Le tueur de l'ombre, série policière danoise sur Arte

Besoin de légèreté après toutes ces séries plutôt sombres. J'ai trouvé Maniac hier soir (sur Arte bien sûr!), c'est norvégien, épisodes courts de 20 minutes chacun. C'est décalé, alors des fois on ne peut s'empêcher de rire tellement c'est absurde et singulier. Tout de même, le personnage principal et les situations sont parfois touchants, et la série semble aussi pleine d'humanité.

Il s'agit d'Espen, en hôpital psychiatrique, et pour qui la réalité telle que nous la voyons est bien loin de celle qui se passe dans sa tête ! L'arrivée d'une super charmante jeune psy semble le sortir un peu de son mutisme.

Je n'ai vu que les 2 premiers épisodes (je crois qu'il y en a 10), il semble que chacun propose une nouvelle histoire sans lien avec l'épisode précédent mais tout de même, au début de l'épisode 2, on apprend avec grande surprise qu'Espen est arrivé dans l'établisssement il y a seulement un an, et qu'avant ça, il menait une vie normale après des études en école de commerce, job comme économiste, et des aventures avec des femmes. On se demande bien ce qui a pu lui arriver pour basculer dans ce monde imaginaire et se couper à ce point du nôtre !

Lilie

Après le Danemark et la Suède ("Le tueur de l'ombre", "Killing", "Bron"), après la Pologne, la Tchéquie et l'Ukraine ("Géométrie de la mort"), après l'Islande ("Mes funérailles"), le pays Basque espagnol ("La trilogie du Baztan"), je suis allé en Finlande pour...
..."L'homme de la chambre 301" !
Oh les histoires de famille ! Oh comme les bourgeois sont dégueulasses contre les pauvres ! La tension, les non-dits, paranoïa et mystère, avec un final réussi au même endroit qui a enclanché cette dramatique, concourent à nous montrer une série qui tient la route.
Un détail curieux dans le scénario : comment "L'homme de la chambre 301" a-t-il put prendre l'avion avec un grand couteau dans son sac de voyage?
Un autre petit détail : et les 40 000 €, personne ne va les ramasser?
J'ai remarqué que les portes des appartements et maisons s'ouvrent sur l'extérieur en Finlande.

J'ai essayé "Maniac" sur ARTE, j'ai pas aimé !

En ce moment je regarde "Hopeville", ça se passe en Afrique du Sud dans un bled complètement paumé et ça parle de piscine. J'en dis pas plus, j'aime bien !

geob a écrit:
   
Un détail curieux dans le scénario : comment "L'homme de la chambre 301" a-t-il put prendre l'avion avec un grand couteau dans son sac de voyage?
Un autre petit détail : et les 40 000 €, personne ne va les ramasser?

J'ai eu les mêmes questionnements que toi Geob

Je n'ai pas encore regardé.
Le film date peut-être d'avant 2001 ?

Si cette série datait d'avant 2001, Fabizan et moi nous n'aurions pas relever cette incongruité !

Ma réponse était idiote car vous parlez d'€

geob a écrit:

La trilogie du Baztan

   Comme on ne peut toujours pas voyager, Arte nous évade dans des voyages immobiles. Cette fois-ci, direction le pays basque espagnol où des croyances anciennes bien effrayantes et  des cérémonies abominables se télescopent avec un monde moderne déstabilisé par la résurgence d'un passé païen aux dieux assoiffés de sang.

Arte qualifie ce polar espagnol de gothique mais, pour moi, cela rappelle aussi des romans de la fin XIXe, début XXe, comme chez Lovecraft -on peut d'ailleurs le traiter de gothique. Dans "La trilogie du Baztan", les meurtres sont sordides, des bébés disparaissent jamais par hasard, tout concourent à nous angoisser, à nous faire frissonner. Et la pluie, la pluie qui tombe sans arrêt, les plans de nuit à Elizondo, le pavé luisant d'humidité sous les halos blafards des réverbères, les rues désertes, alors on se dit que Jack l'Eventreur va surgir d'une porte cochère, mais non, nous sommes dans le pays basque espagnol !

Je viens juste de terminer le 3e film et c'est exactement comme tu l'as décrit. Je me suis laissée happer par ces histoires, sordides il faut bien le dire !

J'ai eu l'impression qu'il pleuvait sans arrêt en Navarre et que le soleil ne s'y montrait jamais

Malgré les éloges de Geob et de Fabizan, la flemme de me lancer dans 3 films de 2heures chacun... J'ai vu Hopeville, en Afrique du Sud... je vais peut-être tenter ça.

Lilie

Herrio, un nouveau polar espagnol.

Après le pays basque espagnol avec la trilogie du Baztan, nous voici maintenant sur El Herrio, une des plus petites iles des Canaries. Une juge arrive de Ténériffe sur cette île où l'on respecte les traditions, et où tout le monde se connait. Ca ressemble à une mutation disciplinaire, vu son caractère intransigeant. Sur El Herrio, elle va être à la fois juge d'instruction et présidente du petit tribunal, c'est suffisant étant donné qu'il y a très peu d'affaires. La juge est un personnage attachant, toujours habillée comme une femme à part entière, parfois elle arbore une robe avec un petit décolleté seyant, elle porte des sacs à main-cabas, et étonne par ses chaussures avec talons -pas aiguilles. D'emblée, les policiers qui vont travailler avec elle comprennent que c'est une femme qui s'en laissera pas compter, et qu'elle n'a pas besoin d'apparaître en jeans et baskets pour faire crédible. Elle est mère d'un enfant durement handicapé, toujours sur un fauteuil roulant. Dans un épisode de la saison une, les circonstances l'ayant privée de la fille qui s'occupait de son gamin, on la voit arriver au tribunal en poussant le fauteuil et, une fois à l'intérieur, elle demande au personnel de le monter dans son bureau !

La saison une comporte huit épisodes qui se dévorent !  Après avoir vu le premier épisode, on veut savoir qui a tué ce jeune homme qui devait se marier avec la fille d'un... trafiquant de drogue. Ce personnage... ben oui, très attachant aussi, va former un duo involontaire avec la juge et tous les deux vont s'entraider dans la recherche de l'assassin, se dessine alors une complicité inattendue, certes, mais d'une méfiance non dissimulée.

Une bonne idée : dès le deuxième épisode, on peut se passer du résumé et du générique ! On gagne du temps ainsi !

La seule critique que je ferais, c'est la voix française de la juge ! Agaçante, irritante, on finit par s'habituer malgré tout !

Bon, j'ai entamé la deuxième saison où l'on retrouve beaucoup de personnages de la première.
Dame ! El Herrio est une petite île et tout le monde se connait !



Maadadayo !

Herrio

La saison n°2 de Herrio est beaucoup plus dramatique. Et c'est pourquoi la tentation d'enchaîner les épisodes d'une traite ne saurait souffrir d'aucune attente, jusqu'à que vos yeux déclarent forfait ! Le sixième et dernier épisode nous offre une scène d'une grande et époustouflante intensité dramatique, stupéfiante, et... originale ! J'en dis pas plus !

Petit à petit, on finit par ne plus voir une femme juge mais une mère, une mère prête à tout pour protéger son fils.

Les paysages, les routes fantastiques, Valverde, tout donne envie de faire un tour sur cette ile des Canaries.

Un dernier mot. Ce sixième épisode clôture d'une manière réaliste "Herrio", pas de fin hollywoodienne !

J'ai commencé à visionner la première saison de "Hierro" et c'est vrai que cette juge est attachante mais elle rigole pas !
Que les paysages sont beaux ! Ils me rappellent ceux de Lanzarote pas très lointaine

Je viens de terminer la 2e saison de "Hierro" et comme j'ai aimé cette série! La deuxième encore plus que la première, et du coup je regrette bien qu'il n'y en ai pas de troisième.
Tout est là, les personnages que l'on retrouve sur les 2 séries, les paysages incroyables (comme Geob, ça me donne envie d'aller y voir de plus près) et cette juge formidable à la fois sévère et humaine.

C'est un formidable portrait de femme, d'une mère courageuse, seule. Elle explique bien qu'elle ne peut avoir une vie sentimentale parce que son fils handicapé a vite fait de faire le vide autour d'elle.
La scène de la tentative d'assassinat est extraordinaire. Elle est paniqué, elle est en larmes, mais elle reste professionnelle.
Une fin hollywoodienne : le trafiquant de drogue, assagi et "rangé des voitures", enlace la juge.
Une fin française : elle trouve un homme qui adopte son enfant.
J'ai trouvé la conclusion si vraie, si réaliste, on peut espérer qu'il n'y ait pas une troisième saison !

geob a écrit:

La scène de la tentative d'assassinat est extraordinaire. Elle est paniquée, elle est en larmes, mais elle reste professionnelle.

Extraordinaire c'est le mot ! je crois bien que j'étais en apnée

Escale fatale

    Escale fatale.

Un feuilleton policier coproduit par Arte et la télévision publique Irlandaise, sur une réalité poignante et toujours d'actualité : l'immigration des populations d'Afrique qui prennent des risques insensés pour l'espoir d'une vie meilleure dans les pays du nord.

L'histoire commence en... Italie, à Lampedusa où accostent. ces bateaux, ces radeaux de la Méduse, remplis de gens qui ont vaincu la mort. On suit une mère africaine et ses deux enfants en bas âge, son mari a péri au cours de la traversée.

On les retrouve huit ans plus tard, à Dublin, dans un foyer d'accueil pour les réfugiés de toutes nationalités, un Dublin qu'on ne saurait voir :  ce foyer se trouve à la périphérie, à côté d'une usine. Quant à Dublin, on ne verra que des vues aériennes, quelques scènes de rues, mais jamais sous cette lumière irlandaise qui fait la réputation de ce pays.

Une jeune africaine est retrouvée morte près de l'arrêt du bus en face du foyer, le visage tuméfié. On découvre alors les deux inspectrices qui vont mener l'enquête. La principale, une jeune femme aux lèvres fines, au charisme modéré, incarne une fonctionnaire de police qui ne fait pas d'esbrouffe, son seul but c'est de résoudre une affaire sordide. Le feuilleton se veut le plus réaliste possible, et c'est une réalité glauque, pathétique, à une tel point que je ne me suis pas pressé, après avoir vu le premier épisode, d'enchainer sur le deuxième. Ensuite, j'ai visionné les cinq épisodes restants sans barguigner -faut reconnaitre que c'est plus confortable de rester dans la "Caverne" de Platon.

Cela fait donc huit ans que cette femme africaine est dans ce foyer avec ses deux enfants, elle est toujours à la marge de la société irlandaise, elle n'a pas de papier pour trouver un emploi sérieux et stable, alors, tous les fins de journée, elle prend le bus pour se rendre au centre de Dublin,  car le seul travail qu'elle a trouvé consiste à faire le ménage dans un bordel. Et cela aura des conséquences sur sa vie.

Cette femme africaine est incarnée par l'actrice française Aïssa Maïga, elle s'est illustrée d'une manière tonitruante à une cérémonie des Césars. Mais dans ce feuilleton, elle est bouleversante d'empathie, d'humanité, elle tient son rôle d'une façon remarquable, avec une grande justesse, on lit sur son visage toutes les émotions qui la traverse sans qu'elle surjoue. Aïssa Maïga est une  grande, une formidable comédienne.

A vrai dire, la véritable héroïne de ce feuilleton, c'est cette mère africaine.

https://www.arte.tv/fr/videos/083871-001-A/escale-fatale-1-6/

Maadadayo

Grâce à France Inter, je me suis fait prendre dans les rets de ce feuilleton où le suspense et l'angoisse deviennent dès le premier épisode terriblement addictifs ! Arte nous emmène à Glasgow, avec deux femmes policières, superbement interprétées par deux actrices épatantes. Cela passera en direct sur Arte, à la télévision, à partir du 13 janvier

https://www.franceinter.fr/emissions/capture-d-ecrans/capture-d-ecrans-du-jeudi-06-janvier-2022

Vigil

Tout le monde ce souvient de ce petit chalutier breton qui a disparu corps et âmes, brutalement, comme par magie. On a émis l'hypothèse -qui parait la plus vraisemblable- que les filets du chalutier ont été accroché par un sous-marin et entrainé ainsi par le fond.

Les scénaristes ont dû s'inspirer de ce tragique naufrage pour écrire le scénario, ainsi que part d'autres évènements concernant la marine britannique, scandales politiques, corruptions, et j'en passe. Alors ne ratez pas le début du premier épisode où l'on voit comment a sombré sans doute le chalutier : c'est spectaculaire et terrifiant !

Le "Vigil" est un sous-marin de la dissuasion atomique britannique. Il va être l'objet d'incidents dramatiques, inexplicables de prime abord, mais dont on découvrira qu'ils ne sont pas dû au hasard. Se greffe par dessus tout ça les rapports conflictuels entre la Grande Bretagne et la Russie, des militants contre le nucléaire, un homme politique qui défend mordicus une cause estimable, et, originalité du feuilleton, une enquête qui se déroule à l'intérieur du sous marin - une des policières va être héliporté afin d'intégrer l'équipage en pleine mer - tandis que sa partenaire enquête à la surface.
 
Les scènes de suspense dans le sous-marin sont vraiment angoissantes, et puis il faut dire que je suis claustrophobe !

"Vigil", pour ma part, se classe au top 5 des meilleurs feuilletons de Arte ! Et ces six épisodes, je les ai visionnés en trois jours !


Maadadayo

Bugaled Breizh ?
Ça a toujours été mon avis : filets happés par un sous-marin

Je viens de terminer le visionnage de "Vigil" quelle série palpitante !

L'enquêtrice dans le sous-marin m'a rappelée la juge de "Hierro", une femme forte et fragile à la fois, tourmentée par un drame survenu dans sa vie quelques années auparavant.

Comme Geob je suis claustrophobe et cette atmosphère confinée dans le sous-marin m'a angoissée, j'ai même vécu le dernier épisode pratiquement en apnée.

Oui, effectivement, on pense un petit peu à la juge de "Hierro" dans cette volonté sans failles de faire son boulot quoiqu'il arrive !

Quand la fuite d'un gaz toxique met en danger tout l'équipage, on la voit vêtue d'une sorte de scaphandre avec le marin barbu : coursive métallique déserte, rares lumières blafardes, ils avancent avec leurs torches électriques... moment très inquiétant, on dirait qu'une menace imprévue va surgir, alors j'ai pensé à "Alien" tant ces couloirs sombres, ces portes blindées fermées précipitamment, m'ont rappelé le vaisseau spatial devenu l'antre d'un "Alien" !

Un nouveau polar apparait.... "Maroni", saison 2 (pas vu passer la saison 1). Ca a l'air alléchant ! A tester !

Skyrgamur a écrit:Bugaled Breizh ?
Ça a toujours été mon avis : filets happés par un sous-marin

J'avais parlé ici d'une BD que j'avais lue il y a quelques années, du nom de ce navire disparu (coulé en... 37 secondes)... J'avais découvert l'histoire (vraie) et la disparition (non élucidée-silence d'Etat) de ce navire alors qu'aucune tempete... mais la présence d'un sous marin militaire dans les parages...

Elle est superbe, je la recommande : https://livre.fnac.com/a9877644/Pascal-Bresson-Bugaled-Breizh-37-Secondes

Lilie

Sur tes conseils Lilie, je l'ai emprunté à la bibli il y a quelques mois.

geob a écrit:

Tout le monde ce souvient de ce petit chalutier breton qui a disparu corps et âmes, brutalement, comme par magie. On a émis l'hypothèse -qui parait la plus vraisemblable- que les filets du chalutier ont été accroché par un sous-marin et entrainé ainsi par le fond.

Les scénaristes ont dû s'inspirer de ce tragique naufrage pour écrire le scénario, ainsi que part d'autres évènements concernant la marine britannique, scandales politiques, corruptions, et j'en passe. Alors ne ratez pas le début du premier épisode où l'on voit comment a sombré sans doute le chalutier : c'est spectaculaire et terrifiant !

En effet dès le tout début du premier épisode on assiste à cette terrible scène où un sous-marin entraîne le chalutier au fond de la mer et ça ne prend sûrement pas plus de 37 secondes

Maroni, le territoire des ombres

Après l'Irlande (Escale fatale), l'Ecosse (Vigil), nous voici à Saint Pierre et Miquelon. Disons le tout de suite : je n'ai vraiment pas envie d'aller sur cette portion de France ! Ces paysages désolés, cette mer bleu-acier, réfrigérante, sans oublier l'hiver avec sa neige sale dans les rues verglacées, tout concoure à me détourner de ce territoire et de ces  autochtones pas très sympathiques. D'ailleurs, le député LREM de cette circonspection d'outre-mer en a fait physiquement l'expérience !
Tout d'abord, c'est bien dommage de ne pas avoir vu la première saison où, semble-t-il, le personnage de l'héroïne, une gendarme, travaille en Guyane avec un collègue du pays et se confronte à des situations étranges, irrationnelles, mortelles.. La forêt amazonienne, toute proche, contribue à distiller de la peur, du mystère...

Maroni, les fantômes du fleuve.

Quand démarre la deuxième saison, et qu'on ignore tout de la première, on ne comprend pas trop ces images de la forêt vierge, ce visage d'un homme mort comme mangé par la nature, images d'un rêve tourmenté ou d'un cauchemar éveillé.

La gendarme voit et parle avec les morts. Il y a quelqu'un à côté d'elle, c'est son collègue qui a disparu dans la forêt, et on finira par comprendre que c'était plus que son collègue. Elle est dans l'avion pour St Pierre et Miquelon mais son esprit ne quitte pas la Guyane. Sa mère, commandant la gendarmerie de St Pierre,  s'est suicidée et laisse son fils, donc le frère de l'héroïne, seul, alors qu'il est handicapé, et voici donc notre gendarme au féminin obligée de se coltiner beaucoup de soucis, soucis qui se transformeront en évènements sordides, tragiques : meurtres, Traffic de drogue, prostitution. Et elle va en baver, se faire tabasser, et, à la fin, elle ne s'embarrassera pas du règlement pour régler ses comptes.

L'acteur qui joue le rôle de son frère, Alex Granberger, est formidable et Stéphane Caillard, fragile et incassable, incarne une femme déterminée à faire éclater la vérité, en prenant tous les risques !

Après avoir vu le premier épisode de la saison 2, avec quelques plans très irritants, on ne s'attarde pas trop à visionner les cinq autres !




Maadadayo

J'attendais beaucoup de "Maroni" et contrairement à Geob le fait que ça se passe à St Pierre et Miquelon me tentait plus que la Guyane.
Mais voilà, comme l'explique Geob, la Guyane est quand même présente avec les visions qui hantent l'enquêtrice et j'aime pas trop, je ne crois pas aux fantômes.

J'ai vu 2 épisodes et je traîne un peu les pieds pour les suivants