Bonjour à tous,
Vous arrive-t-il parfois, à vous qui êtes en France ou ailleurs, de vouloir mettre tout le monde dehors ? Nan, je parle pas des émigrés et des sans-papiers. Je parle des Français justement.
Moi pour être franche, il m´arrive de temps à autre, que ce soit au boulot (là ça arrive particulièrement souvent) ou en faisant des courses, de vouloir vider la Bavière des Bavarois et l´Allemagne des Allemands.
Allez, ouste ! Tout de monde dehors. Foutez-moi la paix dix minutes. Vous reviendrez quand on vous aura fait signe !
Vous me direz, si on vide Ilmmünster des Ilmmünsterois, il reste quoi ? Une Hongroise, une Anglaise, deux Brésiliennes, deux Italiens, deux Polonais (les deux prêtres catholiques!), deux Françaises (Charlotte et sa mère) et 300 Turcs.
C´est bon, vous me voyez déjà venir avec mes gros sabots tous crottés de généralisations et mes idées préconçues. Les Allemands sont ceci les Allemands sont celà, les Bavarois sont pires !
Mais non ! Ce n´est pas du tout mon propos. Enfin... un petit peu quand même. Surtout qu´à vrai dire, je sais pas trop où je voulais en venir, si ce n´est extérioriser un bon coup mon ras-le-bol du moment et discuter éventuellement avec vous de la part qu´occupe le cliché quand on s´applique à vouloir disserter sur la mentalité d´un peuple, qu´il soit allemand, canadien, français ou autre. Achtung ! je ne prétends en aucun cas percer ici-même les secrets de l´âme allemande (d´autant que de ce côté du Rhin, on a tendance à s´auto-analyser bien assez souvent, histoire oblige, et on n´y parvient pas forcément !!).
Pourquoi cette poussée d´eczéma maintenant ? Non pas que la France me manque (mon pays d´origine me manque souvent mais ce n´est pas le sujet du jour) mais simplement que ces mêmes Allemands, qui m´offrent hospitalité et gagne-pain me tapent sur le système plus souvent qu´à leur tour. Voilà, c´est dit.
Je pourrais vous faire un récapitulatif des instants ou j´aurais voulu pouvoir les étrangler en série, les Germains dans leur foutue course quotidienne au bonheur et à la perfection et souvent pour leur manque de souplesse et d´humour caractéristique. Allez deux petits exemples typiquement bavarois, sans quoi vous allez finir par me taxer de paranoia. Et puis, il faut bien la faire tourner la turbine à potins de cette rubrique. Je vous préviens, les exemples sont au ras des pâquerettes. Il n´empèche que, en un sens, il m´ont marquée parce qu´il sont assez révélateurs...
- J´ai vécu à Düsseldorf pendant un temps et puis je me suis décidée, sur un coup de tête, de rentrer un beau jour à Munich. Ayant signé pour un nouvel emploi avant d´avoir trouvé un nouveau loft à mon gôut (!), je logeais chez un copain qui m´avait laissé le sien pendant qu´il vivait aux Etats-Unis.
A Düsseldorf, les gens sont en général très ouverts et pas autant à cheval sur les convenances que leurs voisins souabes ou bavarois. On se tutoie très vite et on se dit plus facilement « Tchüss » (salut) plutôt que le bienséant « Auf Wiederschauen » (aurevoir). Bref, ayant séjourné chez les Rhénans, j´étais devenue cool de chez babacool.
Le premier matin, alors que je pars enthousiaste découvrir ma nouvelle fonction, je décide de vider ma poubelle en descendant. Le temps de trouver le local à ordures dans mon nouvel environnement, j´ai la bonne idée de faire tourner le moteur de ma R5 parce que l´hiver est rude et que mon pare brise est recouvert de 5 cm de neige. J´avise une benne dans laquelle je m´apprête à jeter mon sac, lorsqu´une mémé haute d´environ 150 cm, réhaussée par des chaussons à talons, me houspille dans un patois auquel je ne comprends strictement rien (l´heure est matinale, il fait encore sombre, les oiseaux ne chantent pas encore, je n´ai bu qu´un café court). Mais je sens bien que, même si nous ne sommes jamais rencontrées, elle ne met pas beaucoup de formes pour faire ma connaissance. Il me faut un certain temps pour réaliser ce qui la travaille si méchamment. Logeant au 19a, je viens de jeter mon sac, Ô hérésie ! dans la benne du 19b. Je lui rétorque poliment que je suis pressée et surtout nouvelle dans cette immeuble mais que j´ai pris bonne note du message et que désormais, je saurai m´en souvenir.
Ouh là ! N´allez pas croire que j´allais m´en tirer à si bon compte. Que fait Super Harpie ? Elle se dresse sur la pointe des mules taille 35, fourrées de surcroît, se hisse en équilibre sur le bord de la benne qui est relativement élevée, s´y engouffre quasiment la tête la première en quète de MA poubelle, farfouille un instant et redescend, toujours aussi venimeuse, pour me lâcher l´objet peu ragoûtant sur les pieds tout en m´indiquant furieusement le container du 19a.
La diplomatie n´étant pas mon fort, je décide pour une fois de ne pas réagir et surtout de ne pas me mettre en retard ce matin là. Je bous intérieurement mais me contente de tourner les talons sans dire un mot.
Je m´apprête à monter dans ma voiture, dont le moteur tourne depuis dix minutes quand un barbu à lunettes, attaché-case tristounet à la main et bandeau en laine sexy sur les oreilles m´aborde de façon aussi peu gracieuse que la mégère du 19b (ça me rappelle l´histoire des glaçons de DeCléricy dans l´airbus) pour me prier de bien vouloir couper mon moteur... j´asphyxie toute la rue.
« Pardon ? »
Et que je fais le susceptible, et que je ne supporte pas l´ironie de la réplique de la demoiselle. Et que je me mets en rogne. Narguant l´individu, je ris un bon coup, secoue la tête et m´installe, encore incrédule, au volant. Que fait l´illuminé ? Il ouvre sa malette, en extrait un bloc et un crayon puis s´applique à relever mon numéro d´immatriculation.
Je crois me souvenir qu´à ce moment je lui ai adressé un signe de la main pour le moins hostile et que je suis partie en faisant hurler les chevaux de ma R5.
Le deuxième exemple est tout aussi édifiant. Résumons le parce qu´étant donné la longueur du numéro 1, on va finir par y passer la journée.
- J´habitais déjà Ilmmünster et, il y a quelques années de ça, j´avais encore ma R5 (sans option ni fermeture automatique des portières). Un soir, je rentre en train de Munich et découvre un petit papier aux allures de PV alors que mon véhicule est garé en règle sur le parking de la gare d´Ilmmünster. Je rentre à la maison persuadée qu´il s´agit là d´un malentendu pour appeler la Polizei.
Mon interlocuteur m´indique que non, on n´est pas aussi crétins que j´ai l´air de vouloir l´insinuer dans la police allemande. On m´a pénalisée parce que j´avais laissé ma portière avant gauche ouverte et que ça, ma bonne Dame, c´est un grave délit d´incitation au vol.
Franchement, vous garderiez votre calme, vous, dans ce genre d´occasions ? J´en vois déjà qui bombent le torse en approuvant d´un signe de tête !
Peu importe. J´assume et j´ai même développé une théorie qui n´engage que moi. A la rigueur, si besoin est, je serais prête à l´étayer. S´il y avait un Allemand sur le forum, je suis convaincue qu´il serait ravi d´argumenter pour ou contre mes âneries. Ce n´est pas encore le cas. Profitons-en pour médire un chouia.
Sans vouloir rentrer dans le schéma stéréotypé, j´ai la conviction que beaucoup d´Allemands sont des rêveurs doublés de grands romantiques et qu´ils courent jusqu´à l´essoufflement derrière un certain Idéal. Comme rien n´est moins évident que d´attraper un idéal au vol, ils sont là à se résigner pour certains, malheureux pour d´autres, ou encore frustrés voire aigris.
Au commencement, l´Allemand est animé de bons sentiments (générosité, politesse exaltée, fidélité, fiabilité, honnêteté, assiduîté, méticulosité, exigeance envers soi-même... pour n´en citer que quelques uns) qui lui permettent souvent de s´élever au dessus de la basse réalité de la vie et surtout de la masse des « autres » (les ceux qui sont différents et qui n´ont pas été élevés et nourris comme eux à ces valeurs).
Or confronté immanquablement à la réalité du quotidien, il arrive que l´Allemand tombe de haut et ait du mal atterrir sur un tarmac qui n´est pas aussi lisse qu´il le voudrait.
Alors on râle, on se permet de donner des leçons, on se complique l´existence et celle des « autres » par la même occasion, on aimerait bien être différent, plus décontracté, plus drôle, moins rigide, moins braqué, moins pessimiste, moins « je sais tout », plus français, plus italien, plus américain, plus finlandais... Mais c´est tellement compliqué qu´on préfère faire comme si de rien n´était et continuer à râler tout en essayant de se maintenir au dessus de la mêlée.
Voilà pour les vacheries !
Ceci étant dit, bien que non allemande, moi non plus je ne suis pas parfaite. Moi aussi j´ai mes humeurs les jours où rien ne va. J´insiste : les Germains ont des vrais bons côtés. Une prochaine fois où j´aurai autant de temps à perdre qu´aujourd´hui, j´essaierai de vous en convaincre !
Et vous, comment percevez-vous vos concitoyens les jours où la mauvaise foi l´emporte ?!
PS : ceci explique peut-être cela... il neigeotte à Ilmmünster par un joyeux moins 2 degrés en ce soi-disant premier jour de printemps.
Vous arrive-t-il parfois, à vous qui êtes en France ou ailleurs, de vouloir mettre tout le monde dehors ? Nan, je parle pas des émigrés et des sans-papiers. Je parle des Français justement.
Moi pour être franche, il m´arrive de temps à autre, que ce soit au boulot (là ça arrive particulièrement souvent) ou en faisant des courses, de vouloir vider la Bavière des Bavarois et l´Allemagne des Allemands.
Allez, ouste ! Tout de monde dehors. Foutez-moi la paix dix minutes. Vous reviendrez quand on vous aura fait signe !
Vous me direz, si on vide Ilmmünster des Ilmmünsterois, il reste quoi ? Une Hongroise, une Anglaise, deux Brésiliennes, deux Italiens, deux Polonais (les deux prêtres catholiques!), deux Françaises (Charlotte et sa mère) et 300 Turcs.
C´est bon, vous me voyez déjà venir avec mes gros sabots tous crottés de généralisations et mes idées préconçues. Les Allemands sont ceci les Allemands sont celà, les Bavarois sont pires !
Mais non ! Ce n´est pas du tout mon propos. Enfin... un petit peu quand même. Surtout qu´à vrai dire, je sais pas trop où je voulais en venir, si ce n´est extérioriser un bon coup mon ras-le-bol du moment et discuter éventuellement avec vous de la part qu´occupe le cliché quand on s´applique à vouloir disserter sur la mentalité d´un peuple, qu´il soit allemand, canadien, français ou autre. Achtung ! je ne prétends en aucun cas percer ici-même les secrets de l´âme allemande (d´autant que de ce côté du Rhin, on a tendance à s´auto-analyser bien assez souvent, histoire oblige, et on n´y parvient pas forcément !!).
Pourquoi cette poussée d´eczéma maintenant ? Non pas que la France me manque (mon pays d´origine me manque souvent mais ce n´est pas le sujet du jour) mais simplement que ces mêmes Allemands, qui m´offrent hospitalité et gagne-pain me tapent sur le système plus souvent qu´à leur tour. Voilà, c´est dit.
Je pourrais vous faire un récapitulatif des instants ou j´aurais voulu pouvoir les étrangler en série, les Germains dans leur foutue course quotidienne au bonheur et à la perfection et souvent pour leur manque de souplesse et d´humour caractéristique. Allez deux petits exemples typiquement bavarois, sans quoi vous allez finir par me taxer de paranoia. Et puis, il faut bien la faire tourner la turbine à potins de cette rubrique. Je vous préviens, les exemples sont au ras des pâquerettes. Il n´empèche que, en un sens, il m´ont marquée parce qu´il sont assez révélateurs...
- J´ai vécu à Düsseldorf pendant un temps et puis je me suis décidée, sur un coup de tête, de rentrer un beau jour à Munich. Ayant signé pour un nouvel emploi avant d´avoir trouvé un nouveau loft à mon gôut (!), je logeais chez un copain qui m´avait laissé le sien pendant qu´il vivait aux Etats-Unis.
A Düsseldorf, les gens sont en général très ouverts et pas autant à cheval sur les convenances que leurs voisins souabes ou bavarois. On se tutoie très vite et on se dit plus facilement « Tchüss » (salut) plutôt que le bienséant « Auf Wiederschauen » (aurevoir). Bref, ayant séjourné chez les Rhénans, j´étais devenue cool de chez babacool.
Le premier matin, alors que je pars enthousiaste découvrir ma nouvelle fonction, je décide de vider ma poubelle en descendant. Le temps de trouver le local à ordures dans mon nouvel environnement, j´ai la bonne idée de faire tourner le moteur de ma R5 parce que l´hiver est rude et que mon pare brise est recouvert de 5 cm de neige. J´avise une benne dans laquelle je m´apprête à jeter mon sac, lorsqu´une mémé haute d´environ 150 cm, réhaussée par des chaussons à talons, me houspille dans un patois auquel je ne comprends strictement rien (l´heure est matinale, il fait encore sombre, les oiseaux ne chantent pas encore, je n´ai bu qu´un café court). Mais je sens bien que, même si nous ne sommes jamais rencontrées, elle ne met pas beaucoup de formes pour faire ma connaissance. Il me faut un certain temps pour réaliser ce qui la travaille si méchamment. Logeant au 19a, je viens de jeter mon sac, Ô hérésie ! dans la benne du 19b. Je lui rétorque poliment que je suis pressée et surtout nouvelle dans cette immeuble mais que j´ai pris bonne note du message et que désormais, je saurai m´en souvenir.
Ouh là ! N´allez pas croire que j´allais m´en tirer à si bon compte. Que fait Super Harpie ? Elle se dresse sur la pointe des mules taille 35, fourrées de surcroît, se hisse en équilibre sur le bord de la benne qui est relativement élevée, s´y engouffre quasiment la tête la première en quète de MA poubelle, farfouille un instant et redescend, toujours aussi venimeuse, pour me lâcher l´objet peu ragoûtant sur les pieds tout en m´indiquant furieusement le container du 19a.
La diplomatie n´étant pas mon fort, je décide pour une fois de ne pas réagir et surtout de ne pas me mettre en retard ce matin là. Je bous intérieurement mais me contente de tourner les talons sans dire un mot.
Je m´apprête à monter dans ma voiture, dont le moteur tourne depuis dix minutes quand un barbu à lunettes, attaché-case tristounet à la main et bandeau en laine sexy sur les oreilles m´aborde de façon aussi peu gracieuse que la mégère du 19b (ça me rappelle l´histoire des glaçons de DeCléricy dans l´airbus) pour me prier de bien vouloir couper mon moteur... j´asphyxie toute la rue.
« Pardon ? »
Et que je fais le susceptible, et que je ne supporte pas l´ironie de la réplique de la demoiselle. Et que je me mets en rogne. Narguant l´individu, je ris un bon coup, secoue la tête et m´installe, encore incrédule, au volant. Que fait l´illuminé ? Il ouvre sa malette, en extrait un bloc et un crayon puis s´applique à relever mon numéro d´immatriculation.
Je crois me souvenir qu´à ce moment je lui ai adressé un signe de la main pour le moins hostile et que je suis partie en faisant hurler les chevaux de ma R5.
Le deuxième exemple est tout aussi édifiant. Résumons le parce qu´étant donné la longueur du numéro 1, on va finir par y passer la journée.
- J´habitais déjà Ilmmünster et, il y a quelques années de ça, j´avais encore ma R5 (sans option ni fermeture automatique des portières). Un soir, je rentre en train de Munich et découvre un petit papier aux allures de PV alors que mon véhicule est garé en règle sur le parking de la gare d´Ilmmünster. Je rentre à la maison persuadée qu´il s´agit là d´un malentendu pour appeler la Polizei.
Mon interlocuteur m´indique que non, on n´est pas aussi crétins que j´ai l´air de vouloir l´insinuer dans la police allemande. On m´a pénalisée parce que j´avais laissé ma portière avant gauche ouverte et que ça, ma bonne Dame, c´est un grave délit d´incitation au vol.
Franchement, vous garderiez votre calme, vous, dans ce genre d´occasions ? J´en vois déjà qui bombent le torse en approuvant d´un signe de tête !
Peu importe. J´assume et j´ai même développé une théorie qui n´engage que moi. A la rigueur, si besoin est, je serais prête à l´étayer. S´il y avait un Allemand sur le forum, je suis convaincue qu´il serait ravi d´argumenter pour ou contre mes âneries. Ce n´est pas encore le cas. Profitons-en pour médire un chouia.
Sans vouloir rentrer dans le schéma stéréotypé, j´ai la conviction que beaucoup d´Allemands sont des rêveurs doublés de grands romantiques et qu´ils courent jusqu´à l´essoufflement derrière un certain Idéal. Comme rien n´est moins évident que d´attraper un idéal au vol, ils sont là à se résigner pour certains, malheureux pour d´autres, ou encore frustrés voire aigris.
Au commencement, l´Allemand est animé de bons sentiments (générosité, politesse exaltée, fidélité, fiabilité, honnêteté, assiduîté, méticulosité, exigeance envers soi-même... pour n´en citer que quelques uns) qui lui permettent souvent de s´élever au dessus de la basse réalité de la vie et surtout de la masse des « autres » (les ceux qui sont différents et qui n´ont pas été élevés et nourris comme eux à ces valeurs).
Or confronté immanquablement à la réalité du quotidien, il arrive que l´Allemand tombe de haut et ait du mal atterrir sur un tarmac qui n´est pas aussi lisse qu´il le voudrait.
Alors on râle, on se permet de donner des leçons, on se complique l´existence et celle des « autres » par la même occasion, on aimerait bien être différent, plus décontracté, plus drôle, moins rigide, moins braqué, moins pessimiste, moins « je sais tout », plus français, plus italien, plus américain, plus finlandais... Mais c´est tellement compliqué qu´on préfère faire comme si de rien n´était et continuer à râler tout en essayant de se maintenir au dessus de la mêlée.
Voilà pour les vacheries !
Ceci étant dit, bien que non allemande, moi non plus je ne suis pas parfaite. Moi aussi j´ai mes humeurs les jours où rien ne va. J´insiste : les Germains ont des vrais bons côtés. Une prochaine fois où j´aurai autant de temps à perdre qu´aujourd´hui, j´essaierai de vous en convaincre !
Et vous, comment percevez-vous vos concitoyens les jours où la mauvaise foi l´emporte ?!
PS : ceci explique peut-être cela... il neigeotte à Ilmmünster par un joyeux moins 2 degrés en ce soi-disant premier jour de printemps.