Petite question aux adeptes de la lecture du forum.
Cela ne vous est jamais arrivé de tomber sur un "classique" que tout le monde a déjà lu et vous rendre compte à cet instant que, non, vous, vous ne l'aviez pas lu ?
Parce que moi, ça m'arrive tellement souvent que j'en viens parfois à me demander ce que je faisais pendant que tout le monde lisait ses classiques...
Ca m'est arrivé, il y a quelques semaines avec "Cent ans de solitude"... et plus récemment avec "Si c'est un homme"...
Il y a trois ans, c'était "Une journée d'Ivan Denissovitch" que je découvrais...
Et je ne parle même pas de "A l'ouest rien de nouveau" que j'ai dévoré en une nuit d'octobre dernier...
Et pourtant... je sais bien que je n'aurais jamais autant apprécié ces "classiques" si j'avais été obligée de les lire. Finalement, je les ai lu au moment propice, sans même le savoir.
Et tous ces ouvrages m'ont profondément émue... bien qu'ils soient, d'un point de vue purement mondain, profondément ingrats. Lorsque j'ai osé dire que j'étais touchée par les écrits de Primo Levi, je me suis entendue dire "euh, ben oui, m'enfin ça fait longtemps qu'on a lu ça, c'était pas une découverte". Quelle tristesse de se sentir emportée et d'être immédiatement ramenée à des réalités aussi triviales!
Alors, juste une petite question, quels sont ces "classiques" (je mets des guillemets car la définition de "classique" peut aisément changer d'une personne à l'autre, mais disons, des bouquins tellement éculés qu'ils semblent avoir perdu leur âme, en gros des bouquins où il semble parfois que c'est une honte de ne pas les avoir lus) que vous avez lus sur le tard et qui vous ont transporté bien plus que vous ne l'imaginiez...
Pour moi, c'est simple, tous ceux précédemment cités, ainsi que "Ainsi parlait Zarathoustra" et "Discours sur l'origine de l'inégalité parmis les hommes".
Et encore... il m'en reste tellement que je n'ai pas lus, entre 1984 et Mme Bovary, sans parler du Rouge et le Noir que pourtant tout le monde étudiait à mon époque... c'est qu'il m'en reste des "classiques" à lire... et je dirais même qu'il m'en reste des "classiques" à relire, tous ces bouquins que j'ai été obligée de lire et que je me ferais sans doute une joie de relire, sans stress et sans enjeu...
Cela ne vous est jamais arrivé de tomber sur un "classique" que tout le monde a déjà lu et vous rendre compte à cet instant que, non, vous, vous ne l'aviez pas lu ?
Parce que moi, ça m'arrive tellement souvent que j'en viens parfois à me demander ce que je faisais pendant que tout le monde lisait ses classiques...
Ca m'est arrivé, il y a quelques semaines avec "Cent ans de solitude"... et plus récemment avec "Si c'est un homme"...
Il y a trois ans, c'était "Une journée d'Ivan Denissovitch" que je découvrais...
Et je ne parle même pas de "A l'ouest rien de nouveau" que j'ai dévoré en une nuit d'octobre dernier...
Et pourtant... je sais bien que je n'aurais jamais autant apprécié ces "classiques" si j'avais été obligée de les lire. Finalement, je les ai lu au moment propice, sans même le savoir.
Et tous ces ouvrages m'ont profondément émue... bien qu'ils soient, d'un point de vue purement mondain, profondément ingrats. Lorsque j'ai osé dire que j'étais touchée par les écrits de Primo Levi, je me suis entendue dire "euh, ben oui, m'enfin ça fait longtemps qu'on a lu ça, c'était pas une découverte". Quelle tristesse de se sentir emportée et d'être immédiatement ramenée à des réalités aussi triviales!
Alors, juste une petite question, quels sont ces "classiques" (je mets des guillemets car la définition de "classique" peut aisément changer d'une personne à l'autre, mais disons, des bouquins tellement éculés qu'ils semblent avoir perdu leur âme, en gros des bouquins où il semble parfois que c'est une honte de ne pas les avoir lus) que vous avez lus sur le tard et qui vous ont transporté bien plus que vous ne l'imaginiez...
Pour moi, c'est simple, tous ceux précédemment cités, ainsi que "Ainsi parlait Zarathoustra" et "Discours sur l'origine de l'inégalité parmis les hommes".
Et encore... il m'en reste tellement que je n'ai pas lus, entre 1984 et Mme Bovary, sans parler du Rouge et le Noir que pourtant tout le monde étudiait à mon époque... c'est qu'il m'en reste des "classiques" à lire... et je dirais même qu'il m'en reste des "classiques" à relire, tous ces bouquins que j'ai été obligée de lire et que je me ferais sans doute une joie de relire, sans stress et sans enjeu...