Ce soir, j'étais à un concert absolument sublime. J'y suis allé car une amie pianiste nous jouait le concert No 3 de Prokofiev. J'adore Prokofiev et j'adore sa façon de jouer, je ne pouvais pas rater cela.
Prokofiev m'a enchanté mais c'est finalement un autre morceau qui m'a totalement emportée. Le chef d'orchestre était chinois et il avait choisi de commencer par un morceau intitulé Tibetan Dance de Ke Jie Fang.
J'avoue que, même si j'adore la musique, je n'y connais pas grand chose. Et j'ignore tout de ce Ke Jie Fang (je suppose qu'il s'agit d'une personne mais allez savoir...Ke Jie Fang signifie peut-être totalement autre chose). Tout ce que je sais que cette musique était sublime, très simple dans sa composition, suffisamment de cordes pour évoquer la musique européenne et nous offrir des repères rassurants mais avec des variations de percussions qui jaillissaient soudain et cassaient le rythme autrichien pour nous plonger dans une ambiance de village planté loin au dessus du monde. L'alchimie était parfaite, entre le traditionnel et le moderne, le classique et la musique ethnique.
Je ne suis pas toujours fan du mélange de genres, que je trouve souvent par trop superficiel dans une espèce de mouvement moderne qui, à défaut de savoir quoi inventer, s'obstine à soi-disant casser de soi-disant codes pour plaire à une soi-disant élite qui se plaira à disserter, à solliloquer, à exégèser dans un exercice intellectuel bien loin du simple plaisir d'apprécier, sans raison, un peu naïvement sans doute.
Mais là, c'était vraiment sublime. On sentait un compositeur sincère dans sa simplicité. Pas de ces sophistications ni de ces envolées qui nous font sentir idiots, aucune envie d'impressionner par une révolution du genre. C'était comme une histoire qu'on nous raconte et à laquelle on choisit, ou non, de croire et d'adhérer. Si je n'aime guère les métaphores religieuses, j'oserais dire néanmoins que j'ai connu ce soir un de ces moments de communion dont on peine à expliquer la raison.
Mais comme rien ne saurait être parfait, depuis que je suis rentrée chez moi, je cherche en vain qui peut bien être ce compositeur qui m'a a ce point transportée ce soir. Internet reste muet sur le sujet. Alors si vous connaissez ce nom, je suis preneuse de toutes les infos possibles. Et si vous ne connaissez pas plus que moi et vous voyez un jour ce nom au détour d'un programme, n'hésitez pas. Je ne sais ce que les mélomanes avertis en ont pensé, mais pour ma part, cela aura été un grand moment et une très grande découverte.
Prokofiev m'a enchanté mais c'est finalement un autre morceau qui m'a totalement emportée. Le chef d'orchestre était chinois et il avait choisi de commencer par un morceau intitulé Tibetan Dance de Ke Jie Fang.
J'avoue que, même si j'adore la musique, je n'y connais pas grand chose. Et j'ignore tout de ce Ke Jie Fang (je suppose qu'il s'agit d'une personne mais allez savoir...Ke Jie Fang signifie peut-être totalement autre chose). Tout ce que je sais que cette musique était sublime, très simple dans sa composition, suffisamment de cordes pour évoquer la musique européenne et nous offrir des repères rassurants mais avec des variations de percussions qui jaillissaient soudain et cassaient le rythme autrichien pour nous plonger dans une ambiance de village planté loin au dessus du monde. L'alchimie était parfaite, entre le traditionnel et le moderne, le classique et la musique ethnique.
Je ne suis pas toujours fan du mélange de genres, que je trouve souvent par trop superficiel dans une espèce de mouvement moderne qui, à défaut de savoir quoi inventer, s'obstine à soi-disant casser de soi-disant codes pour plaire à une soi-disant élite qui se plaira à disserter, à solliloquer, à exégèser dans un exercice intellectuel bien loin du simple plaisir d'apprécier, sans raison, un peu naïvement sans doute.
Mais là, c'était vraiment sublime. On sentait un compositeur sincère dans sa simplicité. Pas de ces sophistications ni de ces envolées qui nous font sentir idiots, aucune envie d'impressionner par une révolution du genre. C'était comme une histoire qu'on nous raconte et à laquelle on choisit, ou non, de croire et d'adhérer. Si je n'aime guère les métaphores religieuses, j'oserais dire néanmoins que j'ai connu ce soir un de ces moments de communion dont on peine à expliquer la raison.
Mais comme rien ne saurait être parfait, depuis que je suis rentrée chez moi, je cherche en vain qui peut bien être ce compositeur qui m'a a ce point transportée ce soir. Internet reste muet sur le sujet. Alors si vous connaissez ce nom, je suis preneuse de toutes les infos possibles. Et si vous ne connaissez pas plus que moi et vous voyez un jour ce nom au détour d'un programme, n'hésitez pas. Je ne sais ce que les mélomanes avertis en ont pensé, mais pour ma part, cela aura été un grand moment et une très grande découverte.