19h30 y picos, retour à la voiture: c'est qu'il faudrait penser à se trouver un endroit où roupiller, avant la nuit de préférence! Samedi soir, et d'autant plus premier Samedi soir estival de l'année, pas envie de bivouaquer sur la côte pour cause de sécurité, et pas envie d'être emmerdée par jeunes ou amants venant profiter à leur manière du bord de mer. J'avais aperçu un camping ouvert à l'année 2 kilomètres plus tôt, et c'est sans hésiter que je m'y suis dirigée. Pas que ça me tentait le camping, j'ai horreur de ça en vrai. Mais Kinderette, ça fait des mois qu'elle me tanne pour dormir sous toile de tente (depuis notre bivouac noelesque face au Mont Saint Michel pour ceux qui se rappellent) donc bon, je m'achète une étiquette de Super Maman pour le weekend (en échange je peux lui demander de faire le ménage pendant un mois, ça va le compromis!) et zou! On prend un emplacement dans le camping avec accès direct à la plage, camping étonnement complet dans ses chalets: stages et compèts de voile en faute.
Faut quand même que je vous raconte une anecdote: à l'accueil, devant nous, une femme, la quarantaine. Elle s'adresse à la proprio des lieux, en ces mots:
- Je vous jure, les derniers kilomètres, les enfants ça commençait à être dur, ils en avaient marre, et surtout ils avaient chaud! Pis le dernier, juste en arrivant, il a vomi dans la voiture. C'est l'altitude, ça. En arrivant ici, ça montait, il a pas supporté l'altitude.
Moi, j'ai pas vu de montée particulière, si ce n'est l'allée à l'entrée du camping pour atteindre l'accueil.
Bon, j'ai planté la tente à c$oté de l'aire de jeux, l'emplacement qui nous était octroyé, à deux pas des chèvres naines et des sanitaires, pis face à une rangée de chalets. Je ne comprend pas pourquoi les gens kiffent le camping. Les mômes, je comprend. Mais les adultes, non, vraiment, je ne vois pas.
Tente plantée, direction la plage adjacente avant de revenir dîner en extérieur au camping.
Lilie