Jour 1+ 4° au petit matin savoyard, c’est tiède pour un mois de février, mais de quoi supporter les multicouches antifroid que l’agence nous a recommandé de ne pas fourrer au fond du bagage en soute.
Près de 4 heures de transit terrestre (taxi-frérot, autocar intercités, aéroport suisse), 3 heures de vol et 1 heure de décalage horaire plus tard, et me voici à
Helsinki avec une escale de 6 heures à occuper. C’est l’occasion de découvrir cette capitale européenne.
Sans trainer pour en profiter au maximum, j’attrape un train équivalent de nos RER, traversant le même type de zones vertes, industrielles et urbaines, qui m’emmène en centre-ville en une demi-heure.
Plan touristique en main, je découvre une ville nordique sans neige - une aberration climatique -, au ciel ennuagé et au fond de l’air doux : + 5° affichés. Certes les coulis de vent me font garder le bonnet et remonter le col par moment, mais bien habillée, j’ai un peu chaud et garde la parka ouverte.
Que dire d’Helsinki ?
Des rues larges et désertes de voitures et piétons, quelques bâtiments à l’architecture notable, des immeubles austères de verre ou briques rouges ou blanches, des tramways verts et silencieux, une luminosité toute hivernale à bien y réfléchir. Sûrement en ces deux petites heures, seule, n’ai-je pas appréhendé grand-chose de cette capitale finlandaise. Mais au moins pourrais-je maintenant me vanter d’avoir « fait » Helsinki.
Et marcher deux heures au milieu de ces longues pauses forcées d’aéroport et d’avion m’aura fait du bien.