Cet après-midi André m'a emmenée pour une promenade au bord de mer à 15 km de de chez nous. Cela faisait longtemps que ça ne mettait pas arrivé, depuis mon retour du Club Med en Corse en Mai.
C'est une charmante petite ville balnéaire de la côte Vendéenne, St Gilles Croix De Vie et un petit port de pêche et de plaisance. Nous longeons la colline de Sion le long de l'océan couleur émeraude, le soleil scintillant sur les vagues m'éblouit malgré mes lunettes de soleil noires. La réverbération est forte l'après-midi. Quelques voiliers au loin aux voiles blanches voguent tranquillement.
On sent la rentrée, on aperçoit les derniers vacanciers remplir les coffres de leur voiture, chacun lourdement chargés de sacs qu'ils porteront sur leurs genoux. Sans doute des souvenirs, des cadeaux pour mémée qu'ils n'ont pas emmenée ou des amis qui, eux sont resté dans leur HLM. Les volets des appartements à louer et des maisons particulières sont déjà fermés, de rares estivants restent encore à se dorer sur leur terrasse ou leur balcon en regardant en dessous de chez eux sur les places de parking les derniers aoutiens partir les uns après les autres. Demain d'autres arriveront sous le soleil plus doux de septembre. Les retraités, des jeunes attendant leur rentrée à la fac, le séjour moins cher les attirant.
Pourtant dans la rue piétonne du centre de la ville, les restaurants sont bondés, les boutiques de souvenirs et de vêtements légers sont pleins de touristes. Les vendeuses sont harassées , entre surveiller les vols à l'étalage, répondre à un client potentiel, trouver l'article demandé et l'encaisser.
Les gens sont heureux de vivre à ce qu'il me semble. Ils marchent lentement, baguenaudent d'un côté de la rue et de l'autre. Ils sont en vacances et le montre. Mon mari et moi nous nous regardons et nous nous sourions. Nous savons que nous sommes privilégiés. On peut venir se promener tous les jours si nous le désirons et pourtant nous ne le faisons pas souvent. Bien sûr juillet-août sont des mois trop chauds pour moi. je reste dans la fraicheur de notre appartement. Aujourd'hui, c'était idéal. Chaud point trop, brise légère. En terrasse au soleil d'un restaurant nous avons pris une crêpe et une bolée de cidre tout en regardant tous ces passants insouciants, heureux de passer de bonnes vacances. Sans doute même leurs dernières heures de farniente.
Je suis heureuse d'être là, André me sourit gentiment, demandant si je n'ai pas trop chaud, si je ne veux rien d'autre, toujours à l'écoute de mon âme, scrutant mon visage de peur d'y voir un rictus de fatigue ou de souffrance. Mais non mon cher mari, tout est parfait aujourd'hui, je ne souffre pas.
Ce texte est bien de moi.
C'est une charmante petite ville balnéaire de la côte Vendéenne, St Gilles Croix De Vie et un petit port de pêche et de plaisance. Nous longeons la colline de Sion le long de l'océan couleur émeraude, le soleil scintillant sur les vagues m'éblouit malgré mes lunettes de soleil noires. La réverbération est forte l'après-midi. Quelques voiliers au loin aux voiles blanches voguent tranquillement.
On sent la rentrée, on aperçoit les derniers vacanciers remplir les coffres de leur voiture, chacun lourdement chargés de sacs qu'ils porteront sur leurs genoux. Sans doute des souvenirs, des cadeaux pour mémée qu'ils n'ont pas emmenée ou des amis qui, eux sont resté dans leur HLM. Les volets des appartements à louer et des maisons particulières sont déjà fermés, de rares estivants restent encore à se dorer sur leur terrasse ou leur balcon en regardant en dessous de chez eux sur les places de parking les derniers aoutiens partir les uns après les autres. Demain d'autres arriveront sous le soleil plus doux de septembre. Les retraités, des jeunes attendant leur rentrée à la fac, le séjour moins cher les attirant.
Pourtant dans la rue piétonne du centre de la ville, les restaurants sont bondés, les boutiques de souvenirs et de vêtements légers sont pleins de touristes. Les vendeuses sont harassées , entre surveiller les vols à l'étalage, répondre à un client potentiel, trouver l'article demandé et l'encaisser.
Les gens sont heureux de vivre à ce qu'il me semble. Ils marchent lentement, baguenaudent d'un côté de la rue et de l'autre. Ils sont en vacances et le montre. Mon mari et moi nous nous regardons et nous nous sourions. Nous savons que nous sommes privilégiés. On peut venir se promener tous les jours si nous le désirons et pourtant nous ne le faisons pas souvent. Bien sûr juillet-août sont des mois trop chauds pour moi. je reste dans la fraicheur de notre appartement. Aujourd'hui, c'était idéal. Chaud point trop, brise légère. En terrasse au soleil d'un restaurant nous avons pris une crêpe et une bolée de cidre tout en regardant tous ces passants insouciants, heureux de passer de bonnes vacances. Sans doute même leurs dernières heures de farniente.
Je suis heureuse d'être là, André me sourit gentiment, demandant si je n'ai pas trop chaud, si je ne veux rien d'autre, toujours à l'écoute de mon âme, scrutant mon visage de peur d'y voir un rictus de fatigue ou de souffrance. Mais non mon cher mari, tout est parfait aujourd'hui, je ne souffre pas.
Ce texte est bien de moi.