Anne Sinclair et les féministes.
Pas plus tard que hier à midi, j'ai entendu Sophie de Menton, dirigeante du "Patronat Éthique" (un oxymore), sur RMC dans l'émission "Les grandes gueules", vitupérer contre Anne Sinclair : Ras le bol d'Anne Sinclair, de son soutien indéfectible pour son mari, son courage, sa dignité, moi, à sa place il y a bien longtemps que je lui aurais flanqué une gifle à Strauss Khan ! On comprenait aussi qu'il y a bien longtemps qu'elle serait aller voir ailleurs ! Eh bien, moi je dis bravo madame de Menton ! Anne Sinclair est une insulte au féminisme ! Aujourd'hui la femme est libre financièrement, biologiquement, elle n'a pas à dévaloriser son image en soutenant un impudique imprudent, elle peut facilement en trouver un autre qui lui renverra une idée plus flatteuse d'elle même, non mais des fois ! Et qu'on nous parle pas d'amour ! Une véritable femme se doit de conjuguer le verbe aimer sur le mode pro domo, le seul mode qui rend le masculin acceptable pour elle, et d'utiliser le seul pronom qui lui va si bien au teint : moi ! Ah mais si, la seule altérité qui la rassure c'est celle que lui renvoie son miroir !
Madame Anne Sinclair, encore un effort pour être féministe !
Villageoises, oh mes sœurs ! Il y a eu pire qu'Anne Sinclair ! A vous dégouter d'être féministe ! Avez vous entendu parler de Jeanne Reichenbach ? Mariée, mère de famille, milieu fortuné, elle a osé abandonné mari, enfants et tout le reste, et vous savez pourquoi ? Pour suivre l'homme qu'elle aimait ! A-t-on idée ? Et pas pour le suivre à New York ou aux Bermudes, non, mais à... Buchenwald ! Oui, cette femme a tout abandonné pour lié son sort à Léon Blum ! Certes, ils n'étaient pas dans le camp de concentration lui même, et leur détention, par rapport à ce qui se passait 800 mètres plus loin, était confortable mais gardée par trente SS !
Vraiment, deux ennemies de la cause !
Pas plus tard que hier à midi, j'ai entendu Sophie de Menton, dirigeante du "Patronat Éthique" (un oxymore), sur RMC dans l'émission "Les grandes gueules", vitupérer contre Anne Sinclair : Ras le bol d'Anne Sinclair, de son soutien indéfectible pour son mari, son courage, sa dignité, moi, à sa place il y a bien longtemps que je lui aurais flanqué une gifle à Strauss Khan ! On comprenait aussi qu'il y a bien longtemps qu'elle serait aller voir ailleurs ! Eh bien, moi je dis bravo madame de Menton ! Anne Sinclair est une insulte au féminisme ! Aujourd'hui la femme est libre financièrement, biologiquement, elle n'a pas à dévaloriser son image en soutenant un impudique imprudent, elle peut facilement en trouver un autre qui lui renverra une idée plus flatteuse d'elle même, non mais des fois ! Et qu'on nous parle pas d'amour ! Une véritable femme se doit de conjuguer le verbe aimer sur le mode pro domo, le seul mode qui rend le masculin acceptable pour elle, et d'utiliser le seul pronom qui lui va si bien au teint : moi ! Ah mais si, la seule altérité qui la rassure c'est celle que lui renvoie son miroir !
Madame Anne Sinclair, encore un effort pour être féministe !
Villageoises, oh mes sœurs ! Il y a eu pire qu'Anne Sinclair ! A vous dégouter d'être féministe ! Avez vous entendu parler de Jeanne Reichenbach ? Mariée, mère de famille, milieu fortuné, elle a osé abandonné mari, enfants et tout le reste, et vous savez pourquoi ? Pour suivre l'homme qu'elle aimait ! A-t-on idée ? Et pas pour le suivre à New York ou aux Bermudes, non, mais à... Buchenwald ! Oui, cette femme a tout abandonné pour lié son sort à Léon Blum ! Certes, ils n'étaient pas dans le camp de concentration lui même, et leur détention, par rapport à ce qui se passait 800 mètres plus loin, était confortable mais gardée par trente SS !
Vraiment, deux ennemies de la cause !