Hello everybody,
Virus de la grippe aidant, j´ai passé dernièrement un peu plus de temps en position horizontale que d´habitude. J´en ai profité (outre de regarder par la fenêtre la neige tomber puis fondre puis retomber puis refondre)... pour bouquiner.
Et c´est, non pas de mes rêves de sieste, mais de Russell Banks que j´aimerais vous parler parce que ça a été la vraie rencontre choc. J´ai commencé par « American Darling », enchainé avec « continents à la dérive» et je viens de me plonger dans « Sous le règne de Bone ». J´ai en réserve sur ma table de chevet « Hamilton Stark » !!! Autant vous dire que je suis devenue banksiste ou banksienne, bref une adepte de cet auteur américain majeur (dans la lignée des Jack Kerouac).
Chacun de ses romans met en scène des personnages de l´Amérique profonde. Grâce à une écriture dense et intense, il nous offre un panorama renversant de la société américaine avec en premier plan des personnages complexes, les laissés-pour-compte, les victimes du système souvent confrontés à des destins médiocres voire misérables ou même tragiques, des héros ou antihéros auxquels on s´attache très vite et qu´on aimerait ne pas quitter quand on approche des dernières pages.
Il en va comme ça d´Hannah éclatante dans « American Darling » qui, en mal d´identité quitte sa vie privilégiée de petite-bourgeoise pour débarquer au Libéria où se profile la guerre civile, ou de Bob Dubois dans "continents à la dérive" qui quitte le nord-est froid et gris ainsi qu´une vie glauque d´ouvrier pour chercher le bonheur en Floride, ou encore du jeune Bone, héros d´une sorte de road movie que la destinée mènera vers la Jamaique dans « sous le règne de Bone ».
A chaque fois en toile de fond : une réalité géographique et historique très fouillée et documentée (la guerre civile au Libéria dans « American Darling » et les boat-people dans « continents à la dérive »)
Le talent de conteur de Russell Banks opère décidément chez moi. Je me suis sentie happée au fil des lignes et des pages par le récit de ces destins croisés. Si vous n´avez jamais essayé de le lire, alors je vous conseille vivement de vous y mettre, sans attendre d´être malade pour ça.
Virus de la grippe aidant, j´ai passé dernièrement un peu plus de temps en position horizontale que d´habitude. J´en ai profité (outre de regarder par la fenêtre la neige tomber puis fondre puis retomber puis refondre)... pour bouquiner.
Et c´est, non pas de mes rêves de sieste, mais de Russell Banks que j´aimerais vous parler parce que ça a été la vraie rencontre choc. J´ai commencé par « American Darling », enchainé avec « continents à la dérive» et je viens de me plonger dans « Sous le règne de Bone ». J´ai en réserve sur ma table de chevet « Hamilton Stark » !!! Autant vous dire que je suis devenue banksiste ou banksienne, bref une adepte de cet auteur américain majeur (dans la lignée des Jack Kerouac).
Chacun de ses romans met en scène des personnages de l´Amérique profonde. Grâce à une écriture dense et intense, il nous offre un panorama renversant de la société américaine avec en premier plan des personnages complexes, les laissés-pour-compte, les victimes du système souvent confrontés à des destins médiocres voire misérables ou même tragiques, des héros ou antihéros auxquels on s´attache très vite et qu´on aimerait ne pas quitter quand on approche des dernières pages.
Il en va comme ça d´Hannah éclatante dans « American Darling » qui, en mal d´identité quitte sa vie privilégiée de petite-bourgeoise pour débarquer au Libéria où se profile la guerre civile, ou de Bob Dubois dans "continents à la dérive" qui quitte le nord-est froid et gris ainsi qu´une vie glauque d´ouvrier pour chercher le bonheur en Floride, ou encore du jeune Bone, héros d´une sorte de road movie que la destinée mènera vers la Jamaique dans « sous le règne de Bone ».
A chaque fois en toile de fond : une réalité géographique et historique très fouillée et documentée (la guerre civile au Libéria dans « American Darling » et les boat-people dans « continents à la dérive »)
Le talent de conteur de Russell Banks opère décidément chez moi. Je me suis sentie happée au fil des lignes et des pages par le récit de ces destins croisés. Si vous n´avez jamais essayé de le lire, alors je vous conseille vivement de vous y mettre, sans attendre d´être malade pour ça.