En ces temps de vaches maigres, je vous propose deux remèdes souverains et cent pour cent écologiques :
Tout frais du jour ou l'économie de médicaments.
« Madame Pondy, fermez la porte, il faut que je vous dise quelque chose, mais c'est un secret, ne le répétez pas, les gens ne pourraient pas le croire, ils croivent (sic) que les publicités »
Je ferme la porte et me trouve asphyxiée par l'air confiné, le chauffage à fond, l'odeur surette de petite vieille qui ne s'entretient pas bien, et le diffuseur muguet qui lâche ses petits pets odorants incapable de masquer euh... l'air lourd.
« Je ne veux plus de médicaments pour la circulation et les hémorroïdes »
Chouette, ça fera des économies, je pense in petto
« Je me suis guérie toute seule »
« Ah bon ! C'est formidable » réponds-je (ça fait moche -réponds-je-)
La vieille dame en robe de chambre pelucheuse qui fut blanche en d'autres temps, plonge la main dans sa poche, et me tend sa paume refermée. Elle entrouvre la main parcimonieusement et je me penche pour regarder.
« C'est une pomme de terre ? » m'exclamais-je (c'est moche -m'exclamais-je-)
« Oui, c'est là mon secret, il faut qu'elle soit bien ratatinée, vous la mettez dans la poche, ou sous les draps si vous êtes couchée et c'est souverain contre les hémorroïdes »
« Et s'il y a un germe qui pousse ? » interrogeais-je la dame (c'est moche -interrogeais-je)-
« D'un coup d'ongle, faut couper le germe, c'est tout. J'en ai une plus petite de pomme de terre pour la poche de mon paletot qui est étroite et maintenant à midi je peux rester assise sans souffrir tout le repas. Vous pouvez reprendre vos médicaments, c'est inutile et mauvais pour ma santé, ça me donne des varices aux jambes et où je pense au lieu de me les enlever »
« Comme vous voulez, je crois bien que vous avez une recette infaillible »
De l'air, de l'air songeais-je (c'est moche -songeais-je-).
Faut que je sorte. J'ai des remontées de café, glups.
La vielle dame m’attrape le bras et zut, j'peux pas sortir et me chuchote les yeux écarquillés de plaisir :
« C'est comme pour si vous avez des crampes, faites comme moi, mettez un savon de Marseille, le vrai, celui qui est carré au fond de votre lit, c'est miraculeux »
« C'est gentil ces bons conseils, à tout à l'heure »
Elle serre mon poignet.
Grrr, j'peux pas ouvrir la porte.
« Vous êtes si gentille, tenez prenez un bonbon »
« Merci, mais juste un » Aïe, le bloc entier des bonbons au miel, tous collés ensemble me vient dans la main.
Futée la grand-mère observe. Elle prend l'affreux petit chat en porcelaine qui orne sa commode et donne un coup sec sur le bloc de bonbons englués qui éclate.
« Allez, servez-vous me dit-elle »
Je prends un éclat et enfin, j'ouvre la porte et l'air du couloir, PiPi de Channel, me semble l'air du grand large.
Une recette aussi simple pour les hémorroïdes et autres varices et pour les crampes, me fallait la partager !
Tout frais du jour ou l'économie de médicaments.
« Madame Pondy, fermez la porte, il faut que je vous dise quelque chose, mais c'est un secret, ne le répétez pas, les gens ne pourraient pas le croire, ils croivent (sic) que les publicités »
Je ferme la porte et me trouve asphyxiée par l'air confiné, le chauffage à fond, l'odeur surette de petite vieille qui ne s'entretient pas bien, et le diffuseur muguet qui lâche ses petits pets odorants incapable de masquer euh... l'air lourd.
« Je ne veux plus de médicaments pour la circulation et les hémorroïdes »
Chouette, ça fera des économies, je pense in petto
« Je me suis guérie toute seule »
« Ah bon ! C'est formidable » réponds-je (ça fait moche -réponds-je-)
La vieille dame en robe de chambre pelucheuse qui fut blanche en d'autres temps, plonge la main dans sa poche, et me tend sa paume refermée. Elle entrouvre la main parcimonieusement et je me penche pour regarder.
« C'est une pomme de terre ? » m'exclamais-je (c'est moche -m'exclamais-je-)
« Oui, c'est là mon secret, il faut qu'elle soit bien ratatinée, vous la mettez dans la poche, ou sous les draps si vous êtes couchée et c'est souverain contre les hémorroïdes »
« Et s'il y a un germe qui pousse ? » interrogeais-je la dame (c'est moche -interrogeais-je)-
« D'un coup d'ongle, faut couper le germe, c'est tout. J'en ai une plus petite de pomme de terre pour la poche de mon paletot qui est étroite et maintenant à midi je peux rester assise sans souffrir tout le repas. Vous pouvez reprendre vos médicaments, c'est inutile et mauvais pour ma santé, ça me donne des varices aux jambes et où je pense au lieu de me les enlever »
« Comme vous voulez, je crois bien que vous avez une recette infaillible »
De l'air, de l'air songeais-je (c'est moche -songeais-je-).
Faut que je sorte. J'ai des remontées de café, glups.
La vielle dame m’attrape le bras et zut, j'peux pas sortir et me chuchote les yeux écarquillés de plaisir :
« C'est comme pour si vous avez des crampes, faites comme moi, mettez un savon de Marseille, le vrai, celui qui est carré au fond de votre lit, c'est miraculeux »
« C'est gentil ces bons conseils, à tout à l'heure »
Elle serre mon poignet.
Grrr, j'peux pas ouvrir la porte.
« Vous êtes si gentille, tenez prenez un bonbon »
« Merci, mais juste un » Aïe, le bloc entier des bonbons au miel, tous collés ensemble me vient dans la main.
Futée la grand-mère observe. Elle prend l'affreux petit chat en porcelaine qui orne sa commode et donne un coup sec sur le bloc de bonbons englués qui éclate.
« Allez, servez-vous me dit-elle »
Je prends un éclat et enfin, j'ouvre la porte et l'air du couloir, PiPi de Channel, me semble l'air du grand large.
Une recette aussi simple pour les hémorroïdes et autres varices et pour les crampes, me fallait la partager !