"Thigh gap", une mode effroyable.
La première fois que je l'ai croisée, j'ai été attiré par son visage superbe, ses cheveux noirs coupés courts. Vraiment, beaucoup de charme. Puis, je l'ai à nouveau croisée, au hasard des rues de mon quartier. Une après midi, je l'ai vue entrer dans le jardin du Luxembourg, côté rue de Vaugirard, et moi j'arrivais en sens inverse. Je suis entré à mon tour, avec une trentaine de mètres de retard, et je me suis retrouvé en train de marcher derrière elle. C'est alors que j'ai remarqué ses jambes, ses jambes auxquelles je n'avais prêté aucune attention auparavant : ce jour là, elle portait des collants noirs qui en soulignaient l'épouvantable maigreur. Je me suis dit, sur le coup, qu'elle avait eu une maladie, un accident, ou je ne sais quoi d'autre, mais que son magnifique visage démontrait qu'elle s'en était sortie. J'ai eu soudainement beaucoup de compassion pour cette jeune fille.
Sacrée chaleur, ce mois de juillet 2013. Les jupes et les robes se sont vite raccourcies. En descendant la rue Vavin, en direction du jardin du Luxembourg, j'ai croisé une nana en ultra mini robe d'été, grande, les pommettes saillantes, un visage diaphane qui prenait la lumière, et des jambes interminables... mon dieu ! ces jambes ! Des baguettes de pain ! A se dégoutter de manger une baguette de pain ! Je ne me suis pas dit qu'il y avait eu une épidémie, là j'ai pensé que j'avais croisé un mannequin.
Puis, un matin, j'ai entendu dans le journal de France Inter un reportage consacré à une nouvelle mode chez les jeunes filles : elle consiste à avoir un espace le plus important possible entre les cuisses. Oh nom de dieu ! C'est pas possible ! Quelle horreur ! Bon sang ! Qu'est-ce que c'est que cette société effarante ? Cette mode vient, bien sûr, des U.S.A. Déjà que les Etatsuniens nous ont bien contaminés culturellement, balancé des modes aussi vulgaires les unes que les autres comme, par exemple, montrer ses brettelles de soutien gorge - mode lancée par Madonna, il y a belle lurette -, sans parler de ces affreux tatouages pas beau à l'encre bleue sale, maintenant le fin du fin, pour être à la mode, les filles doivent faire fondre leurs muscles des cuisses, s'affamer comme des Soudanais !
Effrayant !
Depuis que je sais que c'est une mode, eh bien je croise d'autres cinglées ! Rue Delambre, j'ai croisé une femme en mini robe qui, à ma grande surprise, avait au moins une quarantaine d'années, et elle montrait ses jambes atrocement amaigries ! Pas plus tard que samedi dernier, j'ai vu une jeune fille blonde avec sa famille (des touristes) : sous sa mini jupe noire, deux bâtonnets de chair blanche.
Après avoir écrit ces quelques lignes, j'ai appris qu'une nouvelle mode féminine venant, ça va de soi, des U.S.A., est en passe de se développer rapidement : la "nymphoplastie" !!! Il faut que leur sexe - épilé - soit à la mode, à ces femmes obnubilées par leur apparence ! Alors, docteur, coupez moi tout ce qui dépasse !
Le dieu Narcisse s'infiltre dans les culottes de cette société, pourvu qu'il n'aille pas imposer sa mode, n'importe où sur les corps !
Sacrée chaleur, ce mois de juillet 2013. Les jupes et les robes se sont vite raccourcies. En descendant la rue Vavin, en direction du jardin du Luxembourg, j'ai croisé une nana en ultra mini robe d'été, grande, les pommettes saillantes, un visage diaphane qui prenait la lumière, et des jambes interminables... mon dieu ! ces jambes ! Des baguettes de pain ! A se dégoutter de manger une baguette de pain ! Je ne me suis pas dit qu'il y avait eu une épidémie, là j'ai pensé que j'avais croisé un mannequin.
Puis, un matin, j'ai entendu dans le journal de France Inter un reportage consacré à une nouvelle mode chez les jeunes filles : elle consiste à avoir un espace le plus important possible entre les cuisses. Oh nom de dieu ! C'est pas possible ! Quelle horreur ! Bon sang ! Qu'est-ce que c'est que cette société effarante ? Cette mode vient, bien sûr, des U.S.A. Déjà que les Etatsuniens nous ont bien contaminés culturellement, balancé des modes aussi vulgaires les unes que les autres comme, par exemple, montrer ses brettelles de soutien gorge - mode lancée par Madonna, il y a belle lurette -, sans parler de ces affreux tatouages pas beau à l'encre bleue sale, maintenant le fin du fin, pour être à la mode, les filles doivent faire fondre leurs muscles des cuisses, s'affamer comme des Soudanais !
Effrayant !
Depuis que je sais que c'est une mode, eh bien je croise d'autres cinglées ! Rue Delambre, j'ai croisé une femme en mini robe qui, à ma grande surprise, avait au moins une quarantaine d'années, et elle montrait ses jambes atrocement amaigries ! Pas plus tard que samedi dernier, j'ai vu une jeune fille blonde avec sa famille (des touristes) : sous sa mini jupe noire, deux bâtonnets de chair blanche.
Après avoir écrit ces quelques lignes, j'ai appris qu'une nouvelle mode féminine venant, ça va de soi, des U.S.A., est en passe de se développer rapidement : la "nymphoplastie" !!! Il faut que leur sexe - épilé - soit à la mode, à ces femmes obnubilées par leur apparence ! Alors, docteur, coupez moi tout ce qui dépasse !
Le dieu Narcisse s'infiltre dans les culottes de cette société, pourvu qu'il n'aille pas imposer sa mode, n'importe où sur les corps !