Voilà. Aujourd'hui est un de ces matins que je n'aime pas.
Un matin d'une belle journée annoncée mais qui n'en est pas encore une...
Un de ces matins sans réveil croâssant à une heure raisonnable...
Un de ces matins qui suit un coucher tardif -où est passé la belle promesse d'être plus sérieuse le soir ?-,
qui suit un petit matin alité perturbé par les allers-retours et bétises de Tigre-de-Salon,
et qui s'est prolongé, prolongé jusqu'à une heure inacceptable dans les nimbes d'un entre-deux-sommeil alimenté de "je suis bien, ne pas bouger surtout" et "bon, va falloir y aller quand même"...
Un de ces matins, où quand enfin Tigre-de-Salon ou la petite voix de la raison finissent par avoir raison du reste,
deux pieds enfin posés sur le sol, les yeux ont encore beaucoup de mal à se décoller et à faire l'appoint,
où les gestes restent ralentis et hésitants,
où l'envie réelle n'est pas encore là.
Un de ces matins, où même le soleil n'est pas encore là, encore plus tardif que moi,
bien caché sous sa couette de brouillard automnal, hivernal ou printanier.
Bref, un matin gris, gris dehors, gris dedans.
Un matin déjà bien amputé où tout ce qui devait être fait ne trouvera pas sa place, où tout ce qui sera fait le sera au ralentis.
Un matin pour rien, un matin de rien...
Amis lève-tard, vous ne pouvez pas comprendre : je n'aime pô les grasses matinées !
Elles me laissent dans un demi-moi improductif et moralement instable...
10 h.
Allez, Soleil, sort de ta couette !
J'ouvre grand les fenêtres, je prends une douche violente et je reviens vite
transformer ce matin coupable en un matin capable.
Un peu de musique à fond aussi, tenez : Encore un matin !
Un matin d'une belle journée annoncée mais qui n'en est pas encore une...
Un de ces matins sans réveil croâssant à une heure raisonnable...
Un de ces matins qui suit un coucher tardif -où est passé la belle promesse d'être plus sérieuse le soir ?-,
qui suit un petit matin alité perturbé par les allers-retours et bétises de Tigre-de-Salon,
et qui s'est prolongé, prolongé jusqu'à une heure inacceptable dans les nimbes d'un entre-deux-sommeil alimenté de "je suis bien, ne pas bouger surtout" et "bon, va falloir y aller quand même"...
Un de ces matins, où quand enfin Tigre-de-Salon ou la petite voix de la raison finissent par avoir raison du reste,
deux pieds enfin posés sur le sol, les yeux ont encore beaucoup de mal à se décoller et à faire l'appoint,
où les gestes restent ralentis et hésitants,
où l'envie réelle n'est pas encore là.
Un de ces matins, où même le soleil n'est pas encore là, encore plus tardif que moi,
bien caché sous sa couette de brouillard automnal, hivernal ou printanier.
Bref, un matin gris, gris dehors, gris dedans.
Un matin déjà bien amputé où tout ce qui devait être fait ne trouvera pas sa place, où tout ce qui sera fait le sera au ralentis.
Un matin pour rien, un matin de rien...
Amis lève-tard, vous ne pouvez pas comprendre : je n'aime pô les grasses matinées !
Elles me laissent dans un demi-moi improductif et moralement instable...
10 h.
Allez, Soleil, sort de ta couette !
J'ouvre grand les fenêtres, je prends une douche violente et je reviens vite
transformer ce matin coupable en un matin capable.
Un peu de musique à fond aussi, tenez : Encore un matin !