Merci Lilie, je connais une enfant sage qui va recevoir une vidéo du Père Noël.Lilie a écrit:Un message vidéo du Père-Noël pour Lahaut
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La grande absence de Lahaut (ou le nouveau conte de Noël 2013)
Skyrgamur- Localisation : Normandie
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Skyrgamur, le lutin Islandais
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Terminal des ferrys de Rostock, Allemagne.
Accoudé au comptoir, un grand zig en bob et imperméable (il ne s’est pas encore décidé à enfiler la combinaison de ski, même si l’hiver est déjà arrivé ici et le froid saisissant) grommelle devant une bière.
Il peste contre lui-même de ne pas avoir pensé aux évidents contrôles douaniers et de sécurité qu’il aurait à subir ici, avant d’embarquer sur un ferry à destination d’un port scandinave. Il s’interroge sur la bonne ou mauvaise idée de se faire déjà repérer (moins de 15 jours qu’il a quitté le Village, il trouve que c’est encore court) et surtout sur comment il pourrait arriver à faire passer ses bagages « douteux » et tout particulièrement son géolocalisateur (qui ne ressemble pas à un téléphone mobile ou une de ces modernes ‘tablettes numériques’, franchement, le génial inventeur, il aurait pu penser à cela quand-même !!) sans encombre (le génial inventeur l’ayant prévenu que les détecteurs d’aéroport pouvaient non seulement ne pas apprécier les ondes émises par l’appareil, mais surtout pouvaient endommager ce dernier !)…
Dans son monologue pour lui-même, à peine audible et compréhensible pour ses voisins, se distinguent régulièrement les mots : Helsinki… ferry… pas possible… douanes… embarquer… prison…
Un de ses voisins de comptoir et de bière, attiré par l’accent français et les mots qui transpirent, ose l’aborder :
- Hey ! Français ! Ça va l’ami ?
- Hmmm ?... Mouai (d’un air somme toute très renfrogné comme il sait parfois l’être).
- Je crois comprendre que tu cherches à embarquer sur un ferry pour Helsinki… Je voudrais pas me mêler de ce qui me regarde pas, mais… Si ça t’intéresse, j’ai peut-être un bon plan pour toi… Enfin, si tu me dis que ça me regarde pas, je disparais et je me tais, hein… Pas d’embrouille…
- Ha ouai ?! (soudainement beaucoup plus réveillé et moins maussade) Vas-y, raconte !
Le gars, voisin de comptoir, se présente comme un Français embarqué comme marin sur un des ferrys Finnlines qui font chaque jour la liaison entre Rostock et Helsinki. Comme tous les Français à bord, c’est en cuisine qu’il travaille et justement la compagnie a un gros problème actuellement : leur chef cuistot vient de les plaquer en dernière minute et il n’y a pas moyen de trouver un remplaçant. Le départ étant prévu… pour dans moins de deux heures, la situation est tendue et tout homme qui se présenterait pour le poste serait accueilli comme le Messie et sans autre formalité, qu’il en soit assuré.
Autant dire qu’il en fallait moins que cela pour que Lahaut trépigne d’impatience d’embarquer, ravi de ce coup du sort, de cette coïncidence favorable… d’autant qu’il a été marin de longs mois dans sa jeunesse (ce sera super de revivre une telle expérience !) et que cuisiner, ça le connait (surtout que sur un ferry, ses spécialités de chez Carrefour, faciles à cuisiner et délicieuses, c’est l’idéal !). Il prend juste le temps de vérifier auprès de son nouvel ami que cette embauche lui évitera le passage en douane et sous portique, ce qui lui est confirmé pour peu qu’il suive les consignes à la lettre, comme se présenter à 45 minutes (pas une de plus) de l’appareillage au guichet du personnel Finnlines où le responsable devrait l’attendre puisque son nouvel ami va de suite prévenir qu’il a trouvé la perle rare, THE cuistot qui manque.
- Paddy ! Une deuxième bière s’il te plait ! Heu… non. Hep ! Eine bier, Bitte.
Ça, il est fier de pouvoir affirmer qu’il sait le dire dans toutes les langues des pays qu’il a déjà visités, heureusement.
Accoudé au comptoir, un grand zig en bob et imperméable (il ne s’est pas encore décidé à enfiler la combinaison de ski, même si l’hiver est déjà arrivé ici et le froid saisissant) grommelle devant une bière.
Il peste contre lui-même de ne pas avoir pensé aux évidents contrôles douaniers et de sécurité qu’il aurait à subir ici, avant d’embarquer sur un ferry à destination d’un port scandinave. Il s’interroge sur la bonne ou mauvaise idée de se faire déjà repérer (moins de 15 jours qu’il a quitté le Village, il trouve que c’est encore court) et surtout sur comment il pourrait arriver à faire passer ses bagages « douteux » et tout particulièrement son géolocalisateur (qui ne ressemble pas à un téléphone mobile ou une de ces modernes ‘tablettes numériques’, franchement, le génial inventeur, il aurait pu penser à cela quand-même !!) sans encombre (le génial inventeur l’ayant prévenu que les détecteurs d’aéroport pouvaient non seulement ne pas apprécier les ondes émises par l’appareil, mais surtout pouvaient endommager ce dernier !)…
Dans son monologue pour lui-même, à peine audible et compréhensible pour ses voisins, se distinguent régulièrement les mots : Helsinki… ferry… pas possible… douanes… embarquer… prison…
Un de ses voisins de comptoir et de bière, attiré par l’accent français et les mots qui transpirent, ose l’aborder :
- Hey ! Français ! Ça va l’ami ?
- Hmmm ?... Mouai (d’un air somme toute très renfrogné comme il sait parfois l’être).
- Je crois comprendre que tu cherches à embarquer sur un ferry pour Helsinki… Je voudrais pas me mêler de ce qui me regarde pas, mais… Si ça t’intéresse, j’ai peut-être un bon plan pour toi… Enfin, si tu me dis que ça me regarde pas, je disparais et je me tais, hein… Pas d’embrouille…
- Ha ouai ?! (soudainement beaucoup plus réveillé et moins maussade) Vas-y, raconte !
Le gars, voisin de comptoir, se présente comme un Français embarqué comme marin sur un des ferrys Finnlines qui font chaque jour la liaison entre Rostock et Helsinki. Comme tous les Français à bord, c’est en cuisine qu’il travaille et justement la compagnie a un gros problème actuellement : leur chef cuistot vient de les plaquer en dernière minute et il n’y a pas moyen de trouver un remplaçant. Le départ étant prévu… pour dans moins de deux heures, la situation est tendue et tout homme qui se présenterait pour le poste serait accueilli comme le Messie et sans autre formalité, qu’il en soit assuré.
Autant dire qu’il en fallait moins que cela pour que Lahaut trépigne d’impatience d’embarquer, ravi de ce coup du sort, de cette coïncidence favorable… d’autant qu’il a été marin de longs mois dans sa jeunesse (ce sera super de revivre une telle expérience !) et que cuisiner, ça le connait (surtout que sur un ferry, ses spécialités de chez Carrefour, faciles à cuisiner et délicieuses, c’est l’idéal !). Il prend juste le temps de vérifier auprès de son nouvel ami que cette embauche lui évitera le passage en douane et sous portique, ce qui lui est confirmé pour peu qu’il suive les consignes à la lettre, comme se présenter à 45 minutes (pas une de plus) de l’appareillage au guichet du personnel Finnlines où le responsable devrait l’attendre puisque son nouvel ami va de suite prévenir qu’il a trouvé la perle rare, THE cuistot qui manque.
- Paddy ! Une deuxième bière s’il te plait ! Heu… non. Hep ! Eine bier, Bitte.
Ça, il est fier de pouvoir affirmer qu’il sait le dire dans toutes les langues des pays qu’il a déjà visités, heureusement.
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Skyrgamur- Localisation : Normandie
Y'a de l'intoxication alimentaire dans l'air.
URGENT, convoquer le SAMU à l'arrivée du ferry.
URGENT, convoquer le SAMU à l'arrivée du ferry.
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Skyrgamur, le lutin Islandais
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Faut avouer quand même que ce Père Noël est hypocrite. :Lilie a écrit:Un message vidéo du Père-Noël pour Lahaut
Il te dit que tu es polisson, par conséquent que, toi Lahaut, tu n'auras pas de cadeau, et après il te souhaite "JOYEUX NOEL".
Joyeux Noël, joyeux Noël... qu'est-ce que l'on s'en moque de ses souhaits !! puisqu'il sera malheureux de n'avoir pas eu de cadeau.
Donc il ne sera pas heureux pendant cette fête.
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
Solcha
Rappelez-moi de ne jamais manger sur un ferry finnois au mois de novembre!!
lahaut
pfff... moi je suis un as... voire même le champion du monde du réchauffe-plat des congelés par micro ondes... et cela s'apprend mesdames... et ce n'est pas donné à tout le monde pour acquérir ce savoir-faire !!
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Autant vous dire que jamais la Finnlines et le personnel de cuisine de son ferry n’ont autant regretté un recrutement que celui-ci.
Cette traversée de 40 heures aurait pu être la plus éprouvante jamais vécue par l’équipe de restauration à bord, si elle n’avait très vite découvert l’incompétence majeure de notre ami en matière culinaire et surtout de gestion d’une cuisine professionnelle, et très vite pris les mesures compensatoires nécessaires. Sans parler qu’il y a bien long qu’il n’a pas été marin et que son pied et son estomac ont bien réclamé toute la traversée pour se réhabituer à l’idée de la houle et du tangage en soutes surchauffées…
Ainsi donc est-il passé en moins d’une heure de chef cuistot à ouvreur de boîtes et sachets (compétence qu’il maitrise pleinement, heureusement, et le personnel à bord s'accorde à dire qu'ils n'ont jamais eu aussi efficace que lui dans ce domaine !), coincé et ceinturé dans un coin de la cuisine, loin de tout ustensile qu’il pourrait faire tomber ou sur lequel il pourrait se blesser, à proximité immédiate d’un bac d’évacuation des déchets non recyclables dans lequel il a pu benner tout ce qui le nécessitait.
Son nouvel ami le marin cuisinier ne s’étant pas formalisé outre-mesure de ces événements et cette situation, qui au contraire ont pimenté la traversée et l’ont bien fait sourire, n’a donc pas hésité à l’arrivée à l’aider à s’esquiver en douce et au plus vite du navire, sans demander son reste, ni salaire, ni remerciement. Après tout, tous deux savent pertinemment que l’essentiel est ailleurs : le voici maintenant sur le sol finlandais.
Après avoir révisé rapidement la phonétique des quelques mots indispensables à connaitre en finnois et qu’ils ont eu le temps de répéter durant les quelques heures passées ensemble…
…ils échangent une dernière poignée de main virile et se séparent devant la façade art nouveau de la gare centrale ferroviaire d’Helsinki.
Un coup d’œil au géolocalisateur confirme que la puce GPS, et donc la lettre en Noëllangue, se situent bien dans un rayon de mille kilomètres. Le signal faible laisse supposer qu’elle est encore loin, et plein nord, ce qui d’après les notes prises lors de ses net-recherches girondines, pourrait bien correspondre à Rovaniemi, le village dit « officiel » du Père Noël.
Il est donc temps de tester, après les compagnies françaises et allemandes, la VR Finnish Railways.
Cette traversée de 40 heures aurait pu être la plus éprouvante jamais vécue par l’équipe de restauration à bord, si elle n’avait très vite découvert l’incompétence majeure de notre ami en matière culinaire et surtout de gestion d’une cuisine professionnelle, et très vite pris les mesures compensatoires nécessaires. Sans parler qu’il y a bien long qu’il n’a pas été marin et que son pied et son estomac ont bien réclamé toute la traversée pour se réhabituer à l’idée de la houle et du tangage en soutes surchauffées…
Ainsi donc est-il passé en moins d’une heure de chef cuistot à ouvreur de boîtes et sachets (compétence qu’il maitrise pleinement, heureusement, et le personnel à bord s'accorde à dire qu'ils n'ont jamais eu aussi efficace que lui dans ce domaine !), coincé et ceinturé dans un coin de la cuisine, loin de tout ustensile qu’il pourrait faire tomber ou sur lequel il pourrait se blesser, à proximité immédiate d’un bac d’évacuation des déchets non recyclables dans lequel il a pu benner tout ce qui le nécessitait.
Son nouvel ami le marin cuisinier ne s’étant pas formalisé outre-mesure de ces événements et cette situation, qui au contraire ont pimenté la traversée et l’ont bien fait sourire, n’a donc pas hésité à l’arrivée à l’aider à s’esquiver en douce et au plus vite du navire, sans demander son reste, ni salaire, ni remerciement. Après tout, tous deux savent pertinemment que l’essentiel est ailleurs : le voici maintenant sur le sol finlandais.
Après avoir révisé rapidement la phonétique des quelques mots indispensables à connaitre en finnois et qu’ils ont eu le temps de répéter durant les quelques heures passées ensemble…
bonjour = hei ! merci = kiitos vous êtes jolie = olet melko je vous aime = rakastan sinua Père Noël = Joulupukki une bière SVP = olut kiitos ! |
Un coup d’œil au géolocalisateur confirme que la puce GPS, et donc la lettre en Noëllangue, se situent bien dans un rayon de mille kilomètres. Le signal faible laisse supposer qu’elle est encore loin, et plein nord, ce qui d’après les notes prises lors de ses net-recherches girondines, pourrait bien correspondre à Rovaniemi, le village dit « officiel » du Père Noël.
Il est donc temps de tester, après les compagnies françaises et allemandes, la VR Finnish Railways.
Dernière édition par Wapiti le Lun 2 Déc - 12:08, édité 1 fois (Raison : les accords, mes zamis, les accords !)
lahaut
........ Coûte que coûte j''irai rencontrer le père Noel !!
mamina- Localisation : Près de Pau, sur le chemin de St Jacques...
Ici aussi j'ai de la lecture en retard...
Bravo Wap' : beaucoup d'imagination + de la poésie + de l'humour = un chouette résultat (mais je suis encore loin du dénouement... si il y en a un !
Bravo Wap' : beaucoup d'imagination + de la poésie + de l'humour = un chouette résultat (mais je suis encore loin du dénouement... si il y en a un !
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Il y en aura un, Mamina, il y en aura un... que tout le monde attend, et Lahaut le premier !
Mais avant, il a tant de choses à vivre et découvrir... Noël, ce ne sera que le 25 décembre, non ?
Mais avant, il a tant de choses à vivre et découvrir... Noël, ce ne sera que le 25 décembre, non ?
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
A la descente du train, il prend douloureusement conscience qu’il est bien là au Cercle Polaire Arctique. En ce milieu de matinée, le jour est crépusculaire (le soleil ne doit pas être haut au-dessus de l’horizon et la couverture nuageuse mange toute sa faible luminosité) et il fait… bien froid (certes aux alentours de zéro, ce n'est pas catastrophique, mais avec une bonne petite brise à vous faire comprendre très vite ce que signifie "facteur vent - température ressentie") !
Le deuxième choc est de constater que Rovaniemi est une ville moderne qui n’a pas grand-chose à voir avec le Village du Père Noël tel qu’il se l’était imaginé si souvent.
Avant de quitter la gare il demande au guichet comme il peut où se trouve Joulupukki, le Père-Noël. Il constate alors que les locaux ont l’habitude des touristes étrangers ne cherchant que cette destination : on lui enfile avec dextérité entre les moufles les dépliants touristiques, le numéro et les horaires du bus numéro 8 et le plan pour rejoindre l’arrêt de bus le plus proche… le tout en anglais, bien sûr, mais il en comprend l’essentiel et trouve son chemin sans trop de difficulté.
C’est ainsi que moins d’une heure plus tard il se retrouve à une huitaine de kilomètres au nord de la ville, pile sur la ligne du cercle polaire arctique, au cœur d’un véritable parc d’attraction sur le thème du Père Noël, dans une effervescence toute touristique avec ses attractions, ses restaurants et boutiques, ses animations festives, ses groupes heureux baragouinant toutes les langues possibles et imaginables... A réellement se poser la question de savoir ce qu’il vient faire là !
Sauf que son géolocalisateur est formel : sa lettre en Noëllangue est bien par là.
D’abord, se loger au plus près et se débarrasser de son barda. Deux options d’hébergement semblent disponibles sur place : l’hôtel hivernal d’igloos et le village vacances de chalets… Grelottant, il opte pour le second qui, fort heureusement, a encore une unité de disponible pour lui pendant quelques jours.
En cette première journée il prend le temps de s’installer, se décrasser et se détendre de son très long voyage, se ravitailler (il déplore l'absence d'un Carrefour dans le coin, franchement ils auraient pu y penser !), se repérer dans le village et mettre la main sur un programme en français (ouf ! ça existe !) des lieux, visites et événements à vivre.
Il maudit déjà ce glacial pays presque enfoncé dans sa longue nuit polaire, ses tarifs exorbitants, l’anglais institué comme langue parlée et comprise de tous, toutes ces sollicitations commerciales, tous ces touristes qui rôdent ici avec leur marmaille…
Il apprécie néanmoins être resté en Union Européenne avec son euro, il reconnait la beauté des paysages enneigés dans le crépuscule diurne ou la nuit d’encre illuminée artificiellement, il s’amuse des chiens et rennes tirant gaiement les traineaux institués comme principaux moyens de transport au sein du village, il adore déjà cette magie de Noël qui transpire de partout…
Le deuxième choc est de constater que Rovaniemi est une ville moderne qui n’a pas grand-chose à voir avec le Village du Père Noël tel qu’il se l’était imaginé si souvent.
Avant de quitter la gare il demande au guichet comme il peut où se trouve Joulupukki, le Père-Noël. Il constate alors que les locaux ont l’habitude des touristes étrangers ne cherchant que cette destination : on lui enfile avec dextérité entre les moufles les dépliants touristiques, le numéro et les horaires du bus numéro 8 et le plan pour rejoindre l’arrêt de bus le plus proche… le tout en anglais, bien sûr, mais il en comprend l’essentiel et trouve son chemin sans trop de difficulté.
C’est ainsi que moins d’une heure plus tard il se retrouve à une huitaine de kilomètres au nord de la ville, pile sur la ligne du cercle polaire arctique, au cœur d’un véritable parc d’attraction sur le thème du Père Noël, dans une effervescence toute touristique avec ses attractions, ses restaurants et boutiques, ses animations festives, ses groupes heureux baragouinant toutes les langues possibles et imaginables... A réellement se poser la question de savoir ce qu’il vient faire là !
Sauf que son géolocalisateur est formel : sa lettre en Noëllangue est bien par là.
D’abord, se loger au plus près et se débarrasser de son barda. Deux options d’hébergement semblent disponibles sur place : l’hôtel hivernal d’igloos et le village vacances de chalets… Grelottant, il opte pour le second qui, fort heureusement, a encore une unité de disponible pour lui pendant quelques jours.
En cette première journée il prend le temps de s’installer, se décrasser et se détendre de son très long voyage, se ravitailler (il déplore l'absence d'un Carrefour dans le coin, franchement ils auraient pu y penser !), se repérer dans le village et mettre la main sur un programme en français (ouf ! ça existe !) des lieux, visites et événements à vivre.
Il maudit déjà ce glacial pays presque enfoncé dans sa longue nuit polaire, ses tarifs exorbitants, l’anglais institué comme langue parlée et comprise de tous, toutes ces sollicitations commerciales, tous ces touristes qui rôdent ici avec leur marmaille…
Il apprécie néanmoins être resté en Union Européenne avec son euro, il reconnait la beauté des paysages enneigés dans le crépuscule diurne ou la nuit d’encre illuminée artificiellement, il s’amuse des chiens et rennes tirant gaiement les traineaux institués comme principaux moyens de transport au sein du village, il adore déjà cette magie de Noël qui transpire de partout…
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Quel talent Wap' !!
Tu ne voudrais devenir romancière ?
Tu ne voudrais devenir romancière ?
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
ne le suis-je pas déjà ainsi ?
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
imanachnuelohim- Localisation : E(A)n 1195 Kemingsen
Oooooh si !!
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Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,de celui qui a changé 20 fois la forme de sa pensée et de sa vie
lahaut
Alors la suite !!!
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Pas de visite guidée en français actuellement : elle nécessite un minimum d’inscrits et il semble être le seul Français et touriste francophone à des kilomètres à la ronde. C’est vrai que les vacances scolaires sont terminées, là-bas, en France… cette France qui lui parait déjà si loin.
Bien décidé à tout découvrir néanmoins, et surtout il doit bien l’avouer où exactement est sa lettre, il est, en cette deuxième matinée arctique de son aventure, pile au rendez-vous au point d’information pour la visite guidée en anglais.
Serait-ce cela un miracle de Noël ?
Il ne le sait, mais quand la jeune guide en lutine costumée s’avance, il est déjà sous le charme. Et le miracle est total lorsqu’elle s’adresse à lui… en français ! En français et avec ce divin accent finlandais, ce sourire à faire fondre toutes les glaces du Pôle Nord, ce petit air espiègle très… lutin ne peut-il s’empêcher de penser.
Sólweig elle s’appelle, c’est écrit sur son badge apposé sur sa tenue rouge de lutin, là sur sa poitrine. Elle explique de suite qu’en finnois, cela se prononce « choulweille » mais ajoute très vite qu’elle sait qu’en français on dit plutôt « solvègue » et que cela ne la dérange pas, parce qu’elle adore la langue française et ses accents si particuliers.
Deux heures il a passé en sa compagnie. Deux heures de visite guidée pendant laquelle elle n’a pas hésité pas à traduire systématiquement ses commentaires en français pour notre seul ami, au plaisir également des anglophones présents qui s’amusent à écouter cette langue barbare chantée par une aussi charmante voix scandinave.
Probablement encore un miracle à mettre sur le compte de la magie de Noël, non ?
Deux heures pour tout découvrir du « vrai village du Père Noël » :
la Cabane Roosevelt ou Cabane du Cercle Polaire qui a accueilli Eleanor Roosevelt en 1950 et accueille aujourd’hui une exposition sur l’histoire du tourisme autour du cercle polaire,
la ligne magique du cercle polaire arctique sur laquelle il faut absolument se faire photographier,
le Bureau de Poste Principal du Père Noël et ses lutins sensés être très affairés à recevoir et trier le courrier provenant du monde entier,
le Bureau du Père Noël où d’autres lutins semblent travailler et où il est possible de rencontrer le Père Noël, discuter et se faire prendre en photo ou vidéo avec lui… ce que tous les touristes présents ont pris le temps de faire, bien sûr,
un peu plus loin la Maison de Noël et son exposition sur les coutumes et traditions de Noël du monde entier,
de l’autre côté la ferme Sirmakko où l’on découvre l’élevage de rennes, une cérémonie d’accueil et la cuisine typiquement lapones,
sans oublier les entrées des parcs proposant de faire de la luge ou des promenades en traineau tiré par des huskys ou des rennes, en motoneige…
Seul le Santa Park a été ‘oublié’ volontairement dans cette visite puisqu’il n’a pas encore ouvert ses portes en ce début de novembre. Il faudra donc attendre encore une quinzaine de jours avant de pouvoir découvrir cette grotte mystérieuse où l’on peut observer, d’après les prospectus, les lutins s’affairant à préparer Noël, l’école des lutins, des cours de cuisine de Mère Noël (ses biscuits secs au gingembre sont délicieux parait-il) et même un spectacle de lutins de Noël… sans parler du Père Noël ici aussi prêt à discuter un moment avec tous les petits et grands enfants qui viennent le voir.
Une bien belle visite guidée, certes, mais qui laisse notre ami franchement perplexe et sceptique…
Bien décidé à tout découvrir néanmoins, et surtout il doit bien l’avouer où exactement est sa lettre, il est, en cette deuxième matinée arctique de son aventure, pile au rendez-vous au point d’information pour la visite guidée en anglais.
Serait-ce cela un miracle de Noël ?
Il ne le sait, mais quand la jeune guide en lutine costumée s’avance, il est déjà sous le charme. Et le miracle est total lorsqu’elle s’adresse à lui… en français ! En français et avec ce divin accent finlandais, ce sourire à faire fondre toutes les glaces du Pôle Nord, ce petit air espiègle très… lutin ne peut-il s’empêcher de penser.
Sólweig elle s’appelle, c’est écrit sur son badge apposé sur sa tenue rouge de lutin, là sur sa poitrine. Elle explique de suite qu’en finnois, cela se prononce « choulweille » mais ajoute très vite qu’elle sait qu’en français on dit plutôt « solvègue » et que cela ne la dérange pas, parce qu’elle adore la langue française et ses accents si particuliers.
Deux heures il a passé en sa compagnie. Deux heures de visite guidée pendant laquelle elle n’a pas hésité pas à traduire systématiquement ses commentaires en français pour notre seul ami, au plaisir également des anglophones présents qui s’amusent à écouter cette langue barbare chantée par une aussi charmante voix scandinave.
Probablement encore un miracle à mettre sur le compte de la magie de Noël, non ?
Deux heures pour tout découvrir du « vrai village du Père Noël » :
la Cabane Roosevelt ou Cabane du Cercle Polaire qui a accueilli Eleanor Roosevelt en 1950 et accueille aujourd’hui une exposition sur l’histoire du tourisme autour du cercle polaire,
la ligne magique du cercle polaire arctique sur laquelle il faut absolument se faire photographier,
le Bureau de Poste Principal du Père Noël et ses lutins sensés être très affairés à recevoir et trier le courrier provenant du monde entier,
le Bureau du Père Noël où d’autres lutins semblent travailler et où il est possible de rencontrer le Père Noël, discuter et se faire prendre en photo ou vidéo avec lui… ce que tous les touristes présents ont pris le temps de faire, bien sûr,
un peu plus loin la Maison de Noël et son exposition sur les coutumes et traditions de Noël du monde entier,
de l’autre côté la ferme Sirmakko où l’on découvre l’élevage de rennes, une cérémonie d’accueil et la cuisine typiquement lapones,
sans oublier les entrées des parcs proposant de faire de la luge ou des promenades en traineau tiré par des huskys ou des rennes, en motoneige…
Seul le Santa Park a été ‘oublié’ volontairement dans cette visite puisqu’il n’a pas encore ouvert ses portes en ce début de novembre. Il faudra donc attendre encore une quinzaine de jours avant de pouvoir découvrir cette grotte mystérieuse où l’on peut observer, d’après les prospectus, les lutins s’affairant à préparer Noël, l’école des lutins, des cours de cuisine de Mère Noël (ses biscuits secs au gingembre sont délicieux parait-il) et même un spectacle de lutins de Noël… sans parler du Père Noël ici aussi prêt à discuter un moment avec tous les petits et grands enfants qui viennent le voir.
Une bien belle visite guidée, certes, mais qui laisse notre ami franchement perplexe et sceptique…
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Perplexe,
parce que sa lettre en Noëllangue est bien là, il l’a clairement localisée dans un sac de toile blanche empilé au fond du Bureau de Poste Principal du Père Noël… mais il lui a semblé que les lutins présents étaient plus disposés à jouer la comédie, faire semblant de travailler et papoter avec les touristes qu’à réellement traiter sérieusement ce courrier très important.
A moins, se dit-il que les lutins postiers de Noël ici présents soient des fonctionnaires, ce qui pourrait expliquer leur attitude et leur manque d’entrain au travail « réel » et « important »... Pfff ! C’est partout pareil finalement !
Sceptique,
parce que lors de sa visite dans le Bureau du Père Noël, il n’a pas été convaincu, mais alors pas du tout, d’être en face du « vrai » Père Noël.
Rendez-vous compte ! Un Père Noël certes costumé comme il le faut et semble-t-il avec une vraie belle barbe blanche, encore que il n’ait pas osé tirer dessus pour vérifier, mais qui passe son temps à papoter et se faire photographier avec les touristes. Ce n’est pas ainsi que le travail de Noël va s’effectuer, bon sang ! Ce doit sûrement être un sosie embauché pour le job en vitrine…
Et d’ailleurs l’argument ultime pour réfuter la véracité de ce Père Noël est là : celui-là a été incapable de parler en français avec lui ! Mais tout le monde sait que le « vrai » Père Noël parle toutes les langues possibles !!
Non, non, décidément tout ceci ressemble à une mascarade…
Lorsqu’à l’heure du déjeuner il repart seul, notre aventurier est bien troublé et quelque peu désabusé.
Que fait sa lettre en Noëllangue ici ? Où est le « vrai » Père Noël ? Sólweig est-elle une « vraie » lutine ? Qu’est-ce qu’elle est belle !! Où sont les « vrais » ateliers de Noël ? Et que va-t-il se passer maintenant ? Comment en apprendre plus ? Que doit-il faire ? Attendre un nouvel événement ici ou pousser plus loin ? où ça plus loin ? Et s'il ne se passait rien d'autre ici, si la piste de sa lettre s'arrêtait dans ce blède touristique et que le Père-Noël n'existait pas ? Non non, c'est pas possible, le Père-Noël, existe, il le sent, il le sait, il en est sûr ! Mais alors que faire ?...
parce que sa lettre en Noëllangue est bien là, il l’a clairement localisée dans un sac de toile blanche empilé au fond du Bureau de Poste Principal du Père Noël… mais il lui a semblé que les lutins présents étaient plus disposés à jouer la comédie, faire semblant de travailler et papoter avec les touristes qu’à réellement traiter sérieusement ce courrier très important.
A moins, se dit-il que les lutins postiers de Noël ici présents soient des fonctionnaires, ce qui pourrait expliquer leur attitude et leur manque d’entrain au travail « réel » et « important »... Pfff ! C’est partout pareil finalement !
Sceptique,
parce que lors de sa visite dans le Bureau du Père Noël, il n’a pas été convaincu, mais alors pas du tout, d’être en face du « vrai » Père Noël.
Rendez-vous compte ! Un Père Noël certes costumé comme il le faut et semble-t-il avec une vraie belle barbe blanche, encore que il n’ait pas osé tirer dessus pour vérifier, mais qui passe son temps à papoter et se faire photographier avec les touristes. Ce n’est pas ainsi que le travail de Noël va s’effectuer, bon sang ! Ce doit sûrement être un sosie embauché pour le job en vitrine…
Et d’ailleurs l’argument ultime pour réfuter la véracité de ce Père Noël est là : celui-là a été incapable de parler en français avec lui ! Mais tout le monde sait que le « vrai » Père Noël parle toutes les langues possibles !!
Non, non, décidément tout ceci ressemble à une mascarade…
Lorsqu’à l’heure du déjeuner il repart seul, notre aventurier est bien troublé et quelque peu désabusé.
Que fait sa lettre en Noëllangue ici ? Où est le « vrai » Père Noël ? Sólweig est-elle une « vraie » lutine ? Qu’est-ce qu’elle est belle !! Où sont les « vrais » ateliers de Noël ? Et que va-t-il se passer maintenant ? Comment en apprendre plus ? Que doit-il faire ? Attendre un nouvel événement ici ou pousser plus loin ? où ça plus loin ? Et s'il ne se passait rien d'autre ici, si la piste de sa lettre s'arrêtait dans ce blède touristique et que le Père-Noël n'existait pas ? Non non, c'est pas possible, le Père-Noël, existe, il le sent, il le sait, il en est sûr ! Mais alors que faire ?...
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Quand je vous disais qu'il était déjà sous le charme !
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
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Il n’a pas pu s’empêcher.
Il n’a pas pu s’empêcher de passer le reste de sa journée à guetter son planning et ses allées et venues, de loin, mine de rien.
Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’elle l’a vu, lui le grand en combi de ski blanche, bonnet et boots verts, écharpe et gants rouges, toujours présent au loin, c’est qu’elle sait qu’il l’épie… mine de rien.
Il n’a pas pu s’empêcher de revenir le lendemain à la même heure matinale pour participer à nouveau dans le même crépuscule à la même visite guidée en anglais. Ils se sont accueillis de sourires et clins d’œil. Elle a de nouveau pris le temps de traduire en français, avec des variations de texte et des compléments a-t-il pu noter avec plaisir.
Il n’a pas pu s’empêcher, à la fin de cette visite, de lui envoyer plusieurs de ses formules de drague foireuses… qui l’ont bien fait rire, de ce rire cristallin des anges.
Il n’en revenait pas : elle a accepté de partager son temps de déjeuner avec lui !
Ils ont discuté, beaucoup, longtemps. Elle a surtout beaucoup parlé, trop heureuse de pouvoir s’exprimer dans cette langue qu’elle aime tant. Ils ont bien ri aussi. Elle, surtout, a souvent éclaté de rire, parce qu’il est amusant ce frenchie et parce que Lui fait tout pour entendre cette cascade de bonheur à l’état pur qui lui enchante le cœur.
Il ne peut pas s’empêcher, il est complètement sous le charme. Elle doit avoir des pouvoirs magiques, c’est sûr, pour l’ensorceler ainsi, pense-t-il…
Il n’a pas pu s’empêcher de passer le reste de sa journée à guetter son planning et ses allées et venues, de loin, mine de rien.
Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’elle l’a vu, lui le grand en combi de ski blanche, bonnet et boots verts, écharpe et gants rouges, toujours présent au loin, c’est qu’elle sait qu’il l’épie… mine de rien.
Il n’a pas pu s’empêcher de revenir le lendemain à la même heure matinale pour participer à nouveau dans le même crépuscule à la même visite guidée en anglais. Ils se sont accueillis de sourires et clins d’œil. Elle a de nouveau pris le temps de traduire en français, avec des variations de texte et des compléments a-t-il pu noter avec plaisir.
Il n’a pas pu s’empêcher, à la fin de cette visite, de lui envoyer plusieurs de ses formules de drague foireuses… qui l’ont bien fait rire, de ce rire cristallin des anges.
Il n’en revenait pas : elle a accepté de partager son temps de déjeuner avec lui !
Ils ont discuté, beaucoup, longtemps. Elle a surtout beaucoup parlé, trop heureuse de pouvoir s’exprimer dans cette langue qu’elle aime tant. Ils ont bien ri aussi. Elle, surtout, a souvent éclaté de rire, parce qu’il est amusant ce frenchie et parce que Lui fait tout pour entendre cette cascade de bonheur à l’état pur qui lui enchante le cœur.
Il ne peut pas s’empêcher, il est complètement sous le charme. Elle doit avoir des pouvoirs magiques, c’est sûr, pour l’ensorceler ainsi, pense-t-il…
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Il faut vous dire que Sólweig, c’est une silhouette de rêve. La silhouette idéale d’après lui. Malgré les chaudes épaisseurs du costume de lutine, il avait deviné qu’elle a exactement ce qu’il faut là où il faut. De la côtoyer durant les jours suivants en intérieur chaleureux et plus légèrement vêtue, il est formel : une vraie bombe !
A bien y réfléchir, il trouve qu’elle ressemble énormément à quelqu’un qu’il connait déjà… mais oui, à FannedeLahaut bien sûr ! Les mêmes proportions, les mêmes atours, le même minois si craquant, les mêmes yeux de braises, la chevelure juste plus scandinave dans sa blondeur… Juste ce qu’il faut, comme il faut, là où il faut…
A en oublier tout le reste, sa vie en France, ses amies du Village, sa quête, son enquête, sa lettre, le Père Noël, tout, tout le reste…
Elle ne veut pas l’avouer mais il en est sûr, elle a des racines elfiques ! Il a vu cela dans son Petit Manuel Illustré des Êtres Magiques : les elfes font partie de la grande famille des lutins, et ils sont souvent grands et élancés, blonds et beaux, généreux… comme Sólweig. Sa chevelure est lumineuse avec ses reflets d’argent, son sourire est magique, son rire est cristallin… non, c’est sûr, elle a du sang elfique dans les veines.
Quelles que soient ses origines, Saamis comme elle le dit ou elfiques (après tout, le mélange des deux n’est pas impossible et pourrait tout bien expliquer), elle a su l’apprivoiser et le charmer.
Et, semble-t-il, s’est-elle laissée charmée également par ce Français resté grand gamin, puisqu’elle lui a sans réticence ouvert les portes de son cœur… en ami à tout le moins pour l’instant, et l’espace-temps de son quotidien.
Ainsi, dans les jours qui ont suivi a-t-elle proposé de passer ses temps libres avec lui, pour leur plus grand plaisir à tous les deux. Sans compter que pendant qu’elle travaille, il s’amuse à suivre la rouge lutine de loin, elle s’amuse à repérer au loin la grande combi blanche aux extrémités vert et rouge… comme un jeu de cache-cache enfantin sans cesse renouvelé. De vrais ados je vous dis !
A bien y réfléchir, il trouve qu’elle ressemble énormément à quelqu’un qu’il connait déjà… mais oui, à FannedeLahaut bien sûr ! Les mêmes proportions, les mêmes atours, le même minois si craquant, les mêmes yeux de braises, la chevelure juste plus scandinave dans sa blondeur… Juste ce qu’il faut, comme il faut, là où il faut…
A en oublier tout le reste, sa vie en France, ses amies du Village, sa quête, son enquête, sa lettre, le Père Noël, tout, tout le reste…
Elle ne veut pas l’avouer mais il en est sûr, elle a des racines elfiques ! Il a vu cela dans son Petit Manuel Illustré des Êtres Magiques : les elfes font partie de la grande famille des lutins, et ils sont souvent grands et élancés, blonds et beaux, généreux… comme Sólweig. Sa chevelure est lumineuse avec ses reflets d’argent, son sourire est magique, son rire est cristallin… non, c’est sûr, elle a du sang elfique dans les veines.
Quelles que soient ses origines, Saamis comme elle le dit ou elfiques (après tout, le mélange des deux n’est pas impossible et pourrait tout bien expliquer), elle a su l’apprivoiser et le charmer.
Et, semble-t-il, s’est-elle laissée charmée également par ce Français resté grand gamin, puisqu’elle lui a sans réticence ouvert les portes de son cœur… en ami à tout le moins pour l’instant, et l’espace-temps de son quotidien.
Ainsi, dans les jours qui ont suivi a-t-elle proposé de passer ses temps libres avec lui, pour leur plus grand plaisir à tous les deux. Sans compter que pendant qu’elle travaille, il s’amuse à suivre la rouge lutine de loin, elle s’amuse à repérer au loin la grande combi blanche aux extrémités vert et rouge… comme un jeu de cache-cache enfantin sans cesse renouvelé. De vrais ados je vous dis !
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"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
lahaut
JE NE VEUX PLUS RENTRER EN FRANCE !!!
Invité- Invité
Finalement, Wapiti-Lahaut, le couple le plus improbable et... ça fonctionne.
Elle chantait quoi Greco :
"Marions-les, marions-les
Je crois qu´ils se ressemblent
Marions-les, marions-les
Ils seront très heureux ensemble!"
Elle chantait quoi Greco :
"Marions-les, marions-les
Je crois qu´ils se ressemblent
Marions-les, marions-les
Ils seront très heureux ensemble!"
lahaut
Ne sais tu pas encore ce que j'en pense du mariage Pondy ?
Solcha
Oui, enfin, si en plus elle rit à ton humour... non seulement on est pas près de te revoir , mais en plus elle pourrait bien te faire changer d'avis sur le sujet