par espacien Mar 14 Déc - 19:23
Tiens c’est vrai ça qu’il est zarbi le nouveau !¿
Chère Fabizan,
A part le sexe, les femmes, les drogues (toutes), l’alcool, le tabagisme, les jeux de hasard et d’argent, les armes à feu, la bagarre pour rien ou le plaisir de taper sur les plus petits que lui, la fait-néantise, le flambage de pognon qu’il jette par les fenêtres, la conduite dangereuse sur route verglacée.. espacien n’a aucun vice. Mais depuis qu’il a rencontré un trésor, il se sépare de ses berrrrk mauvaises habitudes. Aussi il arrive parfois que dans sa tête les rouages fassent couic_couic_couic et même que toutes les cases du cerveau se collent entre elles. Faut pas chercher, ça lui passera et c’est bien fait pour sa pomme.
Exemple : En fin d’aprèm, il part en furie, grimpe sur le toit pour nettoyer les chenaux, gueule parce que tout est gelé, manque de glisser, redescend du toit.
Par le passé : espacien, un pied en appui sur le premier barreau de l’échelle, aurait d’abord commencé par allumer un clop puis lever la tête vers le toit pour réfléchir à koikess il pourrait bien se trouver dans les chenaux ? Puis la dernière bouffée avalée, il se serait dit à lui-même « ça doit être tout gelé là-haut, inutile de monter et risquer la voltige. » Direct, il aurait plié l’échelle sans même monter.
Espacien fait les choses à fond de train et sans réfléchir. Mais ça lui passera comme d’ailleurs de parler ici de lui à la troisième personne.
Tiens, vais m’enfermer dans ma cahute, taper comme un malade sur les touches du piano, écouter un disque débile, monter à fond les watts de la sono, déménager ce meuble qui m’ennuie depuis longtemps, taper à nouveau sur le piano, coudre à la machine des écussons sur mon sac à dos, déplacer un fauteuil, remettre dans son vase le bouquet de tulipes fanées jeté ce matin, passer l’aspirateur, sonner chez la voisine pour engueuler son fils qui joue de la batterie, puis courir chez le fleuriste à côté, re-sonner chez la voisine, lui offrir le bouquet pour m’excuser, refuser l’apéritif qu’elle me propose (c’est pas elle ma dorée, elle n’a aucune chance avec moi), grimper 4 à 4 les marches de l’escalier jusqu’au second pour rien, redescendre 4 à 4 les marches jusqu’au rez-de-chaussée, me cogner la tête à la rambarde en bois (arrêter de parler à voix haute à ma dorée), fermer les volets, lire un livre en commençant par la dernière page, ouvrir les volets, manger des pastas, ne plus penser à rien, impossible, tout recommencer par le début, insulter les flics qui sonneront à la porte pour tapage nocturne, boire un chocolat chaud, prendre un stylo, écraser sa bille sur un mur.. Puis au matin, avant que le soleil ne se lève, j’enfilerai mes quilles dans du chaud et je partirai le long de la Dordogne en quête de quiétude sur le fil de l’eau.