Thaïlande 2022 : le retour !
Une semaine à Chiang Raï et j'ai déjà l'impression de n'avoir jamais quitté cette ville !
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Adieu Paris, sous un ciel de sinistrose...
... alors la motivation d'échapper à cette ambiance a été plus forte que tout, et cette nuit où je jette quelques mots sur un écran me conforte aussi d'avoir retrouver l'envie de partir malgré ce peu de goût de faire mes bagages, de subir tous ces contrôles avant d'embarquer, enlever sa ceinture, ses clés, son téléphone, son ordinateur... oh comme les terroristes nous ont bien pourri la vie, ad vitam aeternam (elle est définitivement perdue l'époque où nous embarquions pour les lointains ensoleillés, les mains dans les poches.)
Paris-Taipeh, douze heures de vol, je n'ai pu dormir, alors j'ai vu ou plutôt revu cinq ou six films, dont le chef d'œuvre des chefs d'œuvre : West Side Story ! A la fin, des larmes ont brouillé ma vue, heureusement d'ailleurs parce que mes yeux devenus secs, rouges, à se fixer sur un écran pendant des heures, avaient besoin d'un bain de fraicheur. Escale donc à Taiwan, le temps de prendre un autre avion pour Bangkok, mais en passant une nouvelle fois par des fouilles agaçantes. Taipeh-Bangkok, de la place dans l'avion, trois heures vingt de vol, une formalité...
(Taipeh-Bangkok, bientôt l'atterrissage)
... et j'ai terminé par un vol Bangkok-Chiang Rai (fouille avant d'embarquer) où je suis arrivé après avoir passé quasiment vint quatre heures sans dormir... de quoi de devenir excessivement tendu !
Les Gentils
Deux ans plus-tard, et comme dirait la chanson ils n'ont pas changé. Leur restaurant fonctionne toujours avec les services de livraison à domicile, ils ont pris le plis d'ouvrir plus tard le matin ; au fond, c'est juste une impression, le Covid leur a rendu la vie moins compliquée, à vrai dire parce qu'ils ont moins de clients en salle : les services de livraison de nourriture à domicile se sont multiplié. Madame me préfère sans la barbichette, c'est beaucoup mieux dit-elle en souriant, mais voici que le mari m'apporte le grand sac qu'ils m'ont conservé pendant deux années, et moi, à leur grande surprise, je leur tends un petit sac en échange : il contient une boite de chocolats assortis ! Je me devais de faire un geste, ils ont tellement été ... gentils !
Laundry
Dans la petite rue qui passe devant mon hôtel, je suis interpellé par quelqu'un qui arrive derrière mon dos. Mister ! Mister ! Sawadi ! Merde ! Qui c'est? C'est le mari de la dame du "pressing" qui, un jour, l' avait humilié devant moi parce qu'il m'avait demandé trop d'argent (en fait, quelques baths de plus, vraiment pas grand chose pour un "farang" comme moi). Depuis j'ai recommencé à leur donner du linge à laver, pas la vocation de m'emmerder ici avec ces contingences, je le fais suffisamment à Paris !
Ils sont incroyable tous les deux, ils sont souvent sans monnaie. C'est pas grave (maï pen raï) qu'elle me dit, tu paieras demain !
Tout de même, je m'interroge, comment il a fait pour me reconnaitre de dos?
Ca doit être ma silhouette de traviole !
Marché du samedi soir
Cette kermesse hebdomadaire le long d'une rue sur presque un kilomètre, pas loin de mon quartier, revit comme à l'époque avant Covid. Pourtant, il y a un signe qui rappelle un passé qui ne meurt pas : quasiment tous les thaïs portent un masque ! C'est impressionnant de se balader au milieu de cette foule masquée ! Même en pleine nature, il n'est pas rare d'en croiser masqué, ce qui me parait pousser un peu loin le principe de précaution mais voilà, le thaïlandais obéit aux consignes du gouvernement -peut être que ça reviendra en France?
Maadadayo !