Tout le monde a bien compris que nous vivons dans le "village global". Ainsi, un évènement, qui semble sortir de l'ordinaire, n’importe où dans le monde, prend des proportions considérables lorsqu'il est répercuté par les médias, internet, facebook, twitter, etc, etc. Rien ne nous échappe, tout est transparent... à priori !
Ce qui s'est passé à Échirolles est abominable, certes, mais est-ce exceptionnel ? Imaginons que cela se soit déroulé dans les années 60, au XX e siècle. Est-ce que ce dramatique fait divers aurait eu des répercussions aussi fortes, est-ce qu'il y aurait eu une "marche blanche", est-ce que le général De Gaulle se serait déplacé pour porter sa compassion à des familles éprouvées ? Est-ce que dans les années 60 les jeunes gens vivaient dans une politesse exquise et ne se bastonnaient jamais, de temps à autre d'une manière aussi dramatique qu'à Échirolles ? Je me souviens que l'on parlait, à cette époque, des "blousons noirs", et des samedis soirs au bal - les "boites" n'étaient pas à la mode - où ça dégénérait méchamment. Mais voilà, en ces temps "moyenâgeux" on vivait dans la réalité ! Aujourd'hui, on veut tout gommer, tout ce qui rappelle "l'humaine humanité" ! Ainsi, la mort s'est volatilisé de la société. Je me souviens que, lorsqu'il y avait un mort dans une maison ou appartement, les pompes funèbres installaient des tentures noires à l'entrée pour signaler le décès à tout le monde. On ne veut plus voir de corridas, et surtout pas l'abattage de la vache dont on se régalera d'un steak. ( je ne sais plus qui a écrit que les êtres humains ont découvert les épices pour effacer le goût du meurtre... ben oui, tuer une vache, c'est un meurtre, non ? ). Oui, nous considérons que vivre dans l'irréalité absolue est la condition nécessaire pour vivre heureux !
En rendant visite aux familles éprouvées, geste fort louable par ailleurs, le président ne fait qu'accentuer cette idée que la vraie vie se déroule dans un monde sans méchants. Je ne veux pas dire par là qu'il ne faut pas soutenir les dites familles, mais je pense que la visite du préfet de région, venant les assurer qu'elles ne seront pas seules, aurait été plus pertinente.
Il y a un fait qu'il ne faut pas oublier : nous vivons dans la société de consommation, et l'information est un objet de consommation comme les autres, donc il est nécessaire qu'elles se succèdent les unes aux autres pour continuer à vendre leurs supports. Bon, à la prochaine abomination !!!
Maadadayo !
Ce qui s'est passé à Échirolles est abominable, certes, mais est-ce exceptionnel ? Imaginons que cela se soit déroulé dans les années 60, au XX e siècle. Est-ce que ce dramatique fait divers aurait eu des répercussions aussi fortes, est-ce qu'il y aurait eu une "marche blanche", est-ce que le général De Gaulle se serait déplacé pour porter sa compassion à des familles éprouvées ? Est-ce que dans les années 60 les jeunes gens vivaient dans une politesse exquise et ne se bastonnaient jamais, de temps à autre d'une manière aussi dramatique qu'à Échirolles ? Je me souviens que l'on parlait, à cette époque, des "blousons noirs", et des samedis soirs au bal - les "boites" n'étaient pas à la mode - où ça dégénérait méchamment. Mais voilà, en ces temps "moyenâgeux" on vivait dans la réalité ! Aujourd'hui, on veut tout gommer, tout ce qui rappelle "l'humaine humanité" ! Ainsi, la mort s'est volatilisé de la société. Je me souviens que, lorsqu'il y avait un mort dans une maison ou appartement, les pompes funèbres installaient des tentures noires à l'entrée pour signaler le décès à tout le monde. On ne veut plus voir de corridas, et surtout pas l'abattage de la vache dont on se régalera d'un steak. ( je ne sais plus qui a écrit que les êtres humains ont découvert les épices pour effacer le goût du meurtre... ben oui, tuer une vache, c'est un meurtre, non ? ). Oui, nous considérons que vivre dans l'irréalité absolue est la condition nécessaire pour vivre heureux !
En rendant visite aux familles éprouvées, geste fort louable par ailleurs, le président ne fait qu'accentuer cette idée que la vraie vie se déroule dans un monde sans méchants. Je ne veux pas dire par là qu'il ne faut pas soutenir les dites familles, mais je pense que la visite du préfet de région, venant les assurer qu'elles ne seront pas seules, aurait été plus pertinente.
Il y a un fait qu'il ne faut pas oublier : nous vivons dans la société de consommation, et l'information est un objet de consommation comme les autres, donc il est nécessaire qu'elles se succèdent les unes aux autres pour continuer à vendre leurs supports. Bon, à la prochaine abomination !!!
Maadadayo !