Pour ceux et ceusses qui ne sont pas des réfugiés du Livistan et qui ne l'ont pas lu, voici mon carnet de voyage de mon escapade au Paradis :
grand jour !!
Lyon St Exupéry, je me
prépare pour un petit vol jusqu’à Londres en guise d’échauffement avant un saut
de chat jusqu'à Los Angeles. Après 1h30 de vol, une visite en bus de l’aéroport
d’Heathrow et quelques heures d’attente, j’embarque pour le vol le plus long de
mon parcours soit environ 13h non stop.
A l'arrivée à Los
Angeles, j’essaye de retrouver mon sac qui, après quelques infos glanées auprès
de la compagnie aérienne, a loupé l’avion – cet abrutit – donc on attend 5h et
on re-décolle sans mon sac, ce qui simplifie beaucoup l’enregistrement.
5h 30 du mat et après
un saut de souris de 7h, à peine sortis de l'avion, nous sommes accablés par la
moiteur de l'air, une impression qui s'estompe au bout de plusieurs minutes.
Quelques pas plus loin sur le tarmac, nous recevons une fleur de Tiare
gentiment offerte par les vahinés d’ Air Tahiti Nui sur fond de ukulélé.
Et encore un saut de
puce aérien et les lagons sont visibles, il faut se mettre sur les sièges de
gauche dans l'avion pour les voir.
L’archipel des Iles
sous le vent, faisant parti de celui des Ile de la Société, est un archipel
d’iles hautes : anciens volcans éteins entourés de lagons. Il est composé
de l’ile de Bora Bora La Perle de
Pacifique, de Raiatea l’ile sacrée
et sa sœur jumelle Tahaa l’ile vanille,
de Huahine l’ile femme et de Maupiti,
la plus petite ile accessible par avion ou gros bateaux.
Arrivé sur la Perle du Pacifique, Vincent m’attend avec impatience ; vu que
mon bagage a loupé l’avion de L.A., j’ai du faire une déclaration de perte à
Papeete, du coup j’ai loupé mon vol pour Bora Bora et j’ai du prendre le seul
vol qui ait de la place soit 4h après. Désolé p’tit frère !!
La récupération du décalage horaire étant faite,
Vincent me sert de guide pour la visite de l’ile et de Vaitape, centre
administratif de l’ile, avec Nyomann, sa copine du moment. Nous louons des
vélos moyen de locomotion idéal pour se rendre à Matira, la seule plage de
sable. Végétation luxuriante, palmiers à gogo, bungalow sur pilotis dans une
mer turquoise, hôtels de luxe, vestiges de la présence américaine pendant la 2ème
guerre, polynésiens à l’esprit tranquille, vahinés magnifiques, une bonne bière
locale, prix exorbitants, ananas frais juteux et délicieux, une cuisine simple
et gourmande : bienvenue à Bora Bora !!
plage de Matira
Le lendemain on prend le Maupiti Express en
direction de Raiatea. Aujourd'hui l'océan est formé et les vagues éclaboussent
le pont supérieur arrosant les passagers s'y trouvant ce qui me rend heureux et
Vincent indifférant - bin oui c’est déjà un marin au long cours. A Uturoa,
Vincent me montre son ancien boulot : un yacht de luxe qui est à quai pour
la journée et me présente quelques uns de ses ex-collègues.
Uturoa est une ville, pardon un village, chef
lieu de canton de l’archipel, plutôt calme et surtout moins touristique que
Vaitape. J’apprécie. Le tour de l'île se
fait dans la journée, comme sur toutes les autres îles de l'archipel,
d'ailleurs. Raiatea c'est l'île sacrée de la culture maorie; le plus grand
marae se trouve sur l'île: c'est celui de Taputapuatea. C’est un parc en front de mer qui servait de
lieu de culte et de cérémonie aux anciens. Des assemblages de pierres de lave,
des arbres centenaires, une végétation luxuriante tout autours et une sérénité
composent le décor. J’effectue là ma 1ère
plongée parmi les bains de poissons coralliens et les requins : ma 1ère
plongée de rêve en technicolor. Avec un peu d’anxiété à l’idée de croiser un
prédateur de 2m, je plonge quand même avec impatience. La rencontre tant
attendue a lieu en toute tranquillité. Le plus impressionnant c’est d’en voir
arriver un devant soi à hauteur de masque et qui esquive le contact au dernier
moment.
Petite randonnée en haut du mont Tapai, d’où on a une vue panoramique
de la baie d’Uturoa avec en toile de fond l’ile de Tahaa, notre prochaine
destination. Déjeuner aux bonnes tables de l’ile : le Sea horse sur le port et le restaurant de la marina.
En arrivant à Tahaa, on a l'honneur d'être les
hôtes du repas des tortues, hébergées et soignées à la fondation-pension
Hibiscus. Le fils du patron, ancien stagiaire de Vincent, met même à notre
disposition sa limousine, un increvable 504 pick up, pour pouvoir visiter l'île
et découvrir ses vanilleraies, ses superbes paysages et ses fermes perlières.
Mais on est dimanche et tout est fermé ; on a même du mal à trouver de la
Hinano, la bière locale. Dommage ! L‘ile est magnifique beaucoup plus sauvage, que les deux autres
déjà visitées, avec toujours une végétation luxuriante plongeant dans une mer
turquoise. Les bosquets de tiare, d’hibiscus et d’autres fleurs tropicales
embaument l’air. Mais le séjour sur les
îles sœurs se termine. Après avoir chaleureusement remercié nos hôtes, nous
embarquons pour l’aéroport en espérant avoir un avion pour Bora, le bateau étant
en cale sèche.
Huahine, je pars pour
une session de 2 plongées avec Annie, propriétaire d'un des deux clubs de
l'île. Le rendez-vous est donné à 8h au local du club; récupération du matériel
et c'est parti pour la première plongée, direction la Passe d'
Avapehi.
9h c'est l'heure
idéale pour plonger dans la passe, les gros poissons sont entrain de prendre
leur petit-déjeuner. Les requins à pointes noires, les requins gris de récif,
les barracudas côtoient les poissons napoléons et les bancs de carangues dans
leur ingurgitation de petits poissons et de plancton drainés par le courant de
la marée. C'est une première
pour moi de voir autant de grosses pièces, moi le plongeur amateur avec son
niveau 1 passé il y a près de 20 ans et qui ne plonge que très rarement. Là je
suis de nouveau ébloui par le "pestacle" qui s'offre à lui: les
couleurs, la faune, la flore, la lumière ... je ne sais plus où poser les yeux
!! Tous ces détails qui vous donnent envie que l'instant dure une éternité.
Mais Morgan, l'autre moniteur du club me fait revenir à la réalité en me
demandant mon niveau d'air restant.
De retour sur la
barge, Annie me demande mes impressions, à moi le "fa rani"
qui vient de nager avec autant de gros poissons. Mais je reste muet
tellement je suis abasourdi par le show que je viens de voir.
Deuxième plongée, fin
de matinée, sensée être plus tranquille : la Cité Corail. Mise à l’eau
dans le chant des baleines qui divaguent au large. Tous les plongeurs sont aux
anges, la plongée devient magique et envoûtante. Pendant 20 min, nous allons
déambuler entre les stalagmites de corail, peu de poissons mis à part les
éternels bancs de carnages et quelques murènes en pleine toilette. Quelques
anémones de mer viennent de pondre, j’arrive à en toucher une jeune mère et
trouve que le contact est très soyeux. Le temps de la remontée avec son palier
de décompression arrive. Hélas toutes les bonnes choses ont une fin. Tous les
autres plongeurs sont sortis, je reste dans l’eau à écouter les baleines. Annie
et Morgan me rappelle encore une fois à l’ordre !
Le surlendemain,
embarquement pour Maupiti, dernière ile à visiter. Nyomann nous accompagne. Les
dauphins sont là, à l’entrée de la passe. Le capitaine encercle le banc de
joyeux marsouins pour le plus grand bonheur de ses passagers, avant d'emprunter
l'unique et difficile passe d'accès au lagon. Après une demi-journée de
découverte de l'île en vélo et de baignade, nous rentrons par la navette.
Avant dernier jour, Vincent
me fait visiter son lieu de travail : l’hôtel le plus cher de Polynésie.
Luxe calme et volupté sont au programme : chambres immenses sur pilotis
avec piscine, cuisine raffinée.
Dernier jour. L'avion
ne décollant qu'à 19h30, Vincent m’a préparé une surprise : un rays 'n'
sharks feeding (un nourrissage de raies et de requins). Camille, nouvelle
venue dans l’hôtel, nous accompagne. Bien que je ne cautionne pas ce genre
d'activité purement touristique et contre nature, je me prête au jeu. Pour les
requins, lorsque nous arrivons sur le spot, ils sont déjà repus après le passage
de plusieurs convois touristiques de ravitaillement. Après quelques exercices
d’apnée sous le regard tranquille d’un superbe requin citron, on reprend le
bateau pour aller voir les raies. Elles sont plus amicales et câlines que les
requins. Elles se laissent même caresser : sensation visqueuse limite
gélatineuse. Camille, pas rassurée, et après plusieurs tentatives, a fini par
retourner au bateau. Quant à moi, après les requins, les baleines, les
dauphins, bin je ne suis toujours pas redescendu de mon nuage !! Au dessus
d'eux, des pétrels chipent les morceaux de poissons non mangés. Mahae, leur
guide, lance un morceau de poisson à 50 cm devant lui. Un pétrel plonge pour le
chaparder. Une main saute sur l'oiseau et celui-ci est capturé par le guide,
pour être relâché plus tard. C'était la première fois qu'il tentait le
coup ... comme on dit c'est la chance du débutant !!
Retour au logement par
l'autre côté du lagon, l'heure du retour en métropole approche.
Après 48h de voyage
retour et toujours sans mon sac, je retrouve ma petite maman qui m’attend à
l’aéroport.
Escape Polynésienne
ça y est c'est legrand jour !!
Lyon St Exupéry, je me
prépare pour un petit vol jusqu’à Londres en guise d’échauffement avant un saut
de chat jusqu'à Los Angeles. Après 1h30 de vol, une visite en bus de l’aéroport
d’Heathrow et quelques heures d’attente, j’embarque pour le vol le plus long de
mon parcours soit environ 13h non stop.
A l'arrivée à Los
Angeles, j’essaye de retrouver mon sac qui, après quelques infos glanées auprès
de la compagnie aérienne, a loupé l’avion – cet abrutit – donc on attend 5h et
on re-décolle sans mon sac, ce qui simplifie beaucoup l’enregistrement.
5h 30 du mat et après
un saut de souris de 7h, à peine sortis de l'avion, nous sommes accablés par la
moiteur de l'air, une impression qui s'estompe au bout de plusieurs minutes.
Quelques pas plus loin sur le tarmac, nous recevons une fleur de Tiare
gentiment offerte par les vahinés d’ Air Tahiti Nui sur fond de ukulélé.
Et encore un saut de
puce aérien et les lagons sont visibles, il faut se mettre sur les sièges de
gauche dans l'avion pour les voir.
L’archipel des Iles
sous le vent, faisant parti de celui des Ile de la Société, est un archipel
d’iles hautes : anciens volcans éteins entourés de lagons. Il est composé
de l’ile de Bora Bora La Perle de
Pacifique, de Raiatea l’ile sacrée
et sa sœur jumelle Tahaa l’ile vanille,
de Huahine l’ile femme et de Maupiti,
la plus petite ile accessible par avion ou gros bateaux.
Arrivé sur la Perle du Pacifique, Vincent m’attend avec impatience ; vu que
mon bagage a loupé l’avion de L.A., j’ai du faire une déclaration de perte à
Papeete, du coup j’ai loupé mon vol pour Bora Bora et j’ai du prendre le seul
vol qui ait de la place soit 4h après. Désolé p’tit frère !!
La récupération du décalage horaire étant faite,
Vincent me sert de guide pour la visite de l’ile et de Vaitape, centre
administratif de l’ile, avec Nyomann, sa copine du moment. Nous louons des
vélos moyen de locomotion idéal pour se rendre à Matira, la seule plage de
sable. Végétation luxuriante, palmiers à gogo, bungalow sur pilotis dans une
mer turquoise, hôtels de luxe, vestiges de la présence américaine pendant la 2ème
guerre, polynésiens à l’esprit tranquille, vahinés magnifiques, une bonne bière
locale, prix exorbitants, ananas frais juteux et délicieux, une cuisine simple
et gourmande : bienvenue à Bora Bora !!
plage de Matira
Le lendemain on prend le Maupiti Express en
direction de Raiatea. Aujourd'hui l'océan est formé et les vagues éclaboussent
le pont supérieur arrosant les passagers s'y trouvant ce qui me rend heureux et
Vincent indifférant - bin oui c’est déjà un marin au long cours. A Uturoa,
Vincent me montre son ancien boulot : un yacht de luxe qui est à quai pour
la journée et me présente quelques uns de ses ex-collègues.
Uturoa est une ville, pardon un village, chef
lieu de canton de l’archipel, plutôt calme et surtout moins touristique que
Vaitape. J’apprécie. Le tour de l'île se
fait dans la journée, comme sur toutes les autres îles de l'archipel,
d'ailleurs. Raiatea c'est l'île sacrée de la culture maorie; le plus grand
marae se trouve sur l'île: c'est celui de Taputapuatea. C’est un parc en front de mer qui servait de
lieu de culte et de cérémonie aux anciens. Des assemblages de pierres de lave,
des arbres centenaires, une végétation luxuriante tout autours et une sérénité
composent le décor. J’effectue là ma 1ère
plongée parmi les bains de poissons coralliens et les requins : ma 1ère
plongée de rêve en technicolor. Avec un peu d’anxiété à l’idée de croiser un
prédateur de 2m, je plonge quand même avec impatience. La rencontre tant
attendue a lieu en toute tranquillité. Le plus impressionnant c’est d’en voir
arriver un devant soi à hauteur de masque et qui esquive le contact au dernier
moment.
Petite randonnée en haut du mont Tapai, d’où on a une vue panoramique
de la baie d’Uturoa avec en toile de fond l’ile de Tahaa, notre prochaine
destination. Déjeuner aux bonnes tables de l’ile : le Sea horse sur le port et le restaurant de la marina.
En arrivant à Tahaa, on a l'honneur d'être les
hôtes du repas des tortues, hébergées et soignées à la fondation-pension
Hibiscus. Le fils du patron, ancien stagiaire de Vincent, met même à notre
disposition sa limousine, un increvable 504 pick up, pour pouvoir visiter l'île
et découvrir ses vanilleraies, ses superbes paysages et ses fermes perlières.
Mais on est dimanche et tout est fermé ; on a même du mal à trouver de la
Hinano, la bière locale. Dommage ! L‘ile est magnifique beaucoup plus sauvage, que les deux autres
déjà visitées, avec toujours une végétation luxuriante plongeant dans une mer
turquoise. Les bosquets de tiare, d’hibiscus et d’autres fleurs tropicales
embaument l’air. Mais le séjour sur les
îles sœurs se termine. Après avoir chaleureusement remercié nos hôtes, nous
embarquons pour l’aéroport en espérant avoir un avion pour Bora, le bateau étant
en cale sèche.
Huahine, je pars pour
une session de 2 plongées avec Annie, propriétaire d'un des deux clubs de
l'île. Le rendez-vous est donné à 8h au local du club; récupération du matériel
et c'est parti pour la première plongée, direction la Passe d'
Avapehi.
9h c'est l'heure
idéale pour plonger dans la passe, les gros poissons sont entrain de prendre
leur petit-déjeuner. Les requins à pointes noires, les requins gris de récif,
les barracudas côtoient les poissons napoléons et les bancs de carangues dans
leur ingurgitation de petits poissons et de plancton drainés par le courant de
la marée. C'est une première
pour moi de voir autant de grosses pièces, moi le plongeur amateur avec son
niveau 1 passé il y a près de 20 ans et qui ne plonge que très rarement. Là je
suis de nouveau ébloui par le "pestacle" qui s'offre à lui: les
couleurs, la faune, la flore, la lumière ... je ne sais plus où poser les yeux
!! Tous ces détails qui vous donnent envie que l'instant dure une éternité.
Mais Morgan, l'autre moniteur du club me fait revenir à la réalité en me
demandant mon niveau d'air restant.
De retour sur la
barge, Annie me demande mes impressions, à moi le "fa rani"
qui vient de nager avec autant de gros poissons. Mais je reste muet
tellement je suis abasourdi par le show que je viens de voir.
Deuxième plongée, fin
de matinée, sensée être plus tranquille : la Cité Corail. Mise à l’eau
dans le chant des baleines qui divaguent au large. Tous les plongeurs sont aux
anges, la plongée devient magique et envoûtante. Pendant 20 min, nous allons
déambuler entre les stalagmites de corail, peu de poissons mis à part les
éternels bancs de carnages et quelques murènes en pleine toilette. Quelques
anémones de mer viennent de pondre, j’arrive à en toucher une jeune mère et
trouve que le contact est très soyeux. Le temps de la remontée avec son palier
de décompression arrive. Hélas toutes les bonnes choses ont une fin. Tous les
autres plongeurs sont sortis, je reste dans l’eau à écouter les baleines. Annie
et Morgan me rappelle encore une fois à l’ordre !
Le surlendemain,
embarquement pour Maupiti, dernière ile à visiter. Nyomann nous accompagne. Les
dauphins sont là, à l’entrée de la passe. Le capitaine encercle le banc de
joyeux marsouins pour le plus grand bonheur de ses passagers, avant d'emprunter
l'unique et difficile passe d'accès au lagon. Après une demi-journée de
découverte de l'île en vélo et de baignade, nous rentrons par la navette.
Avant dernier jour, Vincent
me fait visiter son lieu de travail : l’hôtel le plus cher de Polynésie.
Luxe calme et volupté sont au programme : chambres immenses sur pilotis
avec piscine, cuisine raffinée.
Dernier jour. L'avion
ne décollant qu'à 19h30, Vincent m’a préparé une surprise : un rays 'n'
sharks feeding (un nourrissage de raies et de requins). Camille, nouvelle
venue dans l’hôtel, nous accompagne. Bien que je ne cautionne pas ce genre
d'activité purement touristique et contre nature, je me prête au jeu. Pour les
requins, lorsque nous arrivons sur le spot, ils sont déjà repus après le passage
de plusieurs convois touristiques de ravitaillement. Après quelques exercices
d’apnée sous le regard tranquille d’un superbe requin citron, on reprend le
bateau pour aller voir les raies. Elles sont plus amicales et câlines que les
requins. Elles se laissent même caresser : sensation visqueuse limite
gélatineuse. Camille, pas rassurée, et après plusieurs tentatives, a fini par
retourner au bateau. Quant à moi, après les requins, les baleines, les
dauphins, bin je ne suis toujours pas redescendu de mon nuage !! Au dessus
d'eux, des pétrels chipent les morceaux de poissons non mangés. Mahae, leur
guide, lance un morceau de poisson à 50 cm devant lui. Un pétrel plonge pour le
chaparder. Une main saute sur l'oiseau et celui-ci est capturé par le guide,
pour être relâché plus tard. C'était la première fois qu'il tentait le
coup ... comme on dit c'est la chance du débutant !!
Retour au logement par
l'autre côté du lagon, l'heure du retour en métropole approche.
Après 48h de voyage
retour et toujours sans mon sac, je retrouve ma petite maman qui m’attend à
l’aéroport.