La balade du Dimanche

lahaut a écrit:Pourquoi se fatiguer (bêcher , se tordre le dos , arracher les mauvaises herbes , se salir les mains ,avoir des crampes aux bras , attendre des mois que cela pousse,suer ,avoir de la terre dans les ongles , creuser, arroser ,couper, arracher , tailler , récolter , etc ....)..... il est si facile d'aller au supermarché ou de se faire livrer par internet !!

Et si tu as autant de facilités, c'est parce que des pauvres c--s se sont cassés le dos pour toi
J'espère que tu y penses lorsque tu ouvres une boîte de petits pois...

Ca c'est du Wap'cours d'histoire!

Marrant comme les trucs demodes finissent toujours par revenir a la mode.

Quant au bon gout tes patates nouvelles du jardin, j'en ai eu sous le palais hier: un delice effectivement!

Lilie

Skyrgamur a écrit:C'est à l'abbé Lemire que l'on doit les jardins ouvriers.

C'est un pote de l'abbe Chamel?

Lilie

L'abbé Lemire avait un pote agé, c'est pour ça qu'il a créé les jardins ouvriers

Wapiti a écrit: Puis dans les années 1960-70 avec l'urbanisation massive d'après guerre et des 30 Glorieuses, l'entassement de la population (employés, ouvriers, immigrés ou non) dans les banlieues bétonnées et sordides, c'est l'Etat qui, pour les mêmes raisons de mieux-être de la masse populace, décide de développer les "jardins ouvriers", à la périphérie des quartiers d'habitation, au gré d'un terrain vague, d'un espace non constructible (maraicageux par exemple, ou le long des voies ferrées...) appartenant aux communes, en attribuant des parcelles à cultiver pour les besoins des familles. Ces petites concessions, gratuites ou louées, passent de génération en génération.

Ca me fait penser aux hortillonnages d'Amiens.

Lilie a écrit: C'est un pote de l'abbe Chamel?

Mais pas de l'Abbe Chnuel .

La balade du dimanche
c'est plutôt la balade du samedi soir et du dimanche matin écourtée à cause d'une ENORME averse avec une nuit à la belle étoile dans la forêt de Fontainebleau en compagnie de 3 véfistes dont Simone une villageoise de notre village .

Marche nocturne pour rejoindre notre bivouac



Arrêt casse croute



Notre bivouac en haut de la tour Denecourt



le lever de soleil le matin

lahaut a écrit:le lever de soleil le matin

C'est en général le matin que le soleil se lève

Je découvre cette balade lahautienne d'août.
C'est la dernière, le lever de soleil que je retiendrais...



A mon tour de vous emmener balader...
Aujourd'hui, après un coeur de boeuf presque "mode", je suis partie bras dessus, bras dessous avec ma voisine pour une bien belle visite d'une demeure que je n'avais fréquentée jusque là que sur ses abords : le Château de Ripaille à Thonon-les-Bains.

Dans les couleurs automnales, deux heures trente de visite m'ont épuisée mais je me suis régalée. voyez donc :

Au milieu de ses vignes tout juste récoltées, dominant le Léman, le Château de Ripaille :

Entrons sous son porche...

... pour découvrir ses façades...


... et ses intérieurs...


fourneau pour sécher les fruits, pressoir mécanique, tonneau sur charrette et autres ustensiles de vinification

l'évier et le piano de la cuisine XIX°
plafond en bas reliefs de bois peint d'époque (me demandez pas laquelle, j'ai déjà oublié)

jolie toile légendée : "Ripaille avant la restauration 1900"






Mais au-delà des lieux et de cette visite instructive et agréable, ce sont ces couleurs automnales qui nous ont marquées...


Nous repartons, dos au lac, face à la Dent d'Och qui a perdu ses premières neiges du weekend dernier...

Comme c'est beau!
Ces cuisines me font tomber en pâmoison.
Le château de Ripaille... Ca ne s'invente pas!
Est-il relégué à l'état de musée?
Dis, as-tu pu visiter toutes les pièces? Comment sont les combles? Et les caves? Et les cheminées?
Oh la la, quelle bâtisse!

Le château de Ripaille... Ca ne s'invente pas!

Et bien figure-toi qu'en fin de visite, nous avons appris que "faire ripaille" et le château de Ripaille n'avaient aucun lien ! (sauf celui que la rumeur insistante veut créer depuis quelques années...) :
- "faire ripaille" vient du vieux français et des soldats qui pillaient les villages conquis (ils allaient "riper") puis dégustaient leurs prises de guerre (ils faisaient alors ripailles)
- alors que le château en question a été bâti dans une zone en friche, ce qui s'appelait en patois local (plutôt suisse si j'ai tout suivi) un(e) "rispe"... déformé avec le temps en "ripaille"... D'ailleurs, pas mal de coins dans la région s'appellent encore "ripe", "rispe", "ripaye"...
Ainsi, les lieux, le domaine s'appelaient déjà ainsi avant que le fameux Amédée VIII, qui aimait effectivement la bonne chair et les succulentes recettes de Maître Chiquart, s'y installe en retraite religieuse... et alors il n'était point question de parties grandioses de chasse et de festins en son sein...
...parait-il ! Parce que quand on voit les cuisines, on peut avoir des doutes...
... mais... MAIS la cuisine photographiée est celle du château restauré au XIX° par l'industriel Engel-Gros. Rien à voir donc avec l'origine du nom du domaine.

Est-il relégué à l'état de musée?
Dis, as-tu pu visiter toutes les pièces? Comment sont les combles? Et les caves? Et les cheminées?

Pour l'essentiel des bâtiments, oui, c'est un monument historique ouvert au public grâce à la Fondation Ripaille qui gère le domaine.
Quelques dépendances semblent habitées et le vignoble qui entoure le château (21 ha) est toujours exploité.
Tout ne se visite pas néanmoins (ni les combles, ni les caves). Et la Salle des Ambassadeurs est ouverte à la location pour des séminaires ou banquets... et là, on peut y faire ripaille maintenant.

Pour en savoir un peu plus : http://www.ripaille.fr

ha ! J'ai oublié les cheminées... toutes aussi grandioses les unes que les autres ! Impressionnantes.
De quoi rêver de belles flambées de bons gros troncs... d'ailleurs il faisait tellement froid dans certaines pièces qu'on en avait bien envie !

La balade du dimanche, tranquilles premiere 12 de kilometres du Wicklow Way entre Marlay Park au Sud de Dublin, et le Johnny Fox's pub, dans les Wicklow Mounts... sous une brume enchanteresque:
































Lilie

C'est dimanche, je vous emmène sous un noyer.




Il reste quelques...

Tu as ce temps-là aujourd'hui ???!!!! Wouahou !!!
ça ferait rêver n'importe quel Savoyard sous le plomb glacé et humide synonyme de hauteurs bien blanches...

c'était il y a quelques jours, Wap

Me suis trompée de rubrique, je voulais poster dans la photo du dimanche et m'en tenir à la première image.

Elles sont très bien ici aussi ces belles photos ; même la deuxième : il aurait été dommage de nous en priver.
Et même si elles datent de quelques jours, nous faisons une belle "balade du dimanche" en les regardant, non ?

Il reste quelques...

... raisins de muscat!

Et le vignoble qui commence a prendre sa belle robe doree que j'aime tant... Oh! Merci Pataugas!

Lilie

Superbe! Merci dame Wap!

La balade du dimanche, je l'ai réalisée hier mardi, du côté d'Annecy...
... où je me suis rendue compte qu'en fait, l'automne, il suffisait que je change de rive pour aller à sa rencontre...
Du côté d'Annecy, les couleurs sont encore là, même si elles manquaient de soleil pour s'exposer ces derniers jours.




Et se souvenir que les années passées, le soleil était au rendez-vous de l'automne en feu...

Ah mais je viens de découvrir Ripaille et la dent d'Och...

Waouh, que de souvenirs qui affluent tout à coup

Merci Wap'

Dolma

Ce ne sera pas la balade du dimanche mais celle du samedi...
Un ciel si bleu, une température si douce, pas question de rester enfermés !
Une envie de voir si au-dessus du village les sommets ont sorti leurs chapeaux blancs et nous voilà sur les petits chemins pyrénéens !




Au passage dans les ruelles je vous ai presque toutes observées : Wapiti avait mis sa couette à l'air, Pondy un feu de cheminée, Lutine faisait sécher son linge au soleil, Lilie courait dans les fougères, les maisons de Lahaut et Immana semblaient bien abandonnées, du coup j'ai fait un petit détour et je suis allée ouvrir les volets, pas vu Pataugas surement dans la neige pour les premières photos, Fabizan au repos derrière sa fenêtre...
le bistrot encore bien calme avant l'ouverture de ce soir, et des animaux à la recherche de leur propriétaire...





Pas vu non plus d'éléphant reniflant un pot de moutarde en bas nylon.... et heureusement car sinon Papipic me faisait rentrer de suite !
Au moment de partir, le soleil nous fait un dernier coucou derrière la montagne...

Oh Mamina quelle bonne idée!
Photos d'hiver bientôt, avec la lumière bretonne, entre un rendez-vous avec une bourriche d'huîtres et un autre avec une marmite de moules marinière, miam miam la gourmande en moi ne dort jamais.
Préoccupation du jour: le calendrier des marées.

Ô merci, Mamina, pour cette belle promenade automnale au Village.

Mamina, la poule, on peut la plumer ?