Les Enfants Abandonnés.
Les petits enfants qui vivent choyés, aimés, confortablement installés dans leurs existences dépourvues d'inquiétudes, ces grosses inquiétudes qui empêchent de rire, ont parfois des idées de jeux qui ressemblent fort à l'histoire du Petit Poucet revisité.
Cet été là, ils furent durant quelques semaines des Enfants Abandonnés.
Le décor :
La rivière qui serpente dans un sous-bois tapissé de muguet qui a perdu ses clochettes depuis quelques semaines.
Un sous-bois à peine rayé de soleil où les branches de charme échouées sont autant de bois pour construire l'abri de fortune où des parents épouvantables ont osé laissé des enfants affamés.
Un chemin menant à un village minuscule
Cinq petits. Entre dix et trois ans.
Une grand-mère prête à toutes les inventions qui font vivre les rêves même les plus saugrenus.
Des jours de pluie, les plus précieux, l'abandon est plus terrifiant quand la boue barbouille les mains, les visages et les pieds.
Des jours de soleil quand la rivière si peu profonde scintille.
Du foin dans le champ.
Des bouses de vaches craquelées de sécheresse au cœur encore frais et odorant
Un sac à dos avec du pain bien rassis et de l'eau teintée d'antésite comme de l'eau croupie.
Les parents font la sieste.
« Allez, Mamido, on y va, allez »
.../...
Les petits enfants qui vivent choyés, aimés, confortablement installés dans leurs existences dépourvues d'inquiétudes, ces grosses inquiétudes qui empêchent de rire, ont parfois des idées de jeux qui ressemblent fort à l'histoire du Petit Poucet revisité.
Cet été là, ils furent durant quelques semaines des Enfants Abandonnés.
Le décor :
La rivière qui serpente dans un sous-bois tapissé de muguet qui a perdu ses clochettes depuis quelques semaines.
Un sous-bois à peine rayé de soleil où les branches de charme échouées sont autant de bois pour construire l'abri de fortune où des parents épouvantables ont osé laissé des enfants affamés.
Un chemin menant à un village minuscule
Cinq petits. Entre dix et trois ans.
Une grand-mère prête à toutes les inventions qui font vivre les rêves même les plus saugrenus.
Des jours de pluie, les plus précieux, l'abandon est plus terrifiant quand la boue barbouille les mains, les visages et les pieds.
Des jours de soleil quand la rivière si peu profonde scintille.
Du foin dans le champ.
Des bouses de vaches craquelées de sécheresse au cœur encore frais et odorant
Un sac à dos avec du pain bien rassis et de l'eau teintée d'antésite comme de l'eau croupie.
Les parents font la sieste.
« Allez, Mamido, on y va, allez »
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