Un toc.
J'écris, j'écris, compulsivement.
Je ne lève pas les yeux du clavier, une heure, deux heures, sans même fumer, quasi sans respirer.
Ouf, ça passe.
Dans le jardin glacé, je fume profondément une cigarette.
Un son, une couleur, un mouvement et... un flot d'histoires jaillit.
Vite, écrire, sur le champ, dans l'urgence.
Tant pis pour le pot au feu à mettre en route, dans pis pour la serpillière racornie dans son seau.
J'écris, j'écris et ça passe.Ouf.
On déjeune chez les amis.
J'attrape un mot, une phrase, une intonation, un rire.
Vite, vite, à la maison, j'écris, j'écris.
Je travaille, j'entends une anecdote et une histoire se tricote aussitôt.
Maison, vite j'écris, j'écris.
Certains, ourlent leur mots avec soin, certains peaufinent, lisent et relisent.
C'est impossible, je ne peux pas, j'écris à la volée tous ces mots qui se bousculent dans ma tête enfiévrée, tout cet imaginaire qui m'enveloppe de sa chaude couverture.
Anarchie des mots qui s'étirent en paragraphe, toutes ces histoires qui soulèvent le couvercle de l'imagination.
Faut que ça cesse.
Des mois et des années que ça dure ce trépignement de mots.
Jeter l'ordinateur par la fenêtre, l'unique solution et je ne peux m'y résoudre.
Je vis dans les maux, je me nourris des mots, ça doit être ça.
Ce déferlement quotidien qui m'envahit comme la marée, je m'y noie.
Je lis « givre » en une nanoseconde je pense glace, miroir, beauté, femme, paysage et aïe, trop tard, une histoire arrive secouant fébrilement mes doigts sur le clavier.
Toc, toque, mets, restaurant même ça je ne peux simplement l'écrire.
Je suis au restaurant et je regarde et j’observe et j'écoute et l'histoire se brode à la vitesse de l'éclair.
Éclair, orage, flamme, incendie, cheminée, feu et c'est reparti pour un tour.
Tour, potier, artiste, légèreté, création, musique et ça s'envole
Envol, oiseau, lyre, lire, bouquins, bouquiniste, ville, promeneur et ça continue.
Je n'ai aucune solution.
Solution, solution finale, extermination, guerre.
Non, non, je vous le dis, ce toc est insupportable.
J'écris, j'écris, compulsivement.
Je ne lève pas les yeux du clavier, une heure, deux heures, sans même fumer, quasi sans respirer.
Ouf, ça passe.
Dans le jardin glacé, je fume profondément une cigarette.
Un son, une couleur, un mouvement et... un flot d'histoires jaillit.
Vite, écrire, sur le champ, dans l'urgence.
Tant pis pour le pot au feu à mettre en route, dans pis pour la serpillière racornie dans son seau.
J'écris, j'écris et ça passe.Ouf.
On déjeune chez les amis.
J'attrape un mot, une phrase, une intonation, un rire.
Vite, vite, à la maison, j'écris, j'écris.
Je travaille, j'entends une anecdote et une histoire se tricote aussitôt.
Maison, vite j'écris, j'écris.
Certains, ourlent leur mots avec soin, certains peaufinent, lisent et relisent.
C'est impossible, je ne peux pas, j'écris à la volée tous ces mots qui se bousculent dans ma tête enfiévrée, tout cet imaginaire qui m'enveloppe de sa chaude couverture.
Anarchie des mots qui s'étirent en paragraphe, toutes ces histoires qui soulèvent le couvercle de l'imagination.
Faut que ça cesse.
Des mois et des années que ça dure ce trépignement de mots.
Jeter l'ordinateur par la fenêtre, l'unique solution et je ne peux m'y résoudre.
Je vis dans les maux, je me nourris des mots, ça doit être ça.
Ce déferlement quotidien qui m'envahit comme la marée, je m'y noie.
Je lis « givre » en une nanoseconde je pense glace, miroir, beauté, femme, paysage et aïe, trop tard, une histoire arrive secouant fébrilement mes doigts sur le clavier.
Toc, toque, mets, restaurant même ça je ne peux simplement l'écrire.
Je suis au restaurant et je regarde et j’observe et j'écoute et l'histoire se brode à la vitesse de l'éclair.
Éclair, orage, flamme, incendie, cheminée, feu et c'est reparti pour un tour.
Tour, potier, artiste, légèreté, création, musique et ça s'envole
Envol, oiseau, lyre, lire, bouquins, bouquiniste, ville, promeneur et ça continue.
Je n'ai aucune solution.
Solution, solution finale, extermination, guerre.
Non, non, je vous le dis, ce toc est insupportable.