Avant de vous embarquer dans mon escapade martiniquaise 2024, il convient de partager avec vous ma première rencontre avec Madinina, "l'île aux fleurs", dix-huit mois plus tôt.
Février 2023 - Escapade antillaise (1)
On peut affirmer que chaque voyage est particulier, exceptionnel, mais celui-ci n'a rien d'ordinaire pour moi.
Il est le fruit à la fois d'une longue maturation et d'un coup de tête.
Parce qu'il y a déjà plusieurs années que partir sous ces tropiques, et en particulier en Martinique, me 'titille'. Depuis que mon cousin y a vécu quelques années et que le Wap'frerot y a fait une escale.
Parce que cela fait déjà 3 ans que je n'ai pas pris l'avion pour un voyage solo et que je dois reconnaître un certain manque, quelques fourmis dans le fond du sac à dos...
Mais aussi parce qu'il n'est pas dans mes habitudes de me décider et réserver à peine un mois avant le départ, ce qui est pour moi de la "dernière minute".
C'est un besoin criant et immédiat de parenthèse chaude et ensoleillée, dépaysante et ressourçante, au milieu des mes variations de gris intérieurs et de l'hiver lémanique.
Prendre 8 à 9 heures d'avion dans la tête et le corps pour une aussi courte semaine n'est pas dans mon tempérament. Le flygskam (ou fly shame en anglais) me guette, ce n'est pas rationnel - ni économique, ni écologique ! -, et j'ai conscience de la fatigue que cela peut m'imposer...
En plus, l'UCPA n'est pas dans mon carnet d'adresses : c'est pour les jeunes ! Et pourtant certains centres et certains séjours y accueillent des "vieux" comme moi.
Pas de circuit randonnée comme d'habitude, faute de manque d'entraînement et de forme, et à mon talon râleur. J'expérimente un séjour "cool" intitulé "Yoga, détente et découvertes".
Je suis déjà partie en voyage seule, sans connaissance avec moi (Égypte-Israël, Ouzbékistan, Islande, Cap Vert, Finlande), cela ne me fait pas peur mais nécessite cette fois que je me fasse vraiment violence.
Et pourtant, j'en ai besoin de cette fausse solitude, de prendre du temps et faire des choses pour moi, rien que pour moi... C'est une injonction thérapeutique du reste.
Février 2023 - Escapade antillaise (1)
On peut affirmer que chaque voyage est particulier, exceptionnel, mais celui-ci n'a rien d'ordinaire pour moi.
Il est le fruit à la fois d'une longue maturation et d'un coup de tête.
Parce qu'il y a déjà plusieurs années que partir sous ces tropiques, et en particulier en Martinique, me 'titille'. Depuis que mon cousin y a vécu quelques années et que le Wap'frerot y a fait une escale.
Parce que cela fait déjà 3 ans que je n'ai pas pris l'avion pour un voyage solo et que je dois reconnaître un certain manque, quelques fourmis dans le fond du sac à dos...
Mais aussi parce qu'il n'est pas dans mes habitudes de me décider et réserver à peine un mois avant le départ, ce qui est pour moi de la "dernière minute".
C'est un besoin criant et immédiat de parenthèse chaude et ensoleillée, dépaysante et ressourçante, au milieu des mes variations de gris intérieurs et de l'hiver lémanique.
Prendre 8 à 9 heures d'avion dans la tête et le corps pour une aussi courte semaine n'est pas dans mon tempérament. Le flygskam (ou fly shame en anglais) me guette, ce n'est pas rationnel - ni économique, ni écologique ! -, et j'ai conscience de la fatigue que cela peut m'imposer...
En plus, l'UCPA n'est pas dans mon carnet d'adresses : c'est pour les jeunes ! Et pourtant certains centres et certains séjours y accueillent des "vieux" comme moi.
Pas de circuit randonnée comme d'habitude, faute de manque d'entraînement et de forme, et à mon talon râleur. J'expérimente un séjour "cool" intitulé "Yoga, détente et découvertes".
Je suis déjà partie en voyage seule, sans connaissance avec moi (Égypte-Israël, Ouzbékistan, Islande, Cap Vert, Finlande), cela ne me fait pas peur mais nécessite cette fois que je me fasse vraiment violence.
Et pourtant, j'en ai besoin de cette fausse solitude, de prendre du temps et faire des choses pour moi, rien que pour moi... C'est une injonction thérapeutique du reste.