La sémantique fait son sac à dos, ou le "marronnier" des forums de voyage
Nous avons eu maintes fois ce débat inutile sur la différence éventuelle entre un touriste et un voyageur. Bien entendu rares sont ceux qui acceptent l'étiquette de touriste, et tous les autres se targuent d'être "voyageur".
Si dire "je pars en voyage" c'est acheter un billet de transport, quelqu'il soit, pour aller d'un point à un autre, alors cela convient parfaitement. Mais de là à se vêtir de l'aura supposée de "voyageur", rien que pour se donner l'illusion de se différencier du "touriste", alors là je dis non car, comme l'affirmait Pierre Dac : A force de prendre des vessies pour des lanternes, on se brûle !
Comme tout un chacun, il m'est arrivé de croiser un vraiment voyageur, sans assurance rapatriement, sans telephone portable, avec pour seules richesses le contenu de son sac à dos - c'était à Mamallapuram, en 2006. Mais nous, nous tous, qui sommes-nous dans ce contexte?
Proposons un terme qui devrait mettre tout le monde d'accord : VACANCIER !
Oui, nous sommes tous des vacanciers. Nous travaillons, mettons de l'argent de côté en vue de nos...prochaines vacances. Toutes les formes de vacances sont possibles et choisies en fonction de nos personnalités respectives : séjour sur une plage -forcément paradisiaque-, crapahutage dans la nature - sans guide cela va de soi-, aller observer les gorilles dans une montagne en Afrique- euh...là, prenez un guide-, s'intéresser à la culture d'un pays, en visitant les monuments et les musées, se rendre carrément dans un pays dangereux, faire du saut à l'élastique ou autres défis à soi-meme pour se mettre en abime, particper a un chantier en Inde pour aider les necessiteux - ca, ca fait vachement bien-,etc, etc., puis, au retour, nous organisons des soirees "diapos"...ah zut, ca n'existe plus ça, je voulais dire que nous avons nos blogs dans lesquels vient regarder qui veut, il y a aussi " carnets d'aventures" ou nous aimons raconter nos vacances à la découverte de ce qui nous change de notre quotidien, et nous raconter aussi, personnellement - c'est la societe de la "transparence" dans laquelle nous vivons qui suscite cet étrange engouement. Tout cela nous occupe durant les premieres semaines après la reprise de notre travail, ensuite, petit a petit, nous nous projettons dans l'avenir - comme nous nous impliquons pas dans les structures de la vie sociale, nous ne vivons pas dans le present, nous le subissons, en râlant tout de même - ça mange pas de pain-, oui, nous nous projettons sur la date de nos prochaines vacances, le seul avenir qui nous interesse. (nous vivons entre parentheses !)
Brisons donc net et définitivement ce débat sterile, et quand un esprit chagrin posera sa sempiternelle question, a propos d'un post qui lui deplait, il devra dorenavant la libeller ainsi : quel est le rapport avec les vacances?
Ainsi, tout sera plus clair.
Bonnes vacances aux vacanciers qui s'appretent a partir !
Nous avons eu maintes fois ce débat inutile sur la différence éventuelle entre un touriste et un voyageur. Bien entendu rares sont ceux qui acceptent l'étiquette de touriste, et tous les autres se targuent d'être "voyageur".
Si dire "je pars en voyage" c'est acheter un billet de transport, quelqu'il soit, pour aller d'un point à un autre, alors cela convient parfaitement. Mais de là à se vêtir de l'aura supposée de "voyageur", rien que pour se donner l'illusion de se différencier du "touriste", alors là je dis non car, comme l'affirmait Pierre Dac : A force de prendre des vessies pour des lanternes, on se brûle !
Comme tout un chacun, il m'est arrivé de croiser un vraiment voyageur, sans assurance rapatriement, sans telephone portable, avec pour seules richesses le contenu de son sac à dos - c'était à Mamallapuram, en 2006. Mais nous, nous tous, qui sommes-nous dans ce contexte?
Proposons un terme qui devrait mettre tout le monde d'accord : VACANCIER !
Oui, nous sommes tous des vacanciers. Nous travaillons, mettons de l'argent de côté en vue de nos...prochaines vacances. Toutes les formes de vacances sont possibles et choisies en fonction de nos personnalités respectives : séjour sur une plage -forcément paradisiaque-, crapahutage dans la nature - sans guide cela va de soi-, aller observer les gorilles dans une montagne en Afrique- euh...là, prenez un guide-, s'intéresser à la culture d'un pays, en visitant les monuments et les musées, se rendre carrément dans un pays dangereux, faire du saut à l'élastique ou autres défis à soi-meme pour se mettre en abime, particper a un chantier en Inde pour aider les necessiteux - ca, ca fait vachement bien-,etc, etc., puis, au retour, nous organisons des soirees "diapos"...ah zut, ca n'existe plus ça, je voulais dire que nous avons nos blogs dans lesquels vient regarder qui veut, il y a aussi " carnets d'aventures" ou nous aimons raconter nos vacances à la découverte de ce qui nous change de notre quotidien, et nous raconter aussi, personnellement - c'est la societe de la "transparence" dans laquelle nous vivons qui suscite cet étrange engouement. Tout cela nous occupe durant les premieres semaines après la reprise de notre travail, ensuite, petit a petit, nous nous projettons dans l'avenir - comme nous nous impliquons pas dans les structures de la vie sociale, nous ne vivons pas dans le present, nous le subissons, en râlant tout de même - ça mange pas de pain-, oui, nous nous projettons sur la date de nos prochaines vacances, le seul avenir qui nous interesse. (nous vivons entre parentheses !)
Brisons donc net et définitivement ce débat sterile, et quand un esprit chagrin posera sa sempiternelle question, a propos d'un post qui lui deplait, il devra dorenavant la libeller ainsi : quel est le rapport avec les vacances?
Ainsi, tout sera plus clair.
Bonnes vacances aux vacanciers qui s'appretent a partir !