Il faut qu'on parle de Kevin (Livre)

Roman de Lionel Shriver (2006) :

Sous forme de lettres, une femme écrit à son mari un journal consacré à leur fils qui a massacré une dizaine de personnes dans une université américaine... Rythme soutenu, crescendo jusqu'au mot Fin qui révèle toute l'horreur d'un adolescent très perturbé. Terrible et hallucinant !

A ajouter à la liste de la médiathèque.

A Lutine et aux autres futurs lecteurs :

Lionel Shriver nous emmène avec beaucoup de talent tout au long de cette histoire incroyable qui essaie d’analyser les assassinats en série dont on ne comprend pas vraiment les motivations…

Je connaissais le film, "we need to talk about Kevin", savais pas que c'etait un bouquin (pfff!.. De toute maniere, y a plus d'inspiration chez les scenaristes outre-atlantique, tous les films sont maintenant tires de bouquins!)


Lilie

Lilie a écrit:...(pfff!.. De toute maniere, y a plus d'inspiration chez les scenaristes outre-atlantique, tous les films sont maintenant tires de bouquins!)Lilie

Tu me déçois Lilie. Comment mixer affirmations erronées et préjugés en 1 seule phrase !

1) Vu la production annuelle de films aux Etats-Unis (quelque chose me disant que c'est ce pays que tu vises quand tu écris "outre-atlantique"), qu'un certain nombre de scénaristes adaptent des romans n'a rien de choquant.
Maintenant, il y a encore un grand nombre de scenarii originaux et je me demande même si le rapport nb scenarii adaptés/nb total de films n'est pas inférieur aujourd'hui à ce qu'il était à la grande époque hollywoodienne (1930-1960*).

Je vais faire des recherches et reviendrai avec des éléments chiffrés - et donc concrets. Mais une chose est sûre, tous les films américains (USA j'entends) ne sont pas tirés de bouquins


2) L'exemple dont tu es partie est hélas très mauvais : "We need to talk about Kevin" n'est pas un film américain mais britannique (produit par la BBC et réalisé et scénarisé par Lynne Ramsay, une...écossaise) à l'inverse du roman, qui lui a été écrit par une auteure américaine (Lionel Shriver - de son vrai prénom Margaret Ann)

Ce film fait partie (depuis sa sortie et ses nombreuses nominations et récompenses) de ma liste (hélas très importante) de films "à voir", liste que j'essaie de réduire régulièrement (en voyant de nombreuses vidéos) mais qui augmente hélas encore plus vite


Bon, on va le voir un de ces jours, ce film... de langue anglaise ?

* Je tiens à préciser que le fait de désigner les années 1930-1960 comme "grande époque hollywoodienne" n'est qu'un avis personnel, pas une définition officielle et reconnue...
...mais comme l'écrirait Lahaut, "ceux qui pensent le contraire sont des imbéciles"

Bonjour à Tutti,



J’ai lu « Il faut qu’on parle de Kevin » (et pas encore vu le film) qui m’a été conseillé par ma fille, grande lectrice elle aussi ( bon sang ne saurait mentir).



Elle a vu le film tiré de ce roman en version originale, dans un avion qui volait vers l’Inde, donc dans de mauvaises conditions car souvent dérangée, bruits de fond, dialogues parfois inaudibles, mais qu’elle a trouvé si exceptionnel que, sitôt rentrée en France, elle a immédiatement acheté le livre et l’a beaucoup apprécié car le sujet, violent et actuel, hélas, est particulièrement bien étudié par l’auteure, Lionel Shriver.

Ce livre fait le tour de la famille, mon mari et moi l’avons lu avec le même intérêt, discussions passionnées chez nous autour de cette lecture !

J’espère que vous aurez l’envie (et le courage), vous aussi, de le lire car il est dense et ne laisse personne indifférent…

Film à voir absolument, sur ma liste perso.



J’ai hâte de lire vos impressions !

Ce thème des ados sans problème identifié et qui se lancent sur un toboggan tragique me fait immédiatement penser à "Bowling for Columbine", le film de Michael Moore et, dans une moindre mesure à "Virgin suicides" de Sofia Coppola.
Les voir fut terrible et je crois que la confrontation - par écran ou livre interposé - à cette froide explosion ne nécessite aucune piqûre de rappel, du moins pas pour moi.
Tenter d'en comprendre les tenants et les aboutissants, aussi bien psychologiques que sociologiques, voilà la question...