un peu de nostalgie...

Aujourd'hui pas un temps à mettre le nez dehors, alors, pendant que certaines travaillent, que d'autres surveillent le prochain Goncourt, que l'une se lève aux aurores pour faire la cigale, que les autres voyagent au loin, j'en profite pour faire un peu de nettoyage dans mes "messages privés" chez VF.
Je n'y vais plus souvent et je n'ai jamais trop utilisé ce mode de communication mais j'ai fait de charmantes découvertes....
D'abord je n'ai pu m'empêcher de sourire en voyant que mes destinataires sont toujours les mêmes !
Hé oui... fin 2007 et 2008 c'est déjà à Wapiti, à Pondy, à Timouss, à Pataugas, à Dolma, à Venezia et Fabricia, à Mékong, à mlefèvre que j'écrivais... j'ai vos jolies réponses, quelques moments de confidence, on se laisse aller à livrer un peu plus de soi... des choses que j'avais même oubliées...
Et puis quelques disparus virtuels : Béatrice, Gitanita, Jojoft (vous vous souvenez ?) et Glatch... elle me manque...et surtout Yanguizzi, toujours beaucoup d'émotion à lire ses mots si plein d'humour, de gentillesse et de respect...
Mon Dieu que le temps passe vite ! deux grandes années à s'écrire, à se lire, le tout émaillé de brèves rencontres et d'une grande amitié avec Hialle parce-qu'elle n'habite pas loin, parce-que nous nous sommes trouvées autour d'un projet...
Je n'en reviens pas ! j'aime faire mon petit tour au village en commençant la journée et avant de me coucher.
J'ai une vraie tendresse pour vous sans vraiment vous connaitre... les mots auraient-ils donc plus de poids que l'apparence ?

Tu me tires des larmes, Mamina...

Ceci dit, déjà une grande émotion ce weekend à écumer le Livistan pour quelques sauvegardes...
... et tomber sur des messages de Naly, que nous avons si peu connue, et pourtant...
Comme Yang. : inoubliables.

les mots auraient-ils donc plus de poids que l'apparence ?

Je le crois. A condition de se livrer, naturellement, sincèrement, à travers ses mots. Et je crois que c'est ainsi que la majorité d'entre nous, au Village, écrivons.
Avec nos carnets de voyages, nous dévoilons notre perception du monde. Nous mettons (mettions ?) beaucoup de nous dans nos histoires inventées. Et ici, au Village, nous livrons anecdotes, traits d'humour, arguments de débats et autres réflexions plus ou moins sérieuses, en toute confiance (je le souhaite), qui ne font que nous révéler un peu plus aux autres.

J'aime à croire que nous méritons toutes nos rencontres, qu'elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer.
Où en serais-je mentalement si vous n'aviez pas été là ces dernières années ?
Que ferais-je de mes heures de libre et de détente si je ne les passais pas au Village ?
Sûrement aurais-je plus de temps pour lire, pour sortir faire du sport... et aurais-je ainsi rencontré le Prince Charmant (à côté duquel je suis forcément passée à trop rester derrière mon clavier ! )

Wapiti a écrit: et aurais-je ainsi rencontré le Prince Charmant (à côté duquel je suis forcément passée à trop rester derrière mon clavier !

Dire que tu lui parles (par clavier interposé) tous les jours et que tu n'as pas su le reconnaître, j'ai nommé notre grand metteur en scènes-poète

Je comprends ce que tu veux dire Mamina, je ressens également cette tendresse ou cet attachement, je ne sais pas trop l'exprimer exactement, pour tous ici.

Il me semble que cela tient à la gentillesse, la politesse, la courtoisie, l'intérêt, la sollicitude, la compréhension, l'humour ... bref toutes ces qualités que je ressens ici, même au travers de la moquerie.

On a l'impression de se connaître parce que chacun se livre un petit peu, et personne ne se cache derrière son pseudo pour médire ou juger.

Ah Mamina, tu es vraiment quelqu'un de formidable. Je ne sais pas comment tu fais pour trouver des mots si empreints de bonté. Ici, comme vous toutes l'exprimez, il y a plus de sincérité et moins de crainte à se raconter dans les textes, les jeux, les réparties. C'est un lieu tranquille et pour s'étriper il faudrait en trouver le motif.
Je ne sais pas du tout si j'éprouve pour les gens d'ici tendresse ou autre sentiment affectueux mais très certainement du plaisir, du rire, de l'intérêt, de l'admiration, de l'empathie.
J'ai trop besoin de voir, toucher, effleurer, écouter l'intonation des voix, ressentir la posture des corps et je ne sais pas aimer -au virtuel- car je reste toujours très réservée quand mon regard n'a jamais rencontré le regard de l'autre. Il se dit tant avec le regard.
Ici, dans ce village aux allures communautaires, j'ai trouvé des gens attachants, émouvants, délicieux, intelligents, drôles, savants, ingénieux, discrets, talentueux et c'est un régal de venir régulièrement lire.

Oui, Glatch... Qu'est-elle devenue ?

Je ressens une curieuse impression à lire ta nostalgie, Mamina.
Je n'aime pas la nostalgie pour moi. Elle contient trop de tristesse. Evoquer, avec des amis, les moments ou les gens passés est différent: les souvenirs des uns et des autres enrichissent la mémoire individuelle et ce qui avait débuté par de la nostalgie se met alors à déborder de vitalité. Et là, oui, c'est FAN-TAS-TIQUE!

Aucune tristesse dans ma nostalgie ; bien au contraire !
D'autant plus que l'aventure ensemble continue et que manifestement elle apporte à chacune des moments de petits et de grands bonheurs...
Nous avons tout doucement, sans forcer, avec beaucoup de respect, tissé des liens...
Ici c'est un peu l'Auberge Espagnole ; on y apporte ce que l'on peut, on y trouve ce que l'on veut...
Moi ça me va très bien, ça embellit ma journée, ça fait sourire dans mon coeur, et souvent j'éclate de rire devant mon écran !

J'ai du retard a rattraper durant ces 3 semaines d'absence.Je viens juste de lire ce post mais c'est vrai que deviennent Gitanita et Beatrice ?
et c'est qui ce grand metteur en scène poète dont parle Skyrgarmur ?