Mais repenser à Samarkand, c’est aussi…
…la saveur particulière d’une balade d’un après-midi « libre », entre nanas, à la rencontre des quartiers d’aujourd’hui. Laisser nos pas filer le long des rues rectilignes des quartiers institutionnels et aisés, puis plus tortueuses dans les quartiers plus populaires. Façades propres et décorées, façades plus simples, voire lépreuses. Le long de belles rues larges et arborées au macadam défoncé, puis petites voies de terre aux murs resserrés, mais toujours munies du petit canal aqueux et souvent parcourues des conduites de gaz aériennes filant de maison en maison. Rues propres, toujours. Rues vivantes, souvent.
Ici un groupe d’enfants qui jouent dans une cour porte ouverte, là au milieu de la rue. Jeux de ballon, jeux de chiffons ou jeux de rien. Un peu plus loin, fillettes à leurs devoirs sur un petit bureau installé devant la porte, dans la rue. Là, une femme en pleine lessive de tapis au milieu de la ruelle, au contact du canal. Plus loin, groupe d’hommes attablés à une table de jeu en plein air, sous les arbres d’un petit square. De loin en loin, femmes qui aspergent la rue devant leur porte, pour coller la poussière, pour humidifier et rafraichir l’atmosphère du jour qui décline.
Partout les mêmes sourires adultes et tentatives d’échanges malgré la barrière linguistique, la même tolérance bienveillante à nos intrusions de touristes dans leur vie quotidienne. Partout le même accueil et intérêt enfantin, « hello ! hello !... ». Sourires, courses effrénées pour nous approcher, nous suivre, s’en retourner.
Au détour d’une rue, trois Ouzbeks âgés nous interpellent et nous attirent… chez Gepetto ! Petit local de trois mètres carrés encombrés d’outils et d’objets multiples et variés d’un génial inventeur ravi de nous présenter ses « jouets » dans une conversation sans réel langage commun, à peine quelques mots de russes connus de part et d’autre, mais surtout sourires et regards bienveillants…
Magiques rencontres.
Au détour d’un carrefour, à l’heure où le soleil descend vers l’horizon, tourner son regard sur une ruelle en contre-jour où l’ambiance en noir et blanc nous impose un bref arrêt contemplatif sur ces entrelacs de câbles et tuyaux qui courent sur les façades aux rares et étroites ouvertures ; en ombre chinoise une vieille bécane stationnée sur la terre battue poussiéreuse dans cette ruelle inanimée et pourtant si vivante où les reflets brillants du canal se jouent de nos prunelles. Je n’ai pas dégainé l’appareil photos, juste savouré cette vision, image si nettement imprimée dans ma mémoire.
…la saveur particulière d’une balade d’un après-midi « libre », entre nanas, à la rencontre des quartiers d’aujourd’hui. Laisser nos pas filer le long des rues rectilignes des quartiers institutionnels et aisés, puis plus tortueuses dans les quartiers plus populaires. Façades propres et décorées, façades plus simples, voire lépreuses. Le long de belles rues larges et arborées au macadam défoncé, puis petites voies de terre aux murs resserrés, mais toujours munies du petit canal aqueux et souvent parcourues des conduites de gaz aériennes filant de maison en maison. Rues propres, toujours. Rues vivantes, souvent.
Ici un groupe d’enfants qui jouent dans une cour porte ouverte, là au milieu de la rue. Jeux de ballon, jeux de chiffons ou jeux de rien. Un peu plus loin, fillettes à leurs devoirs sur un petit bureau installé devant la porte, dans la rue. Là, une femme en pleine lessive de tapis au milieu de la ruelle, au contact du canal. Plus loin, groupe d’hommes attablés à une table de jeu en plein air, sous les arbres d’un petit square. De loin en loin, femmes qui aspergent la rue devant leur porte, pour coller la poussière, pour humidifier et rafraichir l’atmosphère du jour qui décline.
Partout les mêmes sourires adultes et tentatives d’échanges malgré la barrière linguistique, la même tolérance bienveillante à nos intrusions de touristes dans leur vie quotidienne. Partout le même accueil et intérêt enfantin, « hello ! hello !... ». Sourires, courses effrénées pour nous approcher, nous suivre, s’en retourner.
Au détour d’une rue, trois Ouzbeks âgés nous interpellent et nous attirent… chez Gepetto ! Petit local de trois mètres carrés encombrés d’outils et d’objets multiples et variés d’un génial inventeur ravi de nous présenter ses « jouets » dans une conversation sans réel langage commun, à peine quelques mots de russes connus de part et d’autre, mais surtout sourires et regards bienveillants…
Magiques rencontres.
Au détour d’un carrefour, à l’heure où le soleil descend vers l’horizon, tourner son regard sur une ruelle en contre-jour où l’ambiance en noir et blanc nous impose un bref arrêt contemplatif sur ces entrelacs de câbles et tuyaux qui courent sur les façades aux rares et étroites ouvertures ; en ombre chinoise une vieille bécane stationnée sur la terre battue poussiéreuse dans cette ruelle inanimée et pourtant si vivante où les reflets brillants du canal se jouent de nos prunelles. Je n’ai pas dégainé l’appareil photos, juste savouré cette vision, image si nettement imprimée dans ma mémoire.