Mon Voisin Du Dessous (suite)

Ah, les profs de math, un calvaire !!
Mme Rosey distribuait les sujets de contrôle, une rangée paire et une rangée impaire pour éviter la triche.
Une heure de supplice et deux pages pleines de lignes de xxxxxxxxx en rongeant mon frein pendant que ma copine au devoir pair, excellente en math et en tout d'ailleurs, fasse le sien et dans les dernières dix minutes fasse le mien, puis, le glisse subrepticement vers moi.
Je recopie vite, vite, très vite et quand Mme Rosey déclare que c'est terminé, rend ma copie et range mes pages de xxxx dans mon cartable.
Quinze jours plus tard : la copine 14/20 et moi 17/20. Grrr grinçait la copine !!
J'ai revu il y a quelques années Mme Rosey, devenue une vénérable retraitée. Je lui raconte et elle me dit qu'elle se rappelait très bien des xxxxx et de la triche caractérisée mais n'en avait rien dit pour ne pas pénaliser la copine avec un zéro pointé pour chacune des tricheuses.

A Pataugas la question.

Désolée Pondy, je réponds avant Pataugas .

Je ne me souviens pas des noms. Suis dans la quarantaine, et ça fait longtemps que je suis sortie de l'école !
Quand j'avais quatorze ans j'avais un prof de maths qui était un véritable obsedé sexuel. Il dragait toutes les filles et en particulier une (pas moi), parce qu'elle lui répondait et qu'il prenait ces réponses comme des avances. Je ne l'aimait pas, il m'écoeurait trop.

Même question pour Pataugas...

A moi, avant Pataugas :

Je détestais les maths. Arrivée en 4e dans un nouveau collège, je découvre avec terreur (les autres filles aussi) la prof de math : Mlle Dambrine, le look de la vieille fille acariâtre : la cinquantaine, grande, sèche sans poitrine, la blouse blanche austère, le petit chignon serré et les lunettes et pas de sourire.
Et bien figurez vous que cette femme était pleine d'humanité et d'écoute et rendait les maths compréhensibles aux plus réfractaires, dont moi. Je n'ai jamais eu une note en dessous de 15 cette année là. Un bon souvenir finalement.

Je refile la question à Pataugas

Y'en a eu... sept.
Cinq hommes et deux femmes.
Le premier aimait Brel. Et pousser des gueulantes. Il terrorisait son auditoire. Enfin, il faisait semblant. Attendez... laissez-moi me souvenir...
...
Ca me revient. Tout doucement hein, cause que ça doit traverser un sacré champ d'années !
Il entrait dans la classe d'un pas balancé - pattes d'eph, coiffure post soixante-huitarde - tapait le cul de son cartable de prof sur son bureau de prof, tirait dudit cartable un cendrier de verre à fond épais qu'il balançait sur ledit bureau, mesurait d'un regard la crainte que son arrivée dessinait sur vingt-sept visages d'enfants qui n'osaient plus une seule respiration, et derrière son visage mal rasé Thonner - appelons-le ainsi - se marrait.
Puis il allumait une cigarette et se tournait vers le tableau où son écriture énergique brisait une première craie. Premier juron.

Par-delà le vacarme des grues et des chantiers, avait-il écrit, me rendant mon calepin.
Ca se terminait par: il nous faut regarder. Et c'était tiré d'un certain Jacques Brel, un gars qui beuglait Dieu sait quoi à la radio le dimanche matin et que je n'entendais jamais jusqu'au bout cause qu'il y avait toujours quelqu'un pour tourner le bouton du poste jusqu'à ce que la grenouille d'Albert Simon annonce des jours meilleurs.

Aux dernières nouvelles, Thonner serait à Brest.

Le 2ème...
Ca m'a pris du temps de me souvenir. Et puis... oui, c'était cette année-là.
Tout le collège avait été ébranlé par l'accident. Une jeune femme renversée par la voiture d'un chauffard qui avait pris la fuite dans la nuit, et le jeune homme inquiet du retard de sa fiancée qui la retrouva dans un fossé, agonisante.
Il a repris ses cours trois jours plus tard, en blouse blanche immaculée, avec le même accent traînant et sa gentillesse inchangée, simplement il s'interrompait souvent pour retirer ses lunettes et les essuyer, dos tourné.
Cette année-là tous les élèves de... Dédé, appelons-le Dédé, furent des cracks en maths.

pataugas a écrit: Aux dernières nouvelles, Thonner serait à Brest.

ps pour les jeunots et les jeunottes du Village ! eh oui, il fut un temps où les profs clopaient en classe. Inimaginable, non ?

Le 3ème.
Pfff... Nous l'avions surnommé... disons: Groucho. Le talent en moins.
Passons.

Le 4ème.
Rien à dire.

Le 5ème. La cinquième.
Première année de lycée. Peu de maths, mais une prof quand même. Pfff...
C'était toujours l'époque des pattes d'eph et des tenues cintrées mais l'eye-liner avait cédé la place au rimmel qui bordait les yeux de toiles d'araignée.
Moi, je préférais les yeux de Pierre à ceux de la prof de maths. Alors je les dessinais sur mes feuilles de cours, et aussi pendant les heures de colle.

La sixième.
Enceinte du début jusqu'à la fin de l'année scolaire, elle avait la tête dans les nuages et nous aussi même si c'était pas pour les mêmes raisons.
Des beaux yeux de Pierre j'étais passée à ceux de Paul, et tandis que Jacques faisait la cour à Françoise des amitiés se sont nouées qui poursuivent leur pérégrination à travers la vie.

Le 7ème et dernier prof de maths.
Je l'adorais. Nous l'adorions !
D'emblée il avait compris qu'il n'y aurait rien à tirer d'une classe de Terminale philo. Alors il nous soumettait des énigmes mathématiques dont il débattait avec nous puis il regardait ce que nous faisions avec la quadrature du cercle.

Cela n'a pas plu à tout le monde. Il a été muté contre son gré.

Fin de la réponse.

Question à MVDD:
Si MVDD n'exerçait pas le métier qui le/la fait croûter actuellement, quel serait son choix pour gagner sa vie et pourquoi ?

J'aime bien mon métier et je me vois le pratiquer encore pendant longtemps. Mais je n'aime pas trop avoir de patron . Si j'avais un peu plus de confiance en moi, je créerais ma propre société dans l'assistanat, conseil et gestion dans l'import-export.
Sinon, il y a une dizaine d'années je rêvais de devenir écrivain, mais après je me suis abonnée à Internet ..., je trouve qu'Internet est pire que la télé, on devient un peu accro.

Même question pour MVDD.

Flores a écrit:je créerais ma propre société dans l'assistanat, conseil et gestion dans l'import-export.

Ca s'appelle: passeur de main d'oeuvre clandestine.

pataugas a écrit:

Flores a écrit:je créerais ma propre société dans l'assistanat, conseil et gestion dans l'import-export.

Ca s'appelle: passeur de main d'oeuvre clandestine.

non, je parle des modes de paiement à l'international, comme les crédits documentaires (très importants et que mal faits peuvent ruiner une société), des carnets ATA (passeport pour du matériel professionnel qui passe aux douanes et qui ne sera pas vendu), des certificats en tout genre (mais toujours légaux ), des incoterms, des conventions, des contacts avec différents organismes (tous légaux ) et négociations avec les transporteurs. Impossible de faire ce travail en restant dans l'illégal... trop dangereux, car si pris par les douanes ou le fisc, les conséquences sont désastreuses.

Euh.... j'aurais fait un doctorat en biologie, serais devenue chercheur, et aurais bossé sur les pétrels. No stress et la nature comme terrain de jeu.

J'aurais fait des études de géologie et j'aurais passé ma vie à parcourir les mystères des couches de sédiments et les jaillissements des volcans, in situ évidemment !

J'ai toujours rêvé de devenir souffleur de verre.
Je trouve magique la transformation du sable en verre.

pataugas a écrit:Si MVDD n'exerçait pas le métier qui le/la fait croûter actuellement, quel serait son choix pour gagner sa vie et pourquoi ?

Ma profession n'étant qu'alimentaire, si j'avais réellement le choix, ce serait d'être rentier pour avoir plus de temps pour assouvir mes passions (très "trop ?" nombreuses).

Les métiers que j'ai voulu exercer, adolescent (et même adulte) se rapportaient tous à mes passions
- pilote de formule 1 (ma véritable vocation gâchée),
- guide de haute montagne,
- musicien (de studio uniquement - je déteste jouer en public)
- cinéaste

Je retransmets la question à MVDD

Je sais pas trop, y en a plein... la, ce qui me vient a l'esprit, c'est developpeuse de voyages (pedestres si possible), profession deja exercee.

MVDD, si ceux qui naissent dans les choux sont des vers de terre, ceux(celles) qui naissent dans les roses sont...?



Lilie

Des puceronnes ?

MVDD a t-il ou elle un tatouage ou percing ?

Ben voila! Selon Bardak, le monde est compose de vers de terre et de puceronnes!

Lilie, depuis le balcon du dessus car elle avait deja repondu a cette question, un jour qu'elle se trouvait sur le balcon du dessous

C'est pas vrai, elle avait déjà été posée ?

Bon, ben,pas d'idées innovantes aujourd'hui, MVDD peut-il ou elle venir à mon secours ?

Oui, je peux venir à ton secours. Tu verras, mon inspiration est débordante

MVDD (en espérant qu'il ne s'agisse pas de Fabizan), a-t-elle/il vu l'émission "Rendez-vous en terre inconnue avec Gilbert Montagné au Zanskar" et qu'en a-t-elle/il pensé ?

Pas vu, mais je viens de regarder ca, alors je laisse la question au VDD.





Lilie, quelques etages plus haut