Bin moi je continue dans mes rencontres automobilesques...
Vous vous souvenez de l'épisode des clés annéciennes et des roses
... Dommage, pas vu le bel homme correspondant.
Par contre, cette semaine j'ai eu l'occasion... de rencontrer le plus bel homme de ma résidence thononnaise.
M'enfin, c'est pas gagné c't'histoire quand même.
Annecy-Thonon de nuit, par temps noir de nuages. Très difficile pour mes yeux bien fatigués.
Heureuse d'arriver enfin, mauvaise surprise (assez classique du reste) de trouver un véhicule garé sur
MA place. Pas envie cette fois-ci de me garer à l'extérieur de la résidence, loin (100 mètres au max !) face à la
téci locale. Ras-le-bol de payer une place utilisée par d'autres. Y'en a marre.
Trop tard pour jouer du klaxon.
Je me "tanke" donc derrière le véhicule importun, serrée au plus près pour laisser le passage, très rétréci, pour les autres. Y'a pas : s'il veut sortir, il devra attendre que je bouge, na !
Rapidement, un petit mot doux -enfin virulent !- et mes coordonnées sur le pare-brise. Si j'avais eu une bombe de peinture sous la main, j'aurais bien tagué le tout sur le pare-brise...
Minuit passé, au beau milieu de mon gros dodo, le téléphone sonne. Faut dire, j'suis c.. d'avoir laissé mon numéro !... Une belle voix grave bien agréable à mes oreilles, de quoi réveiller instantanément et avec moins de rage que la raison ne le recommanderait.
OK, je m'habille (version pyjama et superposition de gros pulls, faut pas pousser quand même), je sors. Et que découvre-je en arrivant près de ma voiture ? Que le "fautif" est accompagné... de mon plus beau voisin ! Celui que j'avais déjà croisé une ou deux fois et maté du coin de l'oeil... celui à la belle voix grave qui vient de me réveiller...
Bon, un effort pour rester un minimum hargneuse : faudrait pas oublier que son copain squatte ma place et qu'ils m'ont levée en pleine nuit...
M'enfin, quand même, quel dommage de faire connaissance avec le plus beau gars du coin dans ces conditions !!!!
Seule consolation : il a mon numéro de téléphone... peut-être que pour se faire se faire pardonner...
J'attends encore.