Ils ont cependant ceci de commun avec les Minuscules que je ne me lasse pas d'observer, qu'il faut les shooter en mode macro et les poursuivre sans cesse puisque ces bestioles sont atteintes de bougeotte chronique; deux modes de prise de vue incompatibles. Sans le concours de dame Chance dans l'ombre de dame Patience vaudrait mieux rester dans la lavande à tisser des bouquets-cages.
Tiens, parlant de lavande, j'ai découvert que c'est la fleur de prédilection d'un étrange insecte (un géant) patiemment poursuivi avant-hier : le Morosphinx, insecte colibri de 5cm de long.
La trompe étirée pour butiner, il surveille l'intruse - le danger potentiel - du coin de l'oeil.
En déplacement entre deux fleurs, la trompe reste enroulée, comme il en va chez les papillons ses cousins.
Faudrait que je trouve sa chenille (glabre, d'un joli vert pâle), il est dit que sa plante hôte est l'aspérule.
Les miennes, d'aspérules, macèrent dans la gnôle depuis 2 mois, et j'suis pas sûre que j'aimerais y voir nager une flopée de grosses chenilles vertes.
Dernière édition par pataugas le Mar 23 Juil - 14:32, édité 1 fois