De A à Z, l'Alphabet des voyageurZ

O comme Ontario

Province canadienne, elle aussi touchée par ce qui reste de Sandy...
Une belle et grande province du sud-du-nord, avec un immense lac du même nom qui s'écoule jusqu'aux fameuses chutes du Niagara (qui pourront donner lieu à un N prochainement ), qui offre des milliers de kilomètres de highways aux truks flamboyants et paysages vallonnés ou plats, de grandes villes "à l'américaine" telles Toronto (traversée) et Ottawa (évitée), de magnifiques paysages et parcs sauvages, dont le Parc Algonquin aux délicieux souvenirs amicaux d'un été voyageur...
Une belle et grande province dont il me reste tellement de recoins à découvrir...

le palais de Topkapi... de l'intérieur je n'ai que peu de souvenirs, mais la fabuleuse façade version château fort et ses cours et jardins sont gravés dans ma mémoire...

Mais passons au U.

Uley Topko
Uley Topko, comme son nom l'indique (topko) est un torrent, qui prend sa source sur les hauteurs accidentées de ces montagnes pierreuses ladakhies sans nom, qu'on se demande bien comment ces sommets où il ne pleut presque jamais peuvent générer tant d'eau qui s'écoule à longueur d'année pour former un joli débit de courant clair et plutôt violent...
Uley Topko, comme tout torrent qui dévale ces pentes abruptes et arides des vallons encaissés, fini par rencontrer la route qui tente de se frayer un chemin parmi les caillasses, et forcément, l'emporte régulièrement lors d'un de ses accès de colère, parce que topko est coléreux, forcément.
Uley Topko, quelques kilomètres avant de rejoindre son maître l'Indus, se laisse aborder sur des pentes légèrement plus habitables et donc habitées ; il se retrouve là en partie canalisé pour abreuver en eaux minérales quelques champs de blé ou d'orge, quelques petits potagers, quelques bosquets de peupliers, de saules, d'abricotiers et même quelques rares pommiers...
Il traverse donc un petit village qui devrait s'appeler Uley, puisque c'est de lui que Topko tient son nom... mais voilà, le village s'appelle Uley Topko aussi.
Et si mes souvenirs sont bons, c'est à Uley Topko, dans l'une de ces boutiques ladakhies sans étage alignées autour de la route, que dans une gargote un peu crasseuse et colonisée de mouches dans laquelle nous avons pu avaler notre délicieux déjeuner du jour, nous avons pu apprécier le syncrétisme religieux surprenant opéré par certains Ladakhis :