1) Je suis pour une réforme des retraites car elle me semble inévitable, mais je ne me prononcerai pas sur celle qui est proposée parce que
- je ne connais pas l'intégralité du texte et donc les différents changements qu'elle annonce,
- et j'avoue donc ne pas savoir ce qui dans ce texte déplaît aux différents opposants qui la critiquent
2) Je suis conscient (et ce depuis longtemps) que toute réforme (qu'il s'agisse de la proposition actuelle ou d'une autre qui pourrait arriver plus tard) repoussera inévitablement l'âge à partir duquel je pourrai prétendre à la retraite.
De toute façon, en étant encore loin, je n'ai pas encore planifié la date à laquelle je compte me retirer de la vie active. Cela m'évite d'être régulièrement déçu parce qu'il faudra que je travaille plus longtemps
3) Mais il y a une chose avec laquelle je ne suis absolument pas d'accord (et ce n'est pas lié qu'aux retraites), c'est l'affirmation de Lahaut
lahaut a écrit:Moi je suis d'abord pour l'égalité pour tous
Je ne suis certainement pas pour l'égalité. Même si nous ne nous sommes jamais rencontrés, Lahaut et moi, je n'ai aucun doute pour affirmer qu'en nous mettant tous deux devant une glace, le reflet ne renverrait pas la même chose. 6 Milliards d'êtres humains identiques !!! Quelle horreur !
Nous sommes tous différents (donc non égaux) et heureusement.
Donc moi, je ne suis pas pour l'égalité, je suis pour
l'équité.
Et pour revenir au sujet des retraites, l'équité, cela ne signifie pas que tout le monde doive partir au même âge, ni même après le même nombre d'années de cotisation.
Ainsi, cela ne me choquerait absolument pas qu'une personne dont la pénibilité du travail est plus importante que celle du mien puisse partir plus tôt à la retraite que moi.
Par contre, je reconnais que cette équité n'est pas facile à déterminer. En effet, comment définir que tel travail est plus pénible que tel autre et qui doit/peut le définir ?
Une chose est certaine : avec le progrès, les règles qui avaient été définies à l'origine ont changé et ne peuvent plus être maintenues au seul prétexte de "non suppression" d'avantages acquis.
Contrairement à l'époque des trains à vapeur (du charbon à pelleter et respiré à pleins poumons), un conducteur de train ne peut effectivement plus prétendre aujourd'hui que son travail est plus dur que celui d'un ouvrier travaillant aux 3/8 dans une usine, auprès d'une machine assourdissante.
Mais comment arriver à classifier toutes les professions ?
Bref, je comprends que ce ne soit pas simple à définir, que cela provoque des débats à n'en plus finir. Mais par pitié, arrêtons de demander l'égalité à tout prix !