Entre Lisdoonvarna (Lios Dúin Bhearna) et Craggagh, je me trouve à rouler entre de superbes fleurs rouges qui me dessinent une haie d'honneur. Ne me demandez pas de quoi il s'agit, je n'y connais rien.
Je m’arrête quelques mètres plus loin et reviens sur mes pas pour prendre en photo ces plantes et le décor qu’elles représentent : cette petite route, ces arbustes et le ciel du comté de Clare.
C’est alors que je le vois arriver au loin, ce tracteur rouge sorti d’un autre âge. Il est magnifique au milieu de cet ensemble fleuri avec lequel il est assorti.
Je ne peux m’empêcher de prendre plusieurs photos sous des angles différents. Je m’interromps lorsque le conducteur est assez prêt pour qu’on puisse le reconnaître. En effet, je suis plutôt pudique et ne suis pas du genre à « mitrailler » les gens de visu (pas plus avec un appareil photo ou n’importe quel autre engin d’ailleurs J).
L’homme m’a vu. Je me range sur le côté pour le laisser passer (nous sommes sur une route d’Irlande qui laisse difficilement la possibilité à un tracteur et un piéton de se croiser).
Je le vois de plus en plus nettement lorsque son tracteur approche. Il est beau. Son visage est marqué par les années, la pluie, le vent…et l’alcool certainement.
Mais il parade devant celui qui le prenait pour modèle quelques minutes auparavant.
Et lorsque nous nous saluons franchement d’une main levée en évidence, moi serré sur le côté pour le voir passer, lui assis sur sa machine, droit et fier, son sourire franc et sincère vaut toutes les Guinness du monde.
]Oh le beau tracteur ![/url]
Je m’arrête quelques mètres plus loin et reviens sur mes pas pour prendre en photo ces plantes et le décor qu’elles représentent : cette petite route, ces arbustes et le ciel du comté de Clare.
C’est alors que je le vois arriver au loin, ce tracteur rouge sorti d’un autre âge. Il est magnifique au milieu de cet ensemble fleuri avec lequel il est assorti.
Je ne peux m’empêcher de prendre plusieurs photos sous des angles différents. Je m’interromps lorsque le conducteur est assez prêt pour qu’on puisse le reconnaître. En effet, je suis plutôt pudique et ne suis pas du genre à « mitrailler » les gens de visu (pas plus avec un appareil photo ou n’importe quel autre engin d’ailleurs J).
L’homme m’a vu. Je me range sur le côté pour le laisser passer (nous sommes sur une route d’Irlande qui laisse difficilement la possibilité à un tracteur et un piéton de se croiser).
Je le vois de plus en plus nettement lorsque son tracteur approche. Il est beau. Son visage est marqué par les années, la pluie, le vent…et l’alcool certainement.
Mais il parade devant celui qui le prenait pour modèle quelques minutes auparavant.
Et lorsque nous nous saluons franchement d’une main levée en évidence, moi serré sur le côté pour le voir passer, lui assis sur sa machine, droit et fier, son sourire franc et sincère vaut toutes les Guinness du monde.
]Oh le beau tracteur ![/url]