C'est toujours un plaisir d'arriver à Mae Salong à moto, par une route de montagne impressionnante. La petite Chine, dit-on, la conséquence de la guerre civile et de la victoire de Mao. Un secteur très surveillé, nous avons été arrêté par des militaires en armes -bon, ça c'est le pouvoir d'aujourd'hui-, et ils ont fini par comprendre que nous n'étions pas des terroristes ! Dans ce gros bourg, beaucoup de filcs, mais ils laissent les gens tranquilles, personne ne porte le casque.
Ces femmes issues des ethnies des montagnes ne laissent pas de m'impressionner : elles n'ont peur de rien !
J'aime le "morning market". Il commence à 6h du matin, et après 8h une activité réduite. Pour le petit déjeuner, des beignets et un verre de soja chaud, au fond du marché couvert, faiblement éclairé. Il n'y avait pas de touristes, hormis deux chinoises dont l'une m'a pris en photo.
A l'extérieur, on vend sur le trottoir. Vers 7h, les deux moines qui ont reçu les offrandes, s'en vont.
Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, la lumière changeait rapidement. Le soleil hissaient ses premiers rayons au dessus des montagnes. Retour au marché couvert.
A l'intérieur, la lumière du jour efface celle des rares ampoules électriques.
Ensuite, je suis descendu vers le "Seven/Eleven", véritable centre et lieu de rendez-vous de Mae Salong (ouvert 24/24h). Et j'ai pris une rue où il n'y a rien à voir. Sauf que j'avais remarqué deux ou trois dames en tenue traditionnelle. Les portes ouvertes des vieilles maisons qui ne respirent pas l'aisance, laissent voir des intérieurs où néanmoins de beaux et lourds meubles chinois rappellent l'origine des habitants de Mae Salong. Au bout de la rue, sous une sorte de préau, des camionnettes de transport semblaient attendre des clients. Et les voici, me suis-je dis...
Ces dames m'ont dit qu'elles représentent les Akhas du Yunnan. Je leur ai demandé où elles allaient aussi joliment habillées (faut toujours être curieux en voyage). Et là elles m'ont parlé d'une réunion de plus de mille personnes de différentes ethnies. Où? J'ai cru comprendre que l'endroit se nomme Santi Suk, ou quelque chose d'approchant. La dame aux lunettes a voulu faire un selfie avec moi, et bien moi j'ai montré à une autre comment utiliser mon appareil photographique.
Je n'avais pas vu l'ami depuis hier soir, je lui ai passé un coup de fil pour l'avertir qu'il y avait quelque chose d'intéressant à ne pas rater. Il était dans son bungalow, et il a tout de suite percuté : faut aller à Santi Suk ! ( je n'aurais jamais imaginé, il y a quelques années, me balader dans un pays avec la carte sim d'un opérateur local, bon, faut dire que c'est pratique !)
Ces femmes issues des ethnies des montagnes ne laissent pas de m'impressionner : elles n'ont peur de rien !
J'aime le "morning market". Il commence à 6h du matin, et après 8h une activité réduite. Pour le petit déjeuner, des beignets et un verre de soja chaud, au fond du marché couvert, faiblement éclairé. Il n'y avait pas de touristes, hormis deux chinoises dont l'une m'a pris en photo.
A l'extérieur, on vend sur le trottoir. Vers 7h, les deux moines qui ont reçu les offrandes, s'en vont.
Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, la lumière changeait rapidement. Le soleil hissaient ses premiers rayons au dessus des montagnes. Retour au marché couvert.
A l'intérieur, la lumière du jour efface celle des rares ampoules électriques.
Ensuite, je suis descendu vers le "Seven/Eleven", véritable centre et lieu de rendez-vous de Mae Salong (ouvert 24/24h). Et j'ai pris une rue où il n'y a rien à voir. Sauf que j'avais remarqué deux ou trois dames en tenue traditionnelle. Les portes ouvertes des vieilles maisons qui ne respirent pas l'aisance, laissent voir des intérieurs où néanmoins de beaux et lourds meubles chinois rappellent l'origine des habitants de Mae Salong. Au bout de la rue, sous une sorte de préau, des camionnettes de transport semblaient attendre des clients. Et les voici, me suis-je dis...
Ces dames m'ont dit qu'elles représentent les Akhas du Yunnan. Je leur ai demandé où elles allaient aussi joliment habillées (faut toujours être curieux en voyage). Et là elles m'ont parlé d'une réunion de plus de mille personnes de différentes ethnies. Où? J'ai cru comprendre que l'endroit se nomme Santi Suk, ou quelque chose d'approchant. La dame aux lunettes a voulu faire un selfie avec moi, et bien moi j'ai montré à une autre comment utiliser mon appareil photographique.
Je n'avais pas vu l'ami depuis hier soir, je lui ai passé un coup de fil pour l'avertir qu'il y avait quelque chose d'intéressant à ne pas rater. Il était dans son bungalow, et il a tout de suite percuté : faut aller à Santi Suk ! ( je n'aurais jamais imaginé, il y a quelques années, me balader dans un pays avec la carte sim d'un opérateur local, bon, faut dire que c'est pratique !)