Certains lui donnent encore de la jeunesse. D’autres affirment qu’elle entame déjà son déclin, qu’elle s’en retourne vers un cercueil rempli d’étoiles noires. Qu’un jour pas si lointain son vieil amant la consumera d’un baiser de feu.
Elle qui a tant dansé, tant tourné sur elle-même, est-elle lasse d’un bal qui n’en finit plus? Épuisée d’attendre la suite?
Peut être a t’elle besoin de repos. L’hiver qui s’en vient c’est un peu sa p’tite laine à elle. Une douceur qu’elle s’accorde contre la furie des hommes.
Aveugle, sourde aux joies comme aux peines de ses passagers elle s’est dit : j’ai côtoyé le chaos et le bruit, la musique des seuls océans, le temps flambeur, les humains et leurs marottes. Ça n’a pas marché. Essayons autre chose…
Essayons ces adorateurs du dieu papier. Ces tailleurs de crayons accros de chimères et d’inutiles. Ces esclaves fiévreux au service des mots, figés d’angoisses devant une page blanche. Ces masochistes vénérant leur seconde d’extase contre mille tourments.
Alors vint l’ère des Eskabôs.
DeCléricy
Elle qui a tant dansé, tant tourné sur elle-même, est-elle lasse d’un bal qui n’en finit plus? Épuisée d’attendre la suite?
Peut être a t’elle besoin de repos. L’hiver qui s’en vient c’est un peu sa p’tite laine à elle. Une douceur qu’elle s’accorde contre la furie des hommes.
Aveugle, sourde aux joies comme aux peines de ses passagers elle s’est dit : j’ai côtoyé le chaos et le bruit, la musique des seuls océans, le temps flambeur, les humains et leurs marottes. Ça n’a pas marché. Essayons autre chose…
Essayons ces adorateurs du dieu papier. Ces tailleurs de crayons accros de chimères et d’inutiles. Ces esclaves fiévreux au service des mots, figés d’angoisses devant une page blanche. Ces masochistes vénérant leur seconde d’extase contre mille tourments.
Alors vint l’ère des Eskabôs.
DeCléricy