Puzzle est une histoire modeste. Modeste comme l’est son personnage principal, une banale femme au foyer dans un quartier ouvrier de Buenos Aires, femme effacée, épouse aimante et toute entière dévouée à sa maisonnée, qui se découvre un intérêt soudain pour le puzzle. Elle va d’abord s’adonner à cette passion en cachette, lors de rendez-vous réguliers avec un partenaire - homme séduisant et cultivé - que l’on s’attend évidemment à voir devenir son amant. Mais ni le scénario ni la mise en scène ne prendront cette direction facile.
Par le biais du puzzle, par l’indicible plaisir qu’elle éprouve à voir se former la reproduction d’une œuvre d’art (l’image, dit-elle, comme l’image est belle !) qu’elle voit pour la première fois, María del Carmen va accéder à la culture. C’est tout un monde qui s’ouvre à elle ; il deviendra son jardin secret. Le protéger, c’est aussi en prendre la liberté et imposer cette liberté aux siens.
Puzzle est donc également l’histoire de cette prise de liberté.
C’est un très beau personnage que la mise en scène dévoile puis affirme.
La caméra s’attarde sur son visage sans maquillage, un visage immobile qui laisse filtrer peu d’expressions, et sur ses mains qui semblent hésiter en assemblant les pièces des puzzles.
Un très joli film.
Par le biais du puzzle, par l’indicible plaisir qu’elle éprouve à voir se former la reproduction d’une œuvre d’art (l’image, dit-elle, comme l’image est belle !) qu’elle voit pour la première fois, María del Carmen va accéder à la culture. C’est tout un monde qui s’ouvre à elle ; il deviendra son jardin secret. Le protéger, c’est aussi en prendre la liberté et imposer cette liberté aux siens.
Puzzle est donc également l’histoire de cette prise de liberté.
C’est un très beau personnage que la mise en scène dévoile puis affirme.
La caméra s’attarde sur son visage sans maquillage, un visage immobile qui laisse filtrer peu d’expressions, et sur ses mains qui semblent hésiter en assemblant les pièces des puzzles.
Un très joli film.