à préparer au fil de la saison, à offrir selon son bon plaisir

Termomix!


Lilie

tssst tssst tout à la cuiller en bois !
(tu m'as obligée à googolgler pour ton termomix  )

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pataugas a écrit:Euh... Wapata, où en es-tu avec ton angélique ?

 

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après 11 jours de belles couleurs vertes apparaissent et de bonnes odeurs s'envolent quand on ouvre les bocaux et ça murit doucement tout doucement

(dsl pas photo l'apn a pris un bain malencontreux et nous avons tout essayé, massage, bouche à objectif, électrochoc mais rien n'a y fait :snff:l'est décédé l'apn )

RIP l'APN  
Et... vive le Père Noêl !  

C'est aujourd'hui un grand jour pour Lilie.
Elle va avoir ses premières web-confiotes !



Tomates vertes + un pamplemousse + un peu de gingembre confit + quelques dés de pastèque.

           

 

lahaut a écrit:

T'apporteras ton nutella, mon drôle !

 

Bon, pas top les photos, mais elles ont le mérite d'(enfin) exister

Voici donc les préparations d'angélique du Wapfrérot :



A l'odeur (me suis contentée de l'odeur ), je préfère la préparation de gauche...
A la couleur, c'est plutôt celle de droite... le vert fluo, j'adore !

 

Journée de déménagement, j'en profite pour filtrer et mettre en bouteille la première macération:




Ce qu'il en reste au fond du bocal...



... à hacher menu et incorporer dans je ne sais quelle préparation ?
Une autre fois, ailleurs, différemment ou pas du tout.
Le compost s'en accommodera.
Les minuscules aussi ?  

Hips ! les minuscules, hips !  

Pataugas! Ayé! J'ai fait mes premières confitures cette semaine! Mûres-basilic, goûtée au petit déjeuner ce matin-même: un délice! Je vais tenter d'oublier les quelques pots, stockés à côté des rhums arrangés (que je réussis à oublier depuis à peine 3 semaines! ), pour les retrouver avec d'autant plus de plaisir d'ici quelques mois. Une heure de cueillette = un kilo de mûres = 3 pots de confiture. Dans le processus, je crois bien que ce que je préfère, c'est la ceuillette, devant même la cuillère en bois!  


Lilie

 

Des photos ! Des photos !

De celui entamé ce matin:;-): :





Lilie

Enfant, j'accompagnais mère, grand-mère et arrière-grand-mère dans les ronciers. Elles étaient cuirassées de la tête aux pieds de fripes épaisses, et remplissaient un seau à lait en fer-blanc accroché à une ceinture.
Moi, c'est les épines qui m'accrochaient, me griffaient, m'immobilisaient.
Je négociais : retour à la liberté une fois le fond du récipient garni de mûres.
Dans le chemin envahi par les hautes herbes, je m'asseyais au soleil et je mangeais les fruits un à un, en rêvassant pendant des heures.

Puis venait l'épisode des confitures.
La cuisine était en ébullition, on avait retourné un tabouret et noué les coins d'un lange de coton autour de ses pieds. Attention ! Pousse-toi ! La marmite se déversait et du lange cramoisi la gelée suintait dans un récipient. Fascinant.

Puis les pots, nombreux, et la gelée sombre, parfaitement lisse, qui y jouait de quelques transparences.
Ils étaient rangés au grenier et ce grenier était, .... bon, je pourrais poursuivre sur le sujet du grenier mais on parle de confitures, donc :

Le petit-déjeuner :
Mange quelque chose ! Tu dois manger ! Il faut manger !
Alors oui, puisqu'il faut une tartine de pain frais et beurré, qu'au moins elle se pare de cette image jolie,et de sa transparence cramoisie, la gelée de mûres.

C'est marrant comme les confitures nous renvoient tous à l'enfance.  


Lilie

 Ayant fait une bêtise, la petite Jeanne fut punie  et enfermée dans un cagibi, au pain sec et à l'eau, son -célèbre- grand-père lui porta un pot de confiture...

" la petite Jeanne fut punie et enfermée dans un cagibi, au pain sec et à l'eau,..."

Méthode éducative musclée !! Nous, c'était le grand-père qui nous punissait dans ce qu'on appelait la soue à charbon. Pas de lumière et le temps de punition qui n'en finissait pas

Et voilà, après une petite dernière (quelques quartiers de pêches de vigne lâchés dans un fond d'eau-de-vie de sorbier) je me suis transformée en dame Patience.
Comme la tante du même nom, soeur de Prudence, dans un roman lu enfant.   Le Clan Campbell ? De Louisa May Alcott ?
En Ecosse sans doute, mais y avait-il des fantômes ?  
En tout cas y'avait pas de rez-de-chaussée comme le mien, où c'est-y que la cave touche au grenier, avec des poutres et deux volées de marches raides comme le verglas, des bocaux de macérations dans un placard, des pommes sur des clayettes, de la pénombre et une fenêtre à la vitre fêlée qui donne sur le passage des De Gouttière.

Patience, donc.
Patience et oubli jusqu'à la fin de l'hiver.
Cause que sous peu débutera la saison des "bredelés" - petits gâteaux de Noël - et que je connais une Demoiselle qui a le sourire accroché derrière les oreilles à l'idée de passer quelques mercredis dans la maison de Schtroumpf, les mains dans la farine.

Qui n'aurait pas le sourire aux oreilles à l'idée de passer ses Mercredis dans la maison des Schtroumpfs!   Schtroumpf alors!


Lilie

PS: si t'as besoin d'un palais pour goûter toutes tes préparations, je me sacrifie.


Lilie