par Invité Lun 30 Sep - 15:20
Ben moi, si j'avais ce livre, ce serait une occasion en or, de raconter de telle sorte que le frisson de crainte soit un frisson délicieux.
L'imaginaire de l'enfant n'est pas du tout le nôtre et c'est notre voix, plus que l'image qui accroche l'intérêt de l'enfant.
Ici, j'ai un livre très ancien, un bon petit diable où l'on voit l'affreuse Madame Mac'Miche (le dessin est au crayon) fouetter Charles, cette image là est terrorisante tant elle colle à une réalité possible. La violence qui peut exister.
Dans ton livre, Lilie, le lutin ne renvoie pas à une réalité connue et c'est là la différence.
L'illustrateur parle à l'imaginaire de l'adulte bien plus qu'à celle de l'enfant.
Les gnomes n'expriment aucune violence mais des peurs irraisonnées, ce n'est pas du tout la même chose.
A mon sens.