Les ancien(ne)s du Livistan, vous vous souvenez ?
Il était une fois…
des Wap.
Des Wap, soeurette et frérot, qui avaient un rêve.
Un rêve de réveillon, là-haut dans la montagne, sous la neige, au coin d’un bon feu dans un refuge…
Un rêve de soirée entre randonneurs, dans le calme feutré d’une montagne alpine qui leur offrirait en cadeau de nouvelle année un coucher de soleil aux couleurs de bonbons acidulés…
Et cette année-là, le rêve était à portée de mains !
Des mains de voyageurs, de randonneurs qui s’étaient tendues pour leur offrir ce réveillon de rêve. "Nous avons réservé un refuge, il reste de la place, venez ! Nous pouvons aussi prolonger quelques jours…"
L’invitation est tentante… acceptée : les Wap en seront !
Wapata le frérot, le cœur sur la main pense immédiatement à proposer ce bon plan à un étrange voyageur guillaumesque… Pour sûr qu’il vient le bonhomme !
Veille de Saint Sylvestre, voilà le francilien rendu au Wap’chalet. Les sacs à dos -monstrueux !- sont prêts, les yeux brillent d’impatience…
Jour J.
Le réveil sonne dans la nuit qui s’éternise. Il n’est pourtant pas si tôt.
Le temps n’est pas au beau ce jour-là, le chargement de la voiture n’oublie pas les incontournables chaînes… qu’en bons savoyards les Wap n’ont encore jamais utilisées ! Ce sera peut-être une première… encore une.
Une heure trente de route, finalement « noire » et sans obstacle, et c’est la rencontre avec le groupe chez le loueur d’arva incontournables. Pour beaucoup, c’est la découverte avec ces petits boîtiers au bip salvateur en cas d’avalanche. Un petit stage d’arva il y a une quinzaine d’années ? C’est bien Wapiti, cela te donne le droit d’être privilégiée et de charger en plus sur ton sac la pelle et la sonde, compagnons indispensables de l’arva, pour peu qu’on sache s’en servir… Ô quelle joie, merci, merci !
Un saut de roues plus loin, le parking. Déchargement impressionnant. On enfile, on chausse, on bourre, on serre les sangles, on clippe, on boucle, on bâte… Bon sang, que de baudets bien chargés ces treize là !!
13. Auraient-ils dû voir en ce chiffre un signe précurseur de la suite ? Pas superstitieux pour deux sous, ils n’y ont même pas prêté attention…
En fait, ils ne forment pas encore vraiment un groupe de 13, mais plutôt 4 petits groupes qui ne se connaissent pas, qui partiront de façon échelonnée, marcheront chacun à leur rythme et se retrouveront –peut-être !- en haut…
Il y a Jimmy et ses 3 compères, jeunesse en skis de randonnées, premiers partis, bien partis, jamais rattrapés. La clé du refuge leur a été confiée, bonne idée, ils ont pu chauffer les lieux avant l’arrivée du gros de la troupe.
Il y a Wap, partis en deuxième position ; ils avaient prévenu, très lucides sur leur rythme de marche, leur état de forme, le poids des sacs, la présence dans leur sillage d’un Guillaume parisien novice en raquettes… ils avaient prévenu qu’ils seraient dépassés très vite par tous et qu’il ne faudrait pas les attendre. Ils avaient raison les bougres…
Il y a Lolo, Ricou, Deb, le trio de raquetteurs qui ont eu vite fait de rattraper les Wap, ont quand-même eu l’occasion de partager la brève pause déjeuner avec eux, avant de les laisser irrémédiablement derrière.
Enfin, parties en bonnes dernières, il y a Karine et ses deux copines. A ski, elles auront tôt fait de rattraper les raquetteurs, et de filer vers les hauteurs promises. Mais Karine, en grande organisatrice, s’inquiètera, ralentira, attendra… Elle devait le sentir au fond d’elle, il fallait attendre un peu…
.../...
des Wap.
Des Wap, soeurette et frérot, qui avaient un rêve.
Un rêve de réveillon, là-haut dans la montagne, sous la neige, au coin d’un bon feu dans un refuge…
Un rêve de soirée entre randonneurs, dans le calme feutré d’une montagne alpine qui leur offrirait en cadeau de nouvelle année un coucher de soleil aux couleurs de bonbons acidulés…
Et cette année-là, le rêve était à portée de mains !
Des mains de voyageurs, de randonneurs qui s’étaient tendues pour leur offrir ce réveillon de rêve. "Nous avons réservé un refuge, il reste de la place, venez ! Nous pouvons aussi prolonger quelques jours…"
L’invitation est tentante… acceptée : les Wap en seront !
Wapata le frérot, le cœur sur la main pense immédiatement à proposer ce bon plan à un étrange voyageur guillaumesque… Pour sûr qu’il vient le bonhomme !
Veille de Saint Sylvestre, voilà le francilien rendu au Wap’chalet. Les sacs à dos -monstrueux !- sont prêts, les yeux brillent d’impatience…
Jour J.
Le réveil sonne dans la nuit qui s’éternise. Il n’est pourtant pas si tôt.
Le temps n’est pas au beau ce jour-là, le chargement de la voiture n’oublie pas les incontournables chaînes… qu’en bons savoyards les Wap n’ont encore jamais utilisées ! Ce sera peut-être une première… encore une.
Une heure trente de route, finalement « noire » et sans obstacle, et c’est la rencontre avec le groupe chez le loueur d’arva incontournables. Pour beaucoup, c’est la découverte avec ces petits boîtiers au bip salvateur en cas d’avalanche. Un petit stage d’arva il y a une quinzaine d’années ? C’est bien Wapiti, cela te donne le droit d’être privilégiée et de charger en plus sur ton sac la pelle et la sonde, compagnons indispensables de l’arva, pour peu qu’on sache s’en servir… Ô quelle joie, merci, merci !
Un saut de roues plus loin, le parking. Déchargement impressionnant. On enfile, on chausse, on bourre, on serre les sangles, on clippe, on boucle, on bâte… Bon sang, que de baudets bien chargés ces treize là !!
13. Auraient-ils dû voir en ce chiffre un signe précurseur de la suite ? Pas superstitieux pour deux sous, ils n’y ont même pas prêté attention…
En fait, ils ne forment pas encore vraiment un groupe de 13, mais plutôt 4 petits groupes qui ne se connaissent pas, qui partiront de façon échelonnée, marcheront chacun à leur rythme et se retrouveront –peut-être !- en haut…
Il y a Jimmy et ses 3 compères, jeunesse en skis de randonnées, premiers partis, bien partis, jamais rattrapés. La clé du refuge leur a été confiée, bonne idée, ils ont pu chauffer les lieux avant l’arrivée du gros de la troupe.
Il y a Wap, partis en deuxième position ; ils avaient prévenu, très lucides sur leur rythme de marche, leur état de forme, le poids des sacs, la présence dans leur sillage d’un Guillaume parisien novice en raquettes… ils avaient prévenu qu’ils seraient dépassés très vite par tous et qu’il ne faudrait pas les attendre. Ils avaient raison les bougres…
Il y a Lolo, Ricou, Deb, le trio de raquetteurs qui ont eu vite fait de rattraper les Wap, ont quand-même eu l’occasion de partager la brève pause déjeuner avec eux, avant de les laisser irrémédiablement derrière.
Enfin, parties en bonnes dernières, il y a Karine et ses deux copines. A ski, elles auront tôt fait de rattraper les raquetteurs, et de filer vers les hauteurs promises. Mais Karine, en grande organisatrice, s’inquiètera, ralentira, attendra… Elle devait le sentir au fond d’elle, il fallait attendre un peu…
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