Plaisirs du jour

Ah oui, c'est un Grand Plaisir du jour : te revoilà.

Un IMMENSE plaisir du jour que toutes ces amies qui réapparaissent !

   

Mamina,   je croyais que tu faisais la tête.

Mamina est de retour, Alléluia !  

Coucou Mamina, tous mes respects alsaciens et mes câlins pour toi    

J'espère qu'ils te donneront du baume au cœur !

On va bientôt pouvoir faire du solfège avec toutes ces mamies!

Bien la revenue, à la mamie Na.  


Lilie

Après un weekend laborieux, un lundi après-midi de relâche.
Après une matinée embrouillardée, une après-midi ensoleillée.
Un déjeuner amical, une balade amicale, un dîner amical.

Une balade amicale...
Une tour qui domine, un clocher qui préside,
des rues silencieuses aux volets colorés,
alignement de logements de hauteurs et largeurs variables,
petits jardins particuliers invitant à la détente,
décorations simples de Noël, de houx, de branche et pommes de sapin,
le charme d'un petit village suisse de rive.
Soleil rasant de l'hiver,
blanc de givre résiduel dans les coins restés à l'ombre,
étendue lacustre calme et limpide,
volatiles tranquilles,
fumée de vapeur mouvante jouant avec le soleil,
ambiance tendre et glacée, humide et magique.

C'était les plaisirs du jour d'hier.

 .


Et aujourd'hui, c'est quoi ton plaisir? De retrouver ton boulot    ?

Non.
De me replonger par la pensée dans les plaisirs du jour d'hier, voyons !

Ca,c'est beau!

Près du lac de La Gruyère dans un centre thermal, me trouvais prélassé dans un bain bouillonnant à 38° dans un piscine extérieure (-2° dehors), dans un décor tout enneigé, entouré d'une multitude de petits monts (d'env. 300 m de haut) et voir sous un ciel parfaitement bleu, le couché de soleil dans un val suisse, couché dans l'eau frémissante.

Une vision idyllique        !

Tomber du lit beaucoup plus tôt que prévu et décoller au moment ou le soleil sort timidement de sa couette montagneuse...

Jeux de brumes mouvantes dans la plaine,
jeux de luminosités matinales...
Effacés les sommets,
cotonneux les bas fonds de la vallée de l'Arve,
il ne reste à voir en face que la ville à mi-coteaux,
silhouettes lointaines de château et arbres qui dansent dans les fumées blanches...

Plus tard, sur d'autres rives.
Occulter la cacophonie urbaine sur laquelle s'ouvre mon oreille droite,
focaliser sur la symphonie lacustre qui s'offre à mon oreille gauche...
Appel strident d'une mouette,
rire goguenard d'un canard,
papotage régulier des vaguelettes enlacées, flic flac, flic flac...
chuchotement bruissant d'une petite brise qui caresse une volée de feuilles qui a refusé de descendre de leur squelette aux pieds dans l'eau...
Pas assez de soleil mais pas trop froid,
pas assez de solitude mais pas trop de monde,
souvenir de belle compagnie sur ce même parcours, nostalgie d'une présence partie envolée trop tôt...

Voilà une journée qui ne s'est pas déroulée comme planifié,
voilà une journée bien utilisée...
... et qui au cinéma va se terminer, chouette !

Plaisir d'hier.

Déplaisir que de s'enfoncer à nouveau dans le brouillard lémanique qui stagne sur le col, la large vallée et la bande de rive...
Mais quel plaisir de se dire que j'y ai échappé pendant deux journées,
au soleil à profiter des montagnes déneigées et de la famille rassemblée !

Plaisirs du jour :

Une discussion matinale des plus relevées avec quelques élèves très motivés pour se préparer à un concours de haut vol...
Dans cette ambiance hivernale grise et humide, mon sourire satisfait devait illuminer plus que mon visage, se reflétant sur leurs visages à eux.

Ce pétillant reflet de joie et de perspective lumineuse dans les yeux d'élèves bien moins brillants pour lesquels il semblerait que je vienne de déclencher un joli déclic méthodologique destiné à les aider dans leur galère scolaire...
A défaut de soleil dans le ciel, le soleil dessiné au tableau semblait se refléter dans ces regards.

Entre cours et conseil de classe, profiter d'un petit créneau pour filer tabasser des longueurs à la piscine, se détendre, physiquement et mentalement...
A défaut de couleurs extérieures, le rire nous avons rapporté aux collègues découvrant nos tatouages de bonnet et lunettes de bain encore incrustés sur nos visages. Zens, nous avons pleinement assumé, prenant le contrepied de la solennité requise.

Plaisir du jour d'hier ?
Voir un mèl incendiaire (je coupe court à toute conjecture : rien à voir avec le Village !) avoir une efficacité financière exceptionnellement rapide.
Et surtout, me glisser sous couette et sur oreiller, des images de Tanzanie plein la tête...

Plaisir du jour d'aujourd'hui ?
... ...
Va falloir attendre la fin du jour ou creuser encore un peu la recherche... désolée, coach (ha oui, c'est vrai, il n'y a plus de coach non plus ).

Rentrer dans l'air vif qui aère le cerveau,
sur la joue la caresse d'un soleil qui s'éclate entre deux bans de nuages blancs fous qui courent,
devant les yeux une sombre nuée qui enveloppe les monts alentours pour les tapisser de blanc,
laissant échapper jusqu'à moi quelques flocons qui se posent sur mes joues comme de tendres bisous.

Rentrer dans mon salon éclaboussé et chauffé de soleil sur baie vitrée,
ce même soleil qui a permis à l'orchidée, à l'anthurium, au géranium et à la fleur-sans-nom d'exploser chacune d'une nouvelle fleur,
autant de sympathiques bonjours pour accompagner les ronronnements de tigre.

Rentrer et pouvoir tranquillement et en silence observer sur la terrasse le repas piaillant des petits plumeux du quartier qui semblent tous s'être donné rendez-vous, ici, maintenant.

Merci Dame Nature pour tous ces petits plaisirs du jour qui aideront sans aucun doute à soigner un peu mes bleus à l'âme.

Plaisirs renouvelés de jours en jours...

Explosion de vie délicate,
Explosion de couleurs éclatantes...

Ces roses, ces blancs, ces jaunes, à la fois si éclaboussants dans leur masse arbustive et si discrets et délicats dans la finesse des fleurettes qui les créent...
Quand le printemps se fait soudain, massif, total,
quand prunus, forsythias, fruitiers et autres fleuris décident de tous donner du ramage simultanément,
quand le soleil coquin de mars joue à cache cache avec le mauvais temps et vient caresser tous ces beaux de ses rayons les mettant en valeur...

Et cette période précise qui dure si peu, quelques jours au mieux, quelques heures parfois,
quand les pointes de rose laissent place aux petites feuilles d'abord bordeaux,
quand le vert tendre picore puis éteint le blanc qui s'envole dans le vent,
quand le jaune éclatant laisse place au vert pimpant...

Décidément il fait plaisir de marcher dans ce printemps.

 

Des journées ensoleillées avant même le lever...
Une lessive qui sèche dehors dans le vent léger...
Bordures de rondins et caillebotis de pin enfin achetés et installés...
Une terrasse qui tend à s'aménager et donne envie de flâner...
Les futures cultures estivales semées, germées
et qui, dans leurs godets, montrent le bout de leur nez...
La tondeuse il faudra de la cave demain monter,
et la première séance au jardin pour ce soir programmée...
Du printemps il faut savoir profiter !

Plaisirs du dimanche

La maison familiale qui accueille 75% de la fratrie pour fêter la future maman,
taille et rempotage des géraniums mutants de la maisonnée,
plantations résiduelles au jardin familial,
ébats sur pelouse de petite féline et copain vieux matou surexcités que l'on soit tous ensemble dehors avec eux,
scrabble habituel...
Plaisirs d'un dimanche.

Vas-tu être bientôt Tatie, Wapiti ?   

Plaisir d'alpage

après une bonne grimpette, voici les chalets bien serrés, sagement alignés, à peine réveillés de l'hiver.
Personne. Personne? Non, on retrouve ce jeune retraité qui nous a doublé tout à l'heure, venu remettre l'eau au bassin avant l'arrivée des troupeaux de chèvres, vaches, cochons, randonneurs...
C'est le début de la saison, le café n'est pas encore arrivé là et la gnôle bizarrement introuvable... Qu'importe, la bouteille de rouge n'a pas survécu à nos trois verres.
Plaisir d'une pause au creux de ces vieux chalets de pierre et de bois, assise sur un bout de pierre au soleil, à parler chèvres, cerfs, chamois, le verre aux lèvres

  

Tu me ferais presque envie !

Ça ne se photographie ou filme pas, ça ne se raconte même pas vraiment...
Une douzaine de moineaux variés qui s'ébattent sur la terrasse de tigre libérée, appréciant les fonds de pâtée, croûtes de fromage et autres miettes abandonnées...