Le Village du Peuple Etrange Voyageur

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    "Jusqu'au bout..." - Ile de Pâques & Colombie (2009/2010)

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    "Jusqu'au bout..." - Ile de Pâques & Colombie (2009/2010) - Page 5 Empty Re: "Jusqu'au bout..." - Ile de Pâques & Colombie (2009/2010)

    Message par Lilie Mar 16 Juin - 22:16

    17 Janvier 2010
    Plaza Bolivar, Bogota


    Jour J. H-9. J’attend le point information a ouvrir pour y laisser mes sacs, afin de pouvoir visiter la ville tranquillement, comme j’ai toute la journee devant moi. J’ai passe la nuit dans le bus, depuis Manizales. Je n’ai pas reussi a dormir, vraiment.

    Le centre ville de la capitale colombienne est bien calme a cette heure matinale dominicale... Mais au moins, il fait beau! Rien a voir avec mon premier passage ici il y a deux mois... Pinaize! C’etait il y a deux mois!... pfff... Deux mois!...

    ... Je repose le crayon, le sympathique militaire a qui j’ai demande l’heure d’ouverture du bureau revient me parler...


    (...)

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    Message par geob Mer 17 Juin - 11:17

    Les Colombiens n'aiment pas Ingrid Betancourt. Moi non plus. Quand on cherche la merde, on la trouve.[/i]


    Ce n'est pas moi qui te reprocherait d'avoir une opinion aussi tranchée, et loin de moi l'idée de te balancer une "fatwa" moralisatrice ! Seulement, tu ne dis pas pourquoi les Colombiens n'aiment pas Betencourt. Je suppose qu'il y a de leur part quelque chose comme de la xénophobie à son encontre, j'ai l'impression, peut être que je me trompe, qu'ils ne l'ont jamais considérée comme une colombienne à part entière. A t-elle cherchée "la merde", comme tu le dis? ( tu aimes tellement ce pays que tu te sens en total communion avec ses habitants, comme des expats en Thaïlande qui applaudissent quand les militaires sortent des casernes). C'est vrai qu'on lui a déconseillé de se rendre dans ce village où elle a été enlevé, et je crois qu'elle s'est faite manipulée car d'autres lui ont dit qu'elle n'avait rien à craindre. Dans ce genre d'histoire, il est difficile de se faire une idée raisonnable car on ne connait pas toutes les ramifications, et je le répète toutes les manipulations, tous les intérêts de tout à chacun. Pour ma part, quant à sa captivité infernale, je ne dirais pas bien fait pour sa gueule et ce pour une raison purement égoïste : je n'aurais pas aimé subir ce qu'elle a subi !!!
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    Message par Lilie Mer 17 Juin - 20:38

    Ils ne l'aiment pas purement et simplement parce qu'elle a contribué à donner mondialement une image 200% négative de leur pays.
    Je ne l'aime pas, parce qu'une victime pour moi n'est pas une politicienne qui, de tout son égo, se croit supérieure aux autres, et contre l'avis de tous, se rend en dans une zone sous "orden publico", à la rencontre des FARC, dans le seule et unique but de conquérir l'électorat.

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    Message par Lilie Mar 23 Juin - 19:20

    18 Eneiro 2010
    Calle Bailen, Madrid

    - Atterrissage tout en... –

    ... Tout en je ne sais quoi, mais tout le contraire de “en douceur”.

    J’apercois la Terre depuis le hublot de l’avion. Terre arride, ciel gris-bleu. Je ferme les yeux, a nouveau.

    L’avion pose ses roues sur l’aeroport de Madrid Barajas avant meme que je ne realise. Nouveau regard vers l’exterieur, des arbres denudes, nature morte. Changement radical avec la nature luxuriante dans laquelle j’ai evolue ces deux derniers mois.

    Descendue de la passerelle de l’avion, sans meme etre sortie en plein air, la premiere odeur qui penetre mes naseaux est celle desagreable de la cigarette. Je suis pourtant a l’interieur du terminal.
    Une fois mon nez habitue a l’odeur, il cherche desesperement d’autres parfums alors que je suis les interminables pancartes qui m’indiquent la sortie. Je ne sens rien, juste l’air conditionne. Quelques niveaux sous terre, me voici dans la navette qui doit elle aussi me mener a la sortie. J’apercois mon reflet dans la vitre du bolide sous-terrain: traits tires. Je me dis que la fatigue doit contribuer a ces premieres impressions negatives de retour. J’essaie de me rememorer les bonnes choses de la Colombie, mais je n’y arrive pas, les souvenirs sont bloques quelque part dans ma petite tete qui se demande ce qu’elle fait la. Ascenseurs futuristes, escalators, la navette part et moi je cherche le ciel, que je n’ai toujours pas vu depuis ma descente d’avion il y a une demi-heure. Faute d’air libre, je me dirige vers les toilettes, pour me rafraichir, et changer mes vetements que j’ai sur moi depuis que j’ai quitte Manizales dans le bus de nuit, il y a plus de vingt quatre heures. Passage a l’immigration, et encore de nouveaux panneaux a suivre, des tapis roulants, et le sol reluisant de l’aeroport, ses ascenseurs en verre. Et toujours pas d’odeurs. Je me crois dans un film futuriste, tout parait si aceptise, tout est regle comme une pendule. Je me crois dans le film “The Island” que j’ai vu l’autre soir a l’hotel de Riosucio, quand je revenais des montagnes avec Felipe. Je me sens extra-terrestre. Je me sens d’ailleurs. Je me sens perdue.

    Apres une heure a suivre les panneaux de sortie, j’ai enfin la possibilite de sortir dehors. Mais c’est sombre, un immense toit en metal cache toujours le ciel, c’est la ligne de taxis Je n’ai pas envie de bouffer du pot d’echappement comme “Bienvenue en Europe”. Alors je monte encore de nouveaux etages, pour me rendre aux departs. Oui, le vol Bogota-Madrid ayant ete retarde de deux heures au depart, on m’a change ma connexion pour Dublin, cette derniere etant maintenant a 20h30, ce qui me laisse toute la journee devant moi. Je veux en profiter pour visiter enfin Madrid, dont je ne connais que son aeroport ultra moderne jusqu’a present. Et pour me laisser plus de temps, je me rend au comptoir d’Iberia afin d’avoir ma carte d’embarquement des maintenant, si possible. Au comptoir d’Iberia, on me dit d’aller voir le comptoir de la compagnie avec qui je vole maintenant, puisque ce n’est plus avec Iberia, mais avec Aer Lingus que je dois continuer le trajet jusqu’a Dublin.

    - Et c’est ou?
    - C’est au terminal 1. Ici on est au terminal 4.
    - Et il est ou le terminal 1?
    - Vous prenez l’ascenseur, vous descendez au niveau 0, vous traversez la route, et vous prenez le bus vert et bleu.

    Soupir dans ma tete. Aceptisee, et compliquee. Bienvenue de nouveau en Europe!

    Je n’ai pas d’energie, je ne suis pas d’humeur grincheuse non plus. Juste vide, transparente, et perdue. Les souvenirs de Colombie ne viennent toujours pas. Je prend enfin l’air, quelques secondes, le temps de monter dans ce bus vert et bleu tout propre, et spacieux. Toujours pas d’odeur dans mes narines. Le terminal 1 est loin. Peut-etre a dix kilometres, peut-etre pour ca que le bus est equipe de beaux ecrans plats me dis-je, pour occuper les voyageurs en transit. Et ici, les teles, ce n’est pas la musique qu’elles jouent, mais de la publicite, ou de l’information.

    (...)

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    Message par Lilie Mer 24 Juin - 19:05


    Terminal 1. Les points d’enregistrement d’Aer Lingus sont fermes, et je ne vois pas de guichet de la compagnie. Point information, ou un mec blase et fatigue tente de rester humain en repondant aux questions des passagers. Mon tour.

    - Non, il n’y a pas de bureau d’Aer Lingus.
    - Et comment je fais si je veux avoir des informations sur mon vol?
    - Il faut aller au comptoir de Swissport.
    - Ah... et il est ou?
    - Plus loin, la bas.

    Ouh!... J’avais oublie ce que c’etait de tirer les vers du nez a quelqu’un quand depuis deux mois, a chacune de mes premieres questions d’orientation ou de recherche d’information, on me repondait avec un grand sourire, en prenant son temps, et souvent en sortant de sa boutique ou de son comptoir, pour me montrer la direction a suivre.
    Ca fait un moment maintenant, depuis le posage au sol, que je me dis que j’avais oublie ce que c’etait que le retour d’un voyage, que j’avais oublie que s’il y a une chose que je n’aime pas en voyage, c’est bien le retour, parce que c’est le plus dur.

    Finalement, on me dit que je ne peux pas avoir ma carte d’embarquement avant 18h. Bon, bien maintenant je n’ai plus qu’a trouve le point touristique (parce que le mec blase et fatigue me dit que c’est la-bas ou je dois me rendre pour savoir comment aller en ville). Facile, me dit-on:

    - Tu marches dix minutes jusqu’au Terminal 2 pour prendre le metro, et apres ce sont deux metros jusqu’a la Plaza de Espana.

    Plans de metro et de la ville en poche, je me dirige vers le metro, toujours dans l’aeroport. De nouveaux escalators et couloirs me ramenent sous terre. J’arrive enfin au metro. Les gens courent, et moi, j’avance en suivant les panneaux en me sentant toujours aussi etrangere a ce monde. Pas un papier parterre, le metro arrive dans trois minutes, un grand ecran plat montre les infos, Haiti sous les decombres du tremblement de terre. La machine arrive, je grimpe. Mes mains sur la rampe, je realise qu’elles sont bien bronzees comparees aux autres mains sur la meme rampe. Je regarde autour de moi et je suis frappee de voir des visages blancs, pales, et livides. Juste quelques rares gens de couleur se distinguent dans cette foule a l’air malade. En Colombie, j’etais palotte comparee aux autres; ici, c’est l’inverse! Et moi qui pense d’habitude que les blancs espagnols ont le teint plus fonce qu’en France...
    Les gens me regardent, plutot mon poncho, qui bien que raye noir et blanc, se distingue dans l’uniformite et la sobriete de gris, noirs et marrons. Ah! Apres le manque d’odeurs pour mes narines, voici que mes yeux reclament ces couleurs chaudes et vives des vetements estivaux! Fushia, vert, rose, bleu, orange, ... Ca, me dis-je, j’ai juste a attendre d’etre a Dublin pour en retrouver, la mode y etant tres coloree toute l’annee, sans doute pour combler le manque de soleil, ou s’en donner l’illusion.
    Je lis 14h sur la montre d’un de ces blancs poignets. Trois heures quasiment que l’avion a atteri, et je n’ai rien vu d’autre que l’aeroport, a peine apercu le ciel, et toujours rien senti que la clope et l’air conditionne, si celui-ci sent quelque chose.

    Changement de metro. Les gens courent a nouveau. Mais pourquoi ils courent?! me dis-je, il y a un metro toutes les trois minutes! Soudain, je me dis que d’ici quelques jours surement, moi aussi je me mettrai a courir...

    Enfin, je me trouve a l’air libre, sortie du monde sous-terrain! Plaza de Espana. Je respire a fond, et a mon desespoir, je ne sens rien, que l’air frais sur mon visage. Frais, mais pas froid, bonne surprise, la premiere. Quelques metres dans une allee, et enfin une odeur! Celle de la crotte de chien... Puis celle de l’alcool quand je passe un banc habite par deux clochards. Puis a nouveau, plus rien.
    En suivant mon plan, je me dirige vers le palais royal. C’est la, sur la Calle Bailen, que je comprends que ca ne sert a rien de chercher des odeurs, qu’ici, il n’y en a pas. Pas de marchands dans les rues, pas de garages, de vendeurs de caoutchouc, pas de fruits, pas de marchés, pas de portes ouvertes. Les odeurs ici sont naucives, on n’aime pas. On les garde a l’interieur des bars, des restos, et le reste c’est a l’exterieur de la ville ou cache derriere des portes bien fermees.


    (...)

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    Message par Lilie Jeu 25 Juin - 21:14

    Rapidement, j’oublie ma frustration olfactive, et finalement, le soleil qui perce doucement, cet air hivernal sec, commencent a me charmer. J’aime bien le froid. J’aime bien ces jolies journees d’hiver, froides ou fraiches, mais seches, et ensoleillees, timidement. Et ca fait longtemps que je n’en ai pas eues. A Dublin, c’est toujours humide, si ce n’est pluvieux, et venteux.
    J’aprecie ma balade dans les rues de la capitale espagnole, meme si celle-ci me parait bien calme. Il n’y a personne dans les rues, les cafes sont fermes. Au debut, je pense a l’heure du lunch. Puis l’heure passant, je me dis que c’est Lundi, et peut-etre est-ce pour ca que les bars sont fermes. Mais il n’y a pas de circulation dans la rue non plus. Peut-etre est-ce normal. Peut-etre ai-je oublie ce que c’est que le calme d’une ville europeenne, aussi capitale soit-elle. C’est vrai que ca grouille en Colombie. Comme ailleurs sur le continent, ou aileurs dans le monde tout simplement. Ici, en Europe, c’est un monde d’interieur realise-je soudain. Alors qu’ailleurs, tout est ouvert sur la rue, et sur les autres, ici, c’est l’inverse: la vie se passe a l’interieur, sauf les quelques terraces qu’on autorise impudiquement ou les plages noires de monde au mois d’Aout.

    Je suis dans un petit bar, biere et sandwich de jambon. Le pain etait sec, mais ca m’a tout de meme fait plaisir, un peu, de mettre du vrai pain sous mon palais apres deux mois de pain brioché.

    Il est quasiment 17h, je vais retourner a l’aeroport, tranquilement. Les souvenirs de voyage ne me venant toujours pas en tete. Je ne sais pas pourquoi. Tout ce que je sais, c’est que je n’aime pas les atterrissages. Vraiment pas.


    (...)

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    Message par Lilie Lun 29 Juin - 19:22

    19 janvier 2010
    Dublin

    - Pour de bon –


    J’ai pris le bus de l’aeroport jusqu’au centre ville de Dublin. Le froid d’une nuit hivernale europeenne me saisit quand je pose le pied sur O’Connell Street, mais c’est oublie le temps de quelques secondes, lorsque le sourire jusqu’aux oreilles, une bonne odeur de feu de cheminee vient reveiller mes narines! Je m’en etonne, je ne l’avais jamais remarquee avant, et je me dis qu’en plein centre ville de Dublin, cette bonne odeur liee a un doux sentiment de retour chez soi, provient forcement de quelque pub environnant. Mes deux sacs sur les epaules, un devant, un derriere, je me mets en marche vers l’appartement d’un couple d’amis, a 500 metres de la, chez qui il est prevu que je passe mes premiers jours de retour. Je sonne. Personne. Je suis un peu en avance sur mon heure de retard, il est 23h, et je savais qu’il n’y aurait personne a l’appartement avant quinze a vingt minutes plus tard. Alors j’attend dehors, a la porte de l’immeuble. Mais je n’ai pas de vetements suffisemment chauds sur moi, et il fait vraiment horriblement froid. Il y a quelques heures seulement, j’etais sous vingt cinq degres. Apres a peine plus de quinze minutes d’attente, le froid a gagne, je cede et decide de me mettre en route pour l’appart’ d’un bon pote, qui habite a une quinzaine de minutes de marche. Je sais que c’est un oiseau de nuit, et lui-meme voyageur, mon arrivee improviste ne le surprendra pas tant que ca j’imagine. S’il n’est pas la me dis-je, je reviendrai a l’appart’ de mes amis, au moins a marcher j’aurai moins froid qu’a attendre d’etre momifiee vivante.

    Je sonne a l’interphone. Dans la rue calme d’un Lundi soir de Janvier, une voix venue du cinquieme etage me lance:

    - Bouge pas, je viens t’ouvrir!

    On a parle quelques heures, jusqu’a tard dans la nuit, forcement. Il m’a laisse son lit, lui prenant les fauteuils. Quand je m’y oppose:

    - Non, attends! C’est normal. Tu viens de te taper deux jours de transit, tu rentres de voyage, prends le lit, c’est bon!

    Je ne l’ai pas entendu se lever, ni partir au boulot ce matin. J’ai dormi douze heures, sans broncher.

    Je regarde dehors, et les gens dans la rue ont l’air d’avoir vraiment tres froid, je n’apercois d’eux que la partie du visage se trouvant entre les poils frontaux et leur apendice nasal, le reste emmitoufle dans des epaisseurs de chauds tissus. Ont-ils encore une bouche pour embrasser ou sourire?
    Je n’ai pas envie de sortir dehors. A cause du froid. A cause de la fatigue. A cause de je ne sais quoi. Je prefere juste rester dans mon cocon, toute seule, au chaud, et tranquille. Parce que la, pour de bon, ce voyage est bel et bien fini. Et c’est comme s’il me fallait ma petite quarantaine pour faire partie de ce nouveau monde qui se trouve la, dehors. Un retour de voyage, c’est un peu comme le debut d’un autre. En moins agreable. Mais quitte a ce que ce ne soit pas sympa, je prefere encore que ca se passe ici, a Dublin, dans cette ville qui m’a adoptee il y a quelques annees et que malgre tout, je suis heureuse de retrouver."


    Fin.



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    Message par geob Mar 30 Juin - 14:46


    Alors qu’ailleurs, tout est ouvert sur la rue, et sur les autres, ici, c’est l’inverse: la vie se passe a l’interieur,

    C'est vrai qu'en dehors de l'Occident, tout est ouvert sur la rue. Je me demande si ce n'est lié au niveau de vie des pays. On pourrait parler de l'hypothèse du climat. Or, en 1994, je me souviens que nous avions voyagé en Chine sous des températures pas très agréables, nécessitant le port d'un blouson chaud et pourtant, et ça nous avait surpris, il y avait une grande activité sur les trottoirs, pas mal de restaurants populaires ouverts sur la rue, sans compter ceux qui servaient carrément sur les trottoirs. Vingt ans après... ça je ne saurais le confirmer !

    Le récit était vachement agréable à lire, et j'ai bien aimé tes réflexions personnelles.
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    Message par Skyrgamur Mar 30 Juin - 15:05

    Tout à une fin, même le lonnnnnnnnnnnnnnng voyage de Lilie.

    Merci Lilie pour cette tranche de vie. top ! bravo


    _________________
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    Message par Pondy Lun 6 Juil - 9:53

    Bravo et bravo et bravo et maintenant :

    La question-la question-la question !
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    Message par Lilie Lun 17 Aoû - 14:20

    Un retour de vacances à lire ce qui s'est passé dans les ruelles depuis un mois, et je m'aperçois que j'ai laissé une question en suspend!...

    La question, toute simple, que je voulais vous poser: la lecture de ce carnet vous a-t-elle donné une autre impression sur le Colombie que ce que vous pouviez en avoir ou l'image que vous aviez de ce pays était finalement assez proche de ce que vous avez pu lire?

    Lilie
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    Message par geob Mar 18 Aoû - 15:34


    Tu nous a fais découvrir l'âme des Colombiens, tu donnes même envie d'aller les voir !
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    Message par Wapiti Mer 19 Aoû - 17:58

    Lilie a écrit:La question, toute simple, que je voulais vous poser : la lecture de ce carnet vous a-t-elle donné une autre impression sur le Colombie que ce que vous pouviez en avoir ou l'image que vous aviez de ce pays était finalement assez proche de ce que vous avez pu lire ?
    Alors, Lilie, comment te dire...
    ... je répondrai volontiers à ta question... mais... quand j'aurais trouvé le temps de rattraper mon retard de lecture et avaler ce, je n'en doute point, très beau carnet de voyage et sa partie colombienne. clin d'oeil


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    Message par Pondy Lun 14 Sep - 10:41

    Ton long voyage de découvertes a été si dense, si aventureux que je suis bien certaine de n'aller jamais en Colombie. Je ne pourrais pas sortir d'un circuit convenu parce que je serais incapable de tracer une route comme la tienne.
    Trop vieille ? Sans doute...
    Avec trente ans de moins, oui, j'aurais mis mes pieds là-bas après avoir lu ton carnet.
    La lecture aura été un plaisir et ton regard sur ce coin de terre un ravissement.
    Wapata
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    Message par Wapata Lun 20 Juin - 13:24

    levé du mystère des statues de l'île de Pâques:

    http://www.ayoye.com/images/les-scientifiques-font-une-incroyable-decouverte-sous-les-statues-de-lile-de-paques/?ref=connerie


    _________________
    Patrick / Pádraic
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    "Veux tu vivre heureux ??? Alors voyages avec 2 sacs : l'un pour donner, l'autre pour recevoir." [Johann Wolfgang Von Goethe]
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