buongiorno.
Solcha : Il semblerait qu’on soit en Italie, non ?
Albatros, rêveur : L’Italie, au quinzième siècle… c’est la Renaissance… l’imprimerie, les grandes explorations, les arts…
Le garçonnet : È strana la vostra macchina… Da dove venite?
Pataugas, maitrisant pleinement cet idiome : (ndlr : sûrement mieux que mon traducteur en ligne !) Arriviamo di molto lontano... È una lunga storia... Ma, come ti chiami ?
Le garçonnet : Leonardo.
Pataugas : Abiti lontano? Non c'è villaggio ai dintorni…
Leonardo : La casa di mio padre è dietro la collina, laggiù, al villaggio…
Pataugas : I tuoi genitori sanno che passeggii così lontano?
Leonardo : Ho l'abitudine…
Wapiti : Qu’est-ce que vous racontez tous les deux ? Hé, tu pourrais nous traduire un peu, Pataugas ?!!? Stieuplait…
…
Les Voyageurs ayant acquis la certitude en discutant avec Leonardo qu’ils ne craignaient rien à rester dans cette clairière, décidèrent de se poser et reposer quelques jours là. Certains se promenèrent dans les environs vallonnés et accueillants, voire jusqu’au petit village voisin… D’autres profitèrent simplement de la quiétude naturelle de vacances à la campagne et sous le soleil florentin de septembre… Quelques réparations furent engagées sur la Machine…
Albatros et Pataugas, sous le charme du garçonnet curieux (son père Antonio lui disait toujours « Po l’occhio ! » -ouvre l’œil !- parait-il), passèrent de longues heures à lui raconter, bien sûr sans trop en dire, notre univers du XX° siècle, répondant à ses nombreuses questions sur les technologies, et particulièrement les machines volantes et aquatiques…
Durant ces longues discussions, souvent le petit crayonnait quelques feuilles que nous lui avions fournies pour son plus grand plaisir. A la veille du départ (parce qu’il faut bien repartir, même d’une terre idyllique !), Pataugas, à qui Leonardo avait offert tous ses dessins, les montra aux autres.
Pataugas : Visez moi ça !
Wapiti : Fantastique ! Regardez la qualité de son trait de crayon à son âge ! Quel talent !!
Solcha : Et quel œil ! Quel sens des proportions et des ombres…
Lilie : Il deviendra sûrement un grand artiste !
Albatros : C'est une CERTITUDE !!
Lahaut, jaloux de l’attention portée par Pataugas au garçonnet (et vice versa) : Pfff ! A son âge, je gribouillais aussi bien !
Pataugas, ne relevant pas cette dernière remarque : D’ailleurs, ça ne vous dit rien ce trait de crayon ? Certes il doit encore être affiné, mais on reconnait déjà…
Wapiti : Mais oui, bien sûr !
Fabizan, sortant un dessin du lot : Regardez ! On dirait qu'il a croqué notre machine !
La machine s’immobilise…
… pour une fois en douceur, au cœur d’une jolie petite clairière baignée de soleil et au tapis moelleux d’herbes sauvages. Les alentours ne semblent être que douces collines et nature tranquille à la tendre luminosité florentine du matin… Rien à voir avec le désert lunaire des derniers atterrissages !
Les Voyageurs s’extirpent de la Machine, s’étirent avec plaisir, se dégourdissent les gambettes (c’est qu’elle est petite et peu confortable la Machine à l’intérieur, pas vraiment prévue pour les longs voyages et pour 9 personnes !).
Wapiti, avisant un tilleul : Haaa, je sens que je vais bien me sentir ici !
Solcha : On est arrivés à quelle date, déjà ?
Fabizan : « 1463 - 9h00 » affichés au compteur.
Lilie : Je ne sais pas si on est en France, mais cela a l’air vraiment tranquille et joli, par ici.
Pataugas, la truffe en alerte : Des chênes, des châtaigniers, du soleil et ce fond d’air humide… Hmmm, ça sent bon le cèpe par-là !
Alors que les unes partent en chasse de champignons et autres régals de la nature, les autres siestent ou parfont leur bronzage… et Albatros, encore tout chose de sa dernière rencontre momifère, en profite pour faire le tour de la Machine pour en vérifier le (piteux) état (depuis Roswell et les collisions spatiales subies)…
Un couplet d’heures de maraude plus tard, sans avoir vu âme qui vive ou proche habitation sur ces collines de clairières herbeuses et bois en friche semblent-ils, et au plus loin quelques parcelles de vignes, de blés ou oliveraies désertes, le groupe est réuni sous le tilleul pour un pique-nique-découverte des saveurs végétales locales savamment apprêtées par Pataugas.
C’est alors qu’un garçonnet d’une dizaine d’années s’approche, à la fois timide et très curieux…
Albatros, qui l’aperçoit en premier : Bonjour mon garçon !
Le garçonnet : Buongiorno.
Solcha : Il semblerait qu’on soit en Italie, non ?
Albatros, rêveur : L’Italie, au quinzième siècle… c’est la Renaissance… l’imprimerie, les grandes explorations, les arts…
Le garçonnet : È strana la vostra macchina… Da dove venite?
Pataugas, maitrisant pleinement cet idiome : (ndlr : sûrement mieux que mon traducteur en ligne !) Arriviamo di molto lontano... È una lunga storia... Ma, come ti chiami ?
Le garçonnet : Leonardo.
Pataugas : Abiti lontano? Non c'è villaggio ai dintorni…
Leonardo : La casa di mio padre è dietro la collina, laggiù, al villaggio…
Pataugas : I tuoi genitori sanno che passeggii così lontano?
Leonardo : Ho l'abitudine…
Wapiti : Qu’est-ce que vous racontez tous les deux ? Hé, tu pourrais nous traduire un peu, Pataugas ?!!? Stieuplait…
…
Les Voyageurs ayant acquis la certitude en discutant avec Leonardo qu’ils ne craignaient rien à rester dans cette clairière, décidèrent de se poser et reposer quelques jours là. Certains se promenèrent dans les environs vallonnés et accueillants, voire jusqu’au petit village voisin… D’autres profitèrent simplement de la quiétude naturelle de vacances à la campagne et sous le soleil florentin de septembre… Quelques réparations furent engagées sur la Machine…
Albatros et Pataugas, sous le charme du garçonnet curieux (son père Antonio lui disait toujours « Po l’occhio ! » -ouvre l’œil !- parait-il), passèrent de longues heures à lui raconter, bien sûr sans trop en dire, notre univers du XX° siècle, répondant à ses nombreuses questions sur les technologies, et particulièrement les machines volantes et aquatiques…
Durant ces longues discussions, souvent le petit crayonnait quelques feuilles que nous lui avions fournies pour son plus grand plaisir. A la veille du départ (parce qu’il faut bien repartir, même d’une terre idyllique !), Pataugas, à qui Leonardo avait offert tous ses dessins, les montra aux autres.
Pataugas : Visez moi ça !
Wapiti : Fantastique ! Regardez la qualité de son trait de crayon à son âge ! Quel talent !!
Solcha : Et quel œil ! Quel sens des proportions et des ombres…
Lilie : Il deviendra sûrement un grand artiste !
Albatros : C'est une CERTITUDE !!
Lahaut, jaloux de l’attention portée par Pataugas au garçonnet (et vice versa) : Pfff ! A son âge, je gribouillais aussi bien !
Pataugas, ne relevant pas cette dernière remarque : D’ailleurs, ça ne vous dit rien ce trait de crayon ? Certes il doit encore être affiné, mais on reconnait déjà…
Wapiti : Mais oui, bien sûr !
Fabizan, sortant un dessin du lot : Regardez ! On dirait qu'il a croqué notre machine !
in Wikipedia
Wapiti : Fantastique ! Un petit rhombicuboctaèdre parfait !
Les autres : Gnééééé ??? !!! …
Wapiti, feignant d’ignorer cette inculture généralisée : Pataugas, tu devrais lui laisser ce dessin... en souvenir de nous, puisque nous allons repartir…
Pataugas : C’est une bonne idée. J’emporte les autres, mais celui-ci, je lui rends !
Wapiti :Et si tu pouvais lui conseiller d'insister pour aller à l’école pour découvrir tout ce qu’il ne sait pas encore…
Albatros : Ho oui ! Pour qu’il apprenne à lire et écrire et surtout acquière les rudiments d’arithmétique qui lui seront indispensables pour devenir un grand ingénieur…
Lahaut : Pfff ! Parce que vous savez déjà qu'il va devenir artiste et ingénieur ?! N'importe quoi...
Et c’est ainsi que se termina cette longue escale sur les pentes du Montalbano en Toscane, laissant un garçonnet solitaire, talentueux artiste, naturel grand curieux de tout, rêvant de machines volantes, scaphandres, sous-marins et quantité d’autres technologies non encore arrivées dans son temps...
Au coeur d'une nuit calme et tiède, la Machine redécolle doucement au milieu des senteurs herbeuses, boisées, gorgées de soleil… : Roooooooo... Vroooooooum... Tchoooooou...
Les autres : Gnééééé ??? !!! …
Wapiti, feignant d’ignorer cette inculture généralisée : Pataugas, tu devrais lui laisser ce dessin... en souvenir de nous, puisque nous allons repartir…
Pataugas : C’est une bonne idée. J’emporte les autres, mais celui-ci, je lui rends !
Wapiti :Et si tu pouvais lui conseiller d'insister pour aller à l’école pour découvrir tout ce qu’il ne sait pas encore…
Albatros : Ho oui ! Pour qu’il apprenne à lire et écrire et surtout acquière les rudiments d’arithmétique qui lui seront indispensables pour devenir un grand ingénieur…
Lahaut : Pfff ! Parce que vous savez déjà qu'il va devenir artiste et ingénieur ?! N'importe quoi...
Et c’est ainsi que se termina cette longue escale sur les pentes du Montalbano en Toscane, laissant un garçonnet solitaire, talentueux artiste, naturel grand curieux de tout, rêvant de machines volantes, scaphandres, sous-marins et quantité d’autres technologies non encore arrivées dans son temps...
Au coeur d'une nuit calme et tiède, la Machine redécolle doucement au milieu des senteurs herbeuses, boisées, gorgées de soleil… : Roooooooo... Vroooooooum... Tchoooooou...
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Invité- Invité
- Message n°92
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Superbe texte, Wapiti !
J'y resterais bien quelques jours de plus, moi... dans cette belle et si douce campagne Toscane !
J'y resterais bien quelques jours de plus, moi... dans cette belle et si douce campagne Toscane !
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°93
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Il me plait qu'elle vous plaise, cette pause toscane.
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Albatros*- Invité
- Message n°94
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Stupeur !
La Machine : Rooooooo... Chouuuuuu... Rooooooo... Chouuuuuuu...
Albatros : Nom de Zeus, l’un des réacteurs "Spatio-Temporels" ne tourne pas rond !
Lilie : Promis, juré, craché par terre... je n’ai rien touché cette fois !
Fabizan : Ce qui veut dire...
Wapata : Ce qui veut dire que nous ne sommes pas encore sortis de cette P d’auberge volante !
Pataugas : C’est quoi cette Ch’tite loupiote rouge qui clignote sur le tableau de bord ?
Albatros (rouge de colère) : Qui a touché au boitier de navigation "Spatio-Temporelle" ?
Les autres : ???
Lahaut : T’énerve pas l’Oisix, tu sais bien que l’ouverture du boitier est verrouillée par un code que nous sommes tous les deux seuls à connaître,
et je te jure n’y avoir pas touché !
Excluant d’office Wapata qui semble n’avoir qu’une seule hâte, celle de rentrer au plus vite à la casa... Albatros s’adresse alors l’œil mauvais, aux villageoises : L’une d’entre vous a réussi à cracker le code d’accès au boitier ?
Wapiti : J’crois bien que personne d’autre que Lahaut et toi-même ne connaissait, ne serait-ce même... que l’existence de ce code, Albatros !
Pataugas : Ouais l’Oisix, savions même pas qu’un code était nécessaire à l’ouverture du boitier de navigation machin-bidule-chouette de la Machine à arsouiller le temps !
Albatros suspicieux : Mouais... c’est à voir...
La Machine : Boum... Tchiii... Boum, boum ! Tchiii... Boum... badaboum, boum !
Puis dans un dernier sursaut... s’immobilise.
Wapata regardant par le Hublot : J'en étais sûr ! Sommes revenus au dernier point de départ, mais pas à la même date, puisque nous V’là à présent en... 1472 !
Les autres (sans trop oser le montrer à l’Oisix) se mirent à penser tout bas : Chouette... nous V’là revenus en Toscane !
Albatros (sans trop le montrer aux autres) se mit également à penser tout bas : Chouette… Nous V’là à nouveau en Toscane ! Ce qui est un moindre mal !
Dès les moteurs arrêtés, Albatros se précipite sur le boitier de navigation afin de le réinitialiser, mais là stupeur : le code a été changé !!??
Tonnerre de Brest, qui a bien pu cracker le code afin d’ouvrir le boitier, changer les données de navigation, puis refermer le boitier en en changeant le code d’accès ???
- Moi !
Albatros et les autres (n’ayant pas vu le jeune homme s’approcher) le dévisagèrent avec stupeur : Mais qui êtes-vous donc ?
Le jeune homme se contenta de sourire :
Albatros rajouta : Quand et comment Diable, avez-vous pu cracker le code !!??
Le jeune homme haussa les épaules, puis en prenant un air malicieux : Intuizione ?
Wapiti : Sais pas pourquoi, mais j’ai l’étrange impression de vous connaître...
Solcha : Moi, je l’ai reconnu immédiatement !
Skyrgamur : Mais oui, t’as raison Solcha ! C’est...
Pataugas : Le môme Leonardo qui a grandi d’une Ch’tite dizaine d’années !
Leonardo : Di esattamente nove anni, Signora !
Albatros : Voyez-vous ça... notre jeune ami Leonardo da Vinci aurait donc 20 ans à présent ! Puis d’un air admiratif (tout esprit de contrariété s’étant envolé comme par enchantement) : Et a déjà été capable à 11 ans, de trouver un code d’accès établi au XXIe siècle !!!
Leonardo haussant à nouveau les épaules :
Albatros se remit à maugréer quand, au bout de 3 premiers essais infructueux... il n’avait pas encore réussi à trouver le nouveau code...
Leonardo (le sourire vissé aux lèvres) : Usare la vostra intuizione, Signore !
Le regard de l’Albatros s’illumina : Mais oui, bien sûr ! Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt... Puis tapotant fébrilement le clavier, il composa alors un ultime code qui, tel un précieux sésame...
Ouvrit le boitier de commande !
Leonardo : Complimenti ! Puis enchainant en Franco-Italien : L’intuizione est toujours payante, n’est-ce pas, Signore !
Albatros : Tu ne crois pas si bien dire... Amico mio !
Les autres : Waouh ! Comment as-tu fait l’Oisix ?
Albatros prenant l’air fier : Pfiou… facile ! Il suffisait juste d’écrire "MONA LISA"
Leonardo : Et d’y rajouter...
Albatros : ...le nombre Pi : 3,141 592 653 589 793 238 462... mais sans la virgule, et en le ramenant à un nombre à 5 chiffres en l’arrondissant à 31416, bien sûr !
Leonardo : Naturalmente !
Pataugas : MonDieumonDieuMonDieu… Z’ont l’esprit tordu ces gens-là !?
Wapiti : Bon les z’enfants, ce n’est pas tout ça, mais vu que nous sommes-là... ne pourrions-nous pas nous octroyer une petite pause supplémentaire de quelques jours dans cette si douce et jolie campagne Toscane, afin de nous remettre de nos émotions ?
Tout le monde à l’unanimité (et en battant des 2 mains) : Oh Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, alors !!!
Et c’est ainsi que, pendant que Leonardo se mit à observer la Machine (qui l’intriguait au plus haut point) sous toutes les coutures, la petite équipée se mit quant à elle, à...
Invité- Invité
- Message n°95
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
... à vous d'inventer et d'écrire la suite...
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°96
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
… à écouter, captivée, tout en buvant des yeux une fois encore le paysage alentour, l’Albatros déclamer son amour pour cette région :Albatros a écrit:Et c’est ainsi que, pendant que Leonardo se mit à observer la Machine (qui l’intriguait au plus haut point) sous toutes les coutures, la petite équipée se mit quant à elle, à...
"Haaa, cette campagne toscane... Une pure merveille !
On pourrait y trouver une vague ressemblance avec notre Provence, mais avec un petit quelque chose en plus que je ne saurais définir exactement...
Admirez ces douces collines où la vigne côtoie les champs d'oliviers et de lavande, et même de safran...
Ecoutez le chant des cigales...
Respirez…
Haaa, la douceur de ses chaudes nuits d'été... et l’ambiance adorable de son automne... les nuits étoilées magiques…
La quiétude et l’extrême gentillesse des paisibles Toscanes et Toscans...
Les gigantesques cyprès bordant de longues allées menant à de très belles demeures nichées au creux ou aux sommets de ces belles collines... Ces vieilles pierres marquées du sceau d'un très riche passé...
Aaaaah cette fabuleuse Toscane...
Regardez donc... ce merveilleux tableau digne de Léonard que nous avons la chance d’admirer d’ici…
Un véritable petit paradis... que je n’ai que très rarement trouvé ailleurs ...
Et cette cuisine simple mais extra, à base de produits du terroir... les cèpes... les fromages d’ici… les confitures des fruits du jardin agrémentées d'une délicate touche safranée... les vins chantants en restituant le soleil emmagasiné durant l'été... les délicieux petits gâteaux…
…"
Entre et , il faut bien avouer que nous avons perdu là l’ensemble de la petite troupe…
Seul Léonardo ne semble pas ensorcelé, tout juste a-t-il sourcillé à son prénom énoncé, continuant silencieusement son analyse visuelle minutieuse de la Machine…
Passa ainsi un long moment de contemplation collective silencieuse, à peine dérangé de quelques et à la provenance indéterminée...
... Avant que, tout d’un coup, comme piqué(e)s simultanément par la même guêpe, les uns et les autres bondissent :
Wapata : J’ai faim !!!
Pataugas : Des cèpes ! Vite, des cèpes !...
Wapiti : Un siasskass ! Il me faut un siasskass !! Là, tout de suite, maintenant !...
Skyrgamur : Du skyr ! Je veux du skyr !!
Solcha : De l'eau ! Où est l'eau ?...
Lilie : Me baigner ! La mer ! Un lac ! Une flaque ! Une gouille ! Un ruisseau, un ru, une source, peu importe ! Vite !!!!!!...
Fabizan : Les montagnes ! Où sont les montagnes ?...
Lahaut : Hein ? Quoi ?! Les Toscanes ? Où sont les Toscanes ?!...
Albatros : Florence ! Il faut que j’aille voir Florence ! Tout de suite !!...
Leonardo : Ma che egli ? Quale mosca li ha punti ? Sono pazzi questi Francesi du futur...
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Invité- Invité
- Message n°97
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Wapiti !
Tu as su merveilleusement bien restituer... le grand amour que j'ai pour cette magnifique région !
Tu as su merveilleusement bien restituer... le grand amour que j'ai pour cette magnifique région !
Albatros*- Invité
- Message n°98
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
La vie est un long fleuve tranquille !
Les jours s’écoulèrent ainsi paisiblement dans cette si douce et belle campagne Toscane, quand...
Lors d’un pique-nique organisé par les villageois sous un magnifique Tilleul que Pataugas avait réussi à dégoter, Wapiti eu un petit sursaut qui provoqua un certain émoi dans l’assistance : Dis-moi Albatros, as-tu eu le temps de réinitialiser ton boitier de navigation "Spatio-Temporelle" ?
Les joyeuses discussions s’interrompirent brusquement, pour laisser place à un lourd et pesant silence : .....
Tout le monde était à présent suspendu aux lèvres de Wapiti...
En y prêtant bien attention... on aurait même eu l’impression que les bruits de la Nature, devenus depuis bien longtemps familiers aux membres de la petite troupe, s’étaient arrêtés !
- Les cigales interrompirent leurs chants lancinants...
- Les oiseaux s’arrêtèrent de piailler...
- La douce et légère brise, qui comme à son habitude soufflait son agréable air tiède au-dessus des vertes collines de cette belle journée de fin d’été, semblait même avoir fait une pause !
Leonardo interrompit brutalement le nième croquis de la Machine qu’il venait tout juste de commencer, pour prêter une oreille attentive à ce qui allait se dire...
Wapiti poursuivit alors : parce que... cela fait tout de même 5 jours que nous sommes là...
Leonardo et les autres :......
Albatros eut du mal à reprendre son souffle avant de lâcher un timide : Pourquoi cette question, Wapiti ?
Puis tentant d’anticiper une parade à la réponse qui, il le sentait, n’allait pas tarder à tomber comme un couperet, il enchaîna (en tentant de grappiller 1 ou 2 jours supplémentaires) : Faut-il que je me hâte à terminer cette longue et fastidieuse tâche avant la fin de la semaine ?
En vérité, il ne fallait pas plus d’une demi-heure pour réinitialiser le boitier de navigation "Spatio-Temporelle" de la Machine !
Mais rusé comme un renard, Albatros s’était bien gardé de le dire aux autres ! Faisant ainsi perdurer la tâche indéfiniment...
Seul son acolyte Lahaut, qui officiait en tant que copilote durant ce long voyage à travers le temps, le savait ! Mais Albatros lui avait fait promettre de tenir le secret !
Wapiti (qui tout en ignorant les procédures techniques à mettre en œuvre pour réinitialiser le vol "Spatio-Temporel", n’était quand même pas dupe de l'énorme bobard monté sous forme de grossière ficelle par l’Oisix et son acolyte) répondit : Se hâter ? Mon Dieu, non... quelle étrange idée ! La sécurité de notre vol passe avant tout !
Puis s'adressant aux autres Villageois : Qu'en pensez-vous, vous autres ?
Les Villageois répondirent à l'unanimité : Bien sûr que oui, Wapiti ! La sécurité avant tout !!!
Wapiti : prend donc tout le temps qu’il te faut Albatros, afin de réparer notre Machine !
Elle prit même le malin plaisir de rajouter... : Voyons l'Oisix... Tu sais bien qu'on ne badine jamais avec la sécurité, n'est-ce pas ?!
Albatros et les autres poussèrent un énorme OUF de soulagement :
- Les discussions reprirent joyeusement sous le Tilleul...
- Les cigales reprirent leurs chants...
- Les oiseaux se remirent à chanter...
- La brise se remit à souffler...
Et Leonardo reprit sereinement son travail...
A la fin du repas, Lahaut pris discrètement Albatros à part : Wapiti et les autres se doutent de quelque chose, n’est-ce pas ?!
Albatros : Ah, ah, ah... Bien sûr qu’ils se doutent de quelque chose, Lahaut !
Personne n’est dupe de notre petite supercherie ! Mais te bile pas pour cela Amico !
Lahaut : Ah bon, pourquoi ?
Albatros : Vois-tu Lahaut... les nombreux soucis que l’on peut avoir avec un engin hyper sophistiqué tel que notre Machine vont dans le cas présent...
Tourner largement à notre avantage !
Lahaut qui ne voyait pas encore tout à fait, où l’Oisix voulait exactement en venir : ???
Albatros poursuivit : ... car les "possibilités de pannes" y sont... infinies !!! Capito, Amico ?!
Lahaut (d’un air complice) : Ah, ah, ah... sacré canaille de Piaf ! Je "capito" très, très bien à présent !
Tu nous la joues en quelque sorte... façon "Yin" et "Yang" des Asiatiques ! Le "Négatif" toujours fortement lié au "Positif" !!!
Albatros (d’un œil malicieux) : En quelque sorte, Lahaut ! En quelque sorte...
Et puis dis-moi, Lahaut... nous sommes bien en Italie, non ?!
Lahaut : Bah oui, l’Oisix ! Bien que l’Italie ne soit pas encore unifiée en 1472, et qu’elle le sera bien plus tard...
Les "voyageurs du futur" que nous sommes, peuvent donc considérer que la Toscane fait déjà bien partie de l’Italie ! Et alors ?
Albatros (l’œil brillant) : Et alors Lahaut, puisque nous sommes bien en Italie...
La Commedia dell'arte peut donc… continuer !!!
Les deux compères se fendirent alors, d'un énorme éclat de rire...
Invité- Invité
- Message n°99
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
La Dolce Vita...
Au bout de quelques jours tout le monde avait trouvé une occupation toscane. Fabizan prenait des cours d’italien au marché du village voisin, Lahaut faisait de même au pensionnat des Jeune Filles à Marier, Solcha randonnait et traçait la carte des environs, Wapiti rêvait en observant le vol des papillons, Skyrgamur recensait les oiseaux du coin, Lili visitait les Caves, Pataugas avait commencé à bêcher un carré de terre, et Albatros suivait avec intérêt les progrès du jeune Leonardo.
- On voudra jamais me croire ! Même en rapportant des preuves on me croira jamais !
- Mais qui te parle de rentrer ? On n’est pas bien, là ?
- Et si on faisait venir les copains ?
- Oui, rapatrions le Village en Toscane ! Pile poil ici, année 1473, on change rien à rien.
- Et comment comptes-tu t’y prendre ?
- Je propose que nous y réfléchissions tous ensemble. Et… pas d’esprit chagrin, n’est-ce pas ? Le défaitisme n’a pas cours ici.
- Euh… il y a la solution dite « Soupe aux Choux », avec les extra-terrestres qui déménagent l’ensemble accroché au grappin de leur soucoupe volante.
- Leonardo, tu peux nous crayonner un projet dans ce sens ? Leonardo ! Mais où est-il passé ? Leonardooooo !
A ce moment-là, Fabizan revenant du marché :
- Tiens vous avez déplacé la Machine ?
- mondieumondieumondieu, le niard s’est tiré avec notre bagnole ! Nous v’là bien…
Au bout de quelques jours tout le monde avait trouvé une occupation toscane. Fabizan prenait des cours d’italien au marché du village voisin, Lahaut faisait de même au pensionnat des Jeune Filles à Marier, Solcha randonnait et traçait la carte des environs, Wapiti rêvait en observant le vol des papillons, Skyrgamur recensait les oiseaux du coin, Lili visitait les Caves, Pataugas avait commencé à bêcher un carré de terre, et Albatros suivait avec intérêt les progrès du jeune Leonardo.
- On voudra jamais me croire ! Même en rapportant des preuves on me croira jamais !
- Mais qui te parle de rentrer ? On n’est pas bien, là ?
- Et si on faisait venir les copains ?
- Oui, rapatrions le Village en Toscane ! Pile poil ici, année 1473, on change rien à rien.
- Et comment comptes-tu t’y prendre ?
- Je propose que nous y réfléchissions tous ensemble. Et… pas d’esprit chagrin, n’est-ce pas ? Le défaitisme n’a pas cours ici.
- Euh… il y a la solution dite « Soupe aux Choux », avec les extra-terrestres qui déménagent l’ensemble accroché au grappin de leur soucoupe volante.
- Leonardo, tu peux nous crayonner un projet dans ce sens ? Leonardo ! Mais où est-il passé ? Leonardooooo !
A ce moment-là, Fabizan revenant du marché :
- Tiens vous avez déplacé la Machine ?
- mondieumondieumondieu, le niard s’est tiré avec notre bagnole ! Nous v’là bien…
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
- Message n°100
Re: Perdus dans les couloirs du temps !
Mais dans quoi tu nous embarques là, Pataugas ?!!!
(L'Oisix va s'en mordre les plumes d'avoir insisté pour que tu te charges de l'épisode du jour... )
(L'Oisix va s'en mordre les plumes d'avoir insisté pour que tu te charges de l'épisode du jour... )
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac