J'ai entendu ce matin à 8h, dans le journal de France Inter, l'histoire de deux mioches de 9 et 12 ans qui sèment la panique à Bruay La Buissière. Les autres enfants de leur école sont aux abois, ne veulent plus aller à l'école, et les parents menacent de faire grève pour demander plus de sécurité pour leur progéniture apeurée !!!
Ça m'a rappelé le clip d'Indochine, College boy, que j'ai mis dans le jukebox box. Le plus important, ce n'est pas la violence, mais les bandeaux sur les yeux des enfants quand le personnage se fait tabasser. A partir du moment où on n'est pas concerné, on ne veut pas voir, que l'autre se débrouille ! Pour régler le problème, il suffirait que les enfants agissent ensemble et refusent de se laisser faire.
Ce fait divers m'a surtout rappelé une longue nouvelle de Yi Munyol, un important écrivain Sud Coréen :
Notre héros défiguré - que l'on trouve facilement en édition de poche.
Le narrateur, un jeune élève, arrive dans un lycée de province, et découvre avec stupeur que le chef de classe, un garçon plus âgé que les autres, s'impose comme un véritable dictateur en exigeant une soumission totale - avec la bienveillante indifférence de maître de la classe. Il va alors souffrir mille maux, surtout sur le plan moral, en luttant seul contre ce chef de classe. Il va résister longtemps, et puis il va faire comme les autres : éprouver le confort, le soulagement de ne plus lutter, de s'en remettre au bon vouloir de ce caïd qui, étonné par sa résistance, ne va pas en profiter et même lui faire partager quelques avantages. Son pouvoir va être brisé par l'arrivée d'un nouveau maître. Tout d'abord, celui-ci va découvrir petit à petit comment cet élève, le caïd, si peu doué, arrive à avoir de si bonnes notes. Quand il comprendra que toute la classe s'était soumise, il aura une réaction extraordinaire, inattendue pour un lecteur occidental. Je ne vous la dirai pas, encore moins la fin bouleversante qui donne le vertige.
Ça m'a rappelé le clip d'Indochine, College boy, que j'ai mis dans le jukebox box. Le plus important, ce n'est pas la violence, mais les bandeaux sur les yeux des enfants quand le personnage se fait tabasser. A partir du moment où on n'est pas concerné, on ne veut pas voir, que l'autre se débrouille ! Pour régler le problème, il suffirait que les enfants agissent ensemble et refusent de se laisser faire.
Ce fait divers m'a surtout rappelé une longue nouvelle de Yi Munyol, un important écrivain Sud Coréen :
Notre héros défiguré - que l'on trouve facilement en édition de poche.
Le narrateur, un jeune élève, arrive dans un lycée de province, et découvre avec stupeur que le chef de classe, un garçon plus âgé que les autres, s'impose comme un véritable dictateur en exigeant une soumission totale - avec la bienveillante indifférence de maître de la classe. Il va alors souffrir mille maux, surtout sur le plan moral, en luttant seul contre ce chef de classe. Il va résister longtemps, et puis il va faire comme les autres : éprouver le confort, le soulagement de ne plus lutter, de s'en remettre au bon vouloir de ce caïd qui, étonné par sa résistance, ne va pas en profiter et même lui faire partager quelques avantages. Son pouvoir va être brisé par l'arrivée d'un nouveau maître. Tout d'abord, celui-ci va découvrir petit à petit comment cet élève, le caïd, si peu doué, arrive à avoir de si bonnes notes. Quand il comprendra que toute la classe s'était soumise, il aura une réaction extraordinaire, inattendue pour un lecteur occidental. Je ne vous la dirai pas, encore moins la fin bouleversante qui donne le vertige.